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PHOTOS. La "révolution des parapluies" embrase Hong Kong

Par Le Nouvel Obs avec AFP

Publié le , mis à jour le

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Galerie  Des milliers de manifestants pro-démocratie paralysent Hong Kong pour exiger de Pékin plus de libertés politiques.

La tension reste vive vendredi 3 octobre à Hong Kong, où des militants prodémocratie se sont heurtés à la police devant le siège du pouvoir local et à des habitants exaspérés par près d'une semaine de manifestations, malgré l'accord conclu entre les autorités et les étudiants pour ouvrir un dialogue. Le siège du pouvoir est devenu le point de ralliement des protestataires descendus depuis dimanche 28 septembre par dizaines de milliers dans les rues. Ci-contre, un manifestant est évacué par la police devant les bureaux du conseil exécutif pour laisser passer une ambulance, le 3 octobre.

La tension reste vive vendredi 3 octobre à Hong Kong, où des militants prodémocratie se sont heurtés à la police devant le siège du pouvoir local et à des habitants exaspérés par près d'une semaine de manifestations, malgré l'accord conclu entre les autorités et les étudiants pour ouvrir un dialogue. Le siège du pouvoir est devenu le point de ralliement des protestataires descendus depuis dimanche 28 septembre par dizaines de milliers dans les rues. Ci-contre, un manifestant est évacué par la police devant les bureaux du conseil exécutif pour laisser passer une ambulance, le 3 octobre. (VINCENT YU/AP/SIPA)

Pacifiques et toujours plus mobilisés, les militants prodémocratie exigent l'instauration d'un suffrage universel plein et entier et la démission du chef de l'exécutif soutenu par Pékin. C'est la plus grave crise politique que connaît l'ancienne colonie britannique, depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Ci-contre, une jeune femme sur une route bloquée par les protestataires, le 3 octobre.

Pacifiques et toujours plus mobilisés, les militants prodémocratie exigent l'instauration d'un suffrage universel plein et entier et la démission du chef de l'exécutif soutenu par Pékin. C'est la plus grave crise politique que connaît l'ancienne colonie britannique, depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Ci-contre, une jeune femme sur une route bloquée par les protestataires, le 3 octobre. (ALEX OGLE/AFP)

Le leader étudiant de 17 ans, Joshua Wong, fondateur du syndicat étudiant "Scholarism", prend la parole devant les manifestants assis devant les bureaux du chef de l'exécutif, le jeudi 2 octobre. La vision de policiers en train de décharger des caisses de balles de caoutchouc jeudi soir n'était pas de nature à apaiser les angoisses des manifestants.

Le leader étudiant de 17 ans, Joshua Wong, fondateur du syndicat étudiant "Scholarism", prend la parole devant les manifestants assis devant les bureaux du chef de l'exécutif, le jeudi 2 octobre. La vision de policiers en train de décharger des caisses de balles de caoutchouc jeudi soir n'était pas de nature à apaiser les angoisses des manifestants. (FRANK LI/EYEPRESS/SIPA)

Quelques 3.000 manifestants font face à la police en attendant la sortie du Conseil législatif de Leung Chun-ying, le chef de l'exécutif de Hong Kong, le 2 octobre. Les protestataires demandaient le renvoi de celui-ci avant la fin de la journée pour finalement accepter avec méfiance sa proposition de dialogue avec la secrétaire en chef de son gouvernement.

Quelques 3.000 manifestants font face à la police en attendant la sortie du Conseil législatif de Leung Chun-ying, le chef de l'exécutif de Hong Kong, le 2 octobre. Les protestataires demandaient le renvoi de celui-ci avant la fin de la journée pour finalement accepter avec méfiance sa proposition de dialogue avec la secrétaire en chef de son gouvernement. (XAUME OLLEROS/AFP)

Ci-contre, un militant portant le masque de Guy Fawkes est photographié devant une barricade, le 1er octobre.

Ci-contre, un militant portant le masque de Guy Fawkes est photographié devant une barricade, le 1er octobre. (ALEX OGLE/AFP)

Des messages apposés sur un mur du bâtiment du Conseil législatif expriment les exigences démocratiques des manifestants. Pékin a mis en garde jeudi 2 octobre contre les risques de "chaos" si la fronde prodémocratique se poursuivait.

Des messages apposés sur un mur du bâtiment du Conseil législatif expriment les exigences démocratiques des manifestants. Pékin a mis en garde jeudi 2 octobre contre les risques de "chaos" si la fronde prodémocratique se poursuivait. (XAUME OLLEROS/AFP)

Un militant prodémocratie est endormi sur un axe routier bloqué par les manifestants qui occupent le centre de Hong Kong, le 2 octobre.

Un militant prodémocratie est endormi sur un axe routier bloqué par les manifestants qui occupent le centre de Hong Kong, le 2 octobre. (WALLY SANTANA/AP/SIPA)

Une manifestante pose avec une pancarte incitant au calme, le 1er octobre, tandis que se déroule la cérémonie anniversaire de la République populaire de Chine.

Une manifestante pose avec une pancarte incitant au calme, le 1er octobre, tandis que se déroule la cérémonie anniversaire de la République populaire de Chine. (SUNNY MOK/EYEPRESS/SIPA)

Les prodémocrates brandissent leurs mobiles allumés, le 30 septembre dans une artère du centre de Hong Kong. Ils espèrent que les deux jours fériés des 1er et du 2 octobre, renforceront la mobilisation des habitants. Les étudiants sont le fer de lance de la contestation, rejoints par le mouvement "Occupy Central".

Les prodémocrates brandissent leurs mobiles allumés, le 30 septembre dans une artère du centre de Hong Kong. Ils espèrent que les deux jours fériés des 1er et du 2 octobre, renforceront la mobilisation des habitants. Les étudiants sont le fer de lance de la contestation, rejoints par le mouvement "Occupy Central". (ANTHONY WALLACE/AFP)

Les protestataires ont passé leur troisième nuit, du mardi au mercredi 1er octobre, à camper dans les rues malgré de violents orages qui les ont contraint à déployer les parapluies multicolores devenus le symbole de leur mobilisation.

Les protestataires ont passé leur troisième nuit, du mardi au mercredi 1er octobre, à camper dans les rues malgré de violents orages qui les ont contraint à déployer les parapluies multicolores devenus le symbole de leur mobilisation. (ANTHONY WALLACE/AFP)

Le chef de l'exécutif Leung Chun-ying, dont les manifestants pro-démocratie réclament la démission, porte un toast avec des officiels chinois, lors de la cérémonie à l'occasion de la 65e Journée nationale de la Chine, à Hong Kong le 1er octobre. La Chine a réaffirmé son soutien sans équivoque à Leung Chun-ying.

Le chef de l'exécutif Leung Chun-ying, dont les manifestants pro-démocratie réclament la démission, porte un toast avec des officiels chinois, lors de la cérémonie à l'occasion de la 65e Journée nationale de la Chine, à Hong Kong le 1er octobre. La Chine a réaffirmé son soutien sans équivoque à Leung Chun-ying. (ALEX OGLE/AFP)

La jeunesse de Hong Kong jure d'occuper le coeur de la ville tant qu'elle n'aura pas obtenu les réformes politiques promises après la rétrocession à la Chine en 1997. Ci-contre, un slogan de mai 1968 s'invite sur une pancarte tenue par des étudiantes hongkongaises, le 29 septembre.

La jeunesse de Hong Kong jure d'occuper le coeur de la ville tant qu'elle n'aura pas obtenu les réformes politiques promises après la rétrocession à la Chine en 1997. Ci-contre, un slogan de mai 1968 s'invite sur une pancarte tenue par des étudiantes hongkongaises, le 29 septembre. (GAEL BRANCHEREAU/AFP)

Banques et écoles fermées, grands axes de la ville bloqués, transports publics à l’arrêt : le mouvement pro-démocratie bouleverse la tranquillité de Hong Kong, qui a connu, dimanche 28 septembre, les pires troubles civils depuis son passage sous la tutelle chinoise. Ci-contre, un manifestant brandit deux parapluies face aux policiers anti-émeutes.

Banques et écoles fermées, grands axes de la ville bloqués, transports publics à l’arrêt : le mouvement pro-démocratie bouleverse la tranquillité de Hong Kong, qui a connu, dimanche 28 septembre, les pires troubles civils depuis son passage sous la tutelle chinoise. Ci-contre, un manifestant brandit deux parapluies face aux policiers anti-émeutes. (TYRONE SIU/REUTERS)

Des manifestants portent des parapluies pour se protéger des gaz au poivre et lacrymogènes, utilisés par la police. L'accessoire est ainsi devenu le symbole des manifestations pro-démocratie. La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines dans l'ancienne colonie britannique s'est brutalement accélérée au cours du week-end, durant lequel 41 personnes ont été blessées lors d'affrontements avec la police et 78 arrêtées.

Des manifestants portent des parapluies pour se protéger des gaz au poivre et lacrymogènes, utilisés par la police. L'accessoire est ainsi devenu le symbole des manifestations pro-démocratie. La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines dans l'ancienne colonie britannique s'est brutalement accélérée au cours du week-end, durant lequel 41 personnes ont été blessées lors d'affrontements avec la police et 78 arrêtées. (BOBBY YIP/REUTERS)

Les manifestants obstruent une rue du centre ville à l'aide de barricades, le 28 septembre. Ceux-ci contestent les modalités de l'élection de 2017 du gouverneur de Hong Kong, annoncée fin août par le parlement de Pékin. Aux termes de cette décision, le futur chef de l'exécutif local serait bien élu au suffrage universel, mais seuls deux ou trois candidats sélectionnés par Pékin seraient habilités à se présenter.

Les manifestants obstruent une rue du centre ville à l'aide de barricades, le 28 septembre. Ceux-ci contestent les modalités de l'élection de 2017 du gouverneur de Hong Kong, annoncée fin août par le parlement de Pékin. Aux termes de cette décision, le futur chef de l'exécutif local serait bien élu au suffrage universel, mais seuls deux ou trois candidats sélectionnés par Pékin seraient habilités à se présenter. (XAUME OLLEROS/AFP)

Les manifestations ont pris un tour violent dimanche 28 septembre lorsque la police a fait un usage abondant de gaz au poivre et de gaz lacrymogène pour tenter de les disperser.

Les manifestations ont pris un tour violent dimanche 28 septembre lorsque la police a fait un usage abondant de gaz au poivre et de gaz lacrymogène pour tenter de les disperser. (WALLY SANTANA/AP/SIPA)

Une voiture de police est bloquée par des manifestants pro-démocratie devant le siège du gouvernement, dimanche 28 septembre. Les militants prodémocratie ont pris le contrôle d'au moins trois carrefours routiers majeurs.

Une voiture de police est bloquée par des manifestants pro-démocratie devant le siège du gouvernement, dimanche 28 septembre. Les militants prodémocratie ont pris le contrôle d'au moins trois carrefours routiers majeurs. (VINCENT YU/AP/SIPA)

Un homme prend une photo des manifestants installés sur Nathan Road, un axe important au cœur du quartier de Kowloon, le 29 septembre.

Un homme prend une photo des manifestants installés sur Nathan Road, un axe important au cœur du quartier de Kowloon, le 29 septembre. (ALEX OGLE/AFP)

La police tire des gaz lacrymogènes sur les manifestants, le 28 septembre. Les étudiants, qui observent depuis une semaine une grève des cours, sont le fer de lance de cette campagne de désobéissance civile.

La police tire des gaz lacrymogènes sur les manifestants, le 28 septembre. Les étudiants, qui observent depuis une semaine une grève des cours, sont le fer de lance de cette campagne de désobéissance civile. (AARON TAM/AFP)

Tout est bon pour se protéger du gaz lacrymogène : masques chirurgicaux, lunettes de plongée ou film alimentaire dont les manifestants s'enveloppent le visage.

Tout est bon pour se protéger du gaz lacrymogène : masques chirurgicaux, lunettes de plongée ou film alimentaire dont les manifestants s'enveloppent le visage. (ALEX OGLE/AFP)

Une manifestante seule face à la police, le 28 septembre. Le lendemain, un protestataire affirme à l'AFP : "Les policiers ne sont pas assez nombreux pour boucler les endroits où nous sommes réunis".

Une manifestante seule face à la police, le 28 septembre. Le lendemain, un protestataire affirme à l'AFP : "Les policiers ne sont pas assez nombreux pour boucler les endroits où nous sommes réunis". (XAUME OLLEROS/AFP)

Les manifestants se reposent à l'aube du 29 septembre après une nuit de confrontation avec la police.

Les manifestants se reposent à l'aube du 29 septembre après une nuit de confrontation avec la police. (XAUME OLLEROS/AFP)

Les manifestants consultent leurs téléphones allongés sur Nathan Road, le 29 septembre. Selon le site américain China Digital Times, qui assure un suivi de la propagande chinoise, les autorités ont ordonné à tous les sites internet chinois d'enlever "immédiatement" toute information sur les manifestations de Hong Kong.

Les manifestants consultent leurs téléphones allongés sur Nathan Road, le 29 septembre. Selon le site américain China Digital Times, qui assure un suivi de la propagande chinoise, les autorités ont ordonné à tous les sites internet chinois d'enlever "immédiatement" toute information sur les manifestations de Hong Kong. (ALEX OGLE/AFP)

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