Pashinyan espère que le processus de délimitation de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan se poursuivra

EREVAN, 14 MAI, ARMENPRESS: Le processus de délimitation de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan se poursuit ; le gouvernement arménien espère que les parties resteront fermes sur cette question, a déclaré le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan lors de la discussion intitulée « De la ligne de front : La défense de la démocratie par l'Arménie", qui s'est tenue dans le cadre du Sommet de la démocratie de Copenhague 2024.

« Aujourd'hui, le principal problème est la sécurité. Quel est notre point de vue stratégique ? Comment allons-nous assurer la sécurité de notre pays ? Récemment, lors de mon discours devant notre parlement, j'ai souligné que je pense que l'outil le plus crucial pour assurer la sécurité est une politique étrangère légitime", a déclaré M. Pashinyan, expliquant pourquoi l'Arménie se réfère fréquemment à la déclaration d'Alma-Ata de 1991.

La déclaration d'Alma-Ata a été signée par 12 Républiques qui faisaient partie de l'Union soviétique. En signant cette déclaration, elles ont enregistré deux choses importantes : l'Union soviétique cesse d'exister et les frontières administratives entre les républiques soviétiques deviennent des frontières d'État, ces républiques devenant des pays indépendants.

Le 6 octobre, nous avons tenu une réunion quadrilatérale à Prague avec la participation du Président de la France, du Président du Conseil européen, du Président de l'Azerbaïdjan et de moi-même. Au cours de cette réunion, deux accords très importants ont été conclus : premièrement, l'Arménie et l'Azerbaïdjan reconnaissent mutuellement leur intégrité territoriale et leur souveraineté sur la base de la déclaration d'Alma-Ata.

Nous avons également convenu que la déclaration d'Alma-Ata devait devenir la base de la démarcation et de la délimitation des frontières entre les deux pays. Cela signifie que dans le processus de démarcation entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, aucune frontière ne doit être créée, mais que les frontières confirmées et réaffirmées par la déclaration d'Alma-Ata doivent être exprimées sur le terrain.

Ce processus se poursuit, et nous espérons qu'il restera inébranlable", a déclaré le Premier ministre.