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Les consignes de vote pour le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, c'est un peu le jeu du bonneteau au métro Barbès. Vous devez chercher le dé sous le gobelet, choisir, en quatrième vitesse, et, ni vu ni connu, vous vous trompez une fois sur deux. Vous suivez ? L'électeur, c'est le client à qui on propose un choix à géométrie variable, ce qui demande une sacrée gymnastique intellectuelle.
Exemple : notre bon président, englué dans son jeu du « qui trop perd gagne », propose donc à ses partisans de barrer la route au Rassemblement national, mais sans dire clairement si tous les rivaux du candidat mariniste sont fréquentables. Traduisez, cher électeur, chère électrice, bouchez-vous le nez et votez pour un candidat Nouveau Front populaire, mais – car il y a un « mais...
Concernant ces deux blocs extrêmes, désignés souvent comme un choix entre la Peste ou le Choléra, l'une de ces "maladies" se soigne plus facilement que l'autre. Le tout est de déterminer laquelle, là est le Dilemme. Suivant votre environnement et des facteurs économiques, votre choix sera plus ou moins facilité. Un choix simple, de voter Blanc...
Pour faire peur avec le RN, ses adversaires n’ont d’autre argument que de remonter aux origines du FN il y a 52 ans. Car aujourd’hui, rien dans le programme, les mots, les comportements ne peut lui être reproché. Alors on lui invente des projets cachés, des intentions secrètes dignes d’Adolf et Heinrich. Ridicule. Alors que du côté de l’extrême gauche, c’est dans l’actualité que la certitude du péril pour la France s’est forgée : comportements de voyous à l’Assemblée, agressivité, grossièreté, insultes, soutien à peine voilé aux tueurs du Hamas, antisémitisme affiché, diatribes anti-police, blocages d’universités, réunions interdites aux blancs, violences dans les rues et dans les campagnes, anti-laïcité et pour finir, annonce que le verdict des urnes ne sera pas respecté et que la rue fera tout pour empêcher la démocratie de s’exercer. Où est le danger fasciste ?
Barrer la route à qui ? Mais à LFI bien sûr ! On paye encore assez cher aujourd’hui l’alliance de Mitterand avec les communistes en 81