Svoboda | Graniru | BBC Russia | Golosameriki | Facebook

Century Child

album de Nightwish

Century Child est le quatrième album studio du groupe de metal symphonique finlandais Nightwish, édité le en Finlande par Spinefarm Records, dans le reste de l’Europe par Drakkar Entertainement, au Japon par Toy’s Factory et le aux États-Unis par Century Media.

Century Child
Description de cette image, également commentée ci-après
Nightwish avec Floor Jansen interprétant End of All Hope en 2018.
Album de Nightwish
Sortie
Enregistré Caverock Studios et Studios Finnvox, janvier à avril 2002
Durée 50:17
Genre Metal symphonique
Power metal
Producteur Tuomas Holopainen, Tero Kinnunen
Label Spinefarm Records
Drakkar Records
Toy's Factory
Century Media Records

Albums de Nightwish

Singles

  1. Ever Dream
    Sortie :
  2. Bless the Child
    Sortie :

Musicalement l’album garde des éléments du power metal symphonique d’Oceanborn (1998) et de Wishmaster (2000) bien qu'il s’oriente vers un metal symphonique plus lourd et influencé par la musique de film de compositeurs comme Hans Zimmer. Les paroles se détournent de la fantasy pour laisser place aux thèmes de l’enfance et de la perte de l’innocence. Il s’agit du premier album du groupe à intégrer un orchestre symphonique et un chœur tout en présentant Marco Hietala (Sinergy, Tarot) comme bassiste et second chanteur du groupe. L’opus est enregistré entre et aux Caverock Studios de Kitee et aux studios Finnvox d’Helsinki. Century Child comprend également une reprise du morceau The Phantom of the Opera de Andrew Lloyd Webber.

L'opus est promu par le biais de deux singles : Ever Dream, qui sort le , et Bless the Child, qui sort le accompagné d’un clip vidéo. Century Child reçoit un disque d'or en Finlande le jour de sa sortie avant de devenir double disque de platine en 2003. Il est également le deuxième album le plus vendu dans son pays natal en 2002, avec 60 000 exemplaires. Actuellement, Century Child s'est écoulé à plus de 80 000 exemplaires rien qu'en Finlande et à plus de 350 000 exemplaires dans le monde entier, entre 2002 et 2003.

Contexte

modifier
 
Tuomas Holopainen principal auteur-compositeur et parolier du groupe.

En 1998 et 2000, Nightwish, jeune formation de metal finlandais composée de Tarja Turunen au chant, Emppu Vuorinen à la guitare, Jukka Nevalainen à la batterie, Sami Vänskä à la basse et menée par le claviériste et auteur-compositeur Tuomas Holopainen, publie respectivement les albums Oceanborn et Wishmaster[1]. Ces deux opus, qui combinent un power metal symphonique avec une voix de soprano lyrique[2],[3], et les singles les promouvant, permettent au groupe de décrocher plusieurs disques d’or dans son pays natal et de se faire un nom sur la scène metal européenne[1],[4]. Lors du Wishmaster World Tour, qui a lieu entre et , la formation se produit dans d’autres endroits du monde comme l’Amérique du Sud, le Canada ou la Corée du Sud, leur permettant d’augmenter leur popularité[5],[1].

Cependant de nombreux problèmes apparaissent entre les membres du groupe lors de cette tournée. Sami Vänskä ne montre plus aucune motivation à jouer avec eux et ne respecte pas les décisions établies au sein de Nightwish[1],[6]. Emppu Vuorinen a du mal à « se cantonner au rôle qui était le sien au sein la formation » et à réaliser ses ambitions en ne faisant que suivre les directives d’Holopainen[7]. Tarja Turunen, après avoir rencontré Marcelo Cabuli, un homme d’affaires argentin, tour manager de Nightwish en Amérique du Sud, qui devient son mari, manager en 2002 et l’un des facteurs de son renvoi en 2005[8],[9], commence à s’éloigner petit à petit des autres membres ce qui réduit la communication[10]. Afin de remédier à certains problèmes, Turunen, Cabuli et Holopainen se réunissent et décident de raccourcir les tournées et d’améliorer les conditions de vie lors de celles-ci[10]. Mais d’autres problèmes apparaissant font qu’à la fin du Wishmaster World Tour, Tuomas Holopainen annonce la fin de Nightwish sur leur site officiel[1],[11].

Après avoir pris du recul, le claviériste revient sur sa décision et décide de tout reprendre en main. Il demande à Ewo Pohjola de devenir leur manager et décide que Vänskä doit quitter le groupe, car il ne pourrait plus travailler ensemble[1],[12],[13]. Celui-ci est remplacé peu de temps après par le bassiste et chanteur Marco Hietala (Tarot, Sinergy)[1],[12]. Avec l’arrivée de ce nouveau membre, Holopainen et les autres membres de la formation se sont « sentis plus que jamais comme un vrai groupe »[14]. Puis, peu de temps avant les enregistrements de Century Child, Turunen annonce à ses collègues que ce quatrième album serait son dernier chez Nightwish et que sa carrière solo en tant que chanteuse lyrique serait sa priorité[15].

Caractéristiques

modifier

Écriture et composition

modifier
 
Tuomas Holopainen (gauche), Emppu Vuorinen (au centre) et Marco Hietala (droite) participent tout les trois au processus de composition de l'album.

Une grande partie des chansons sont écrites par Tuomas Holopainen, principal auteur-compositeur du groupe, pendant le Wishmaster World Tour à l’exception de The Phantom of the Opera écrite par Charles Hart et Richard Stilgoe[11]. Pour cet album, le claviériste révèle que les textes écrits représentent sa « propre vie ». Il explique aussi avoir « atteint ma propre extrémité par mes paroles. En fait, les paroles reflètent ma vie au cours de l'année écoulée [2001]. Toutes les pensées négatives que j'ai eues dans mon esprit, etc. Je n'ai jamais été aussi énervée, et ça se voit vraiment dans mes paroles »[16]. Holopainen explique qu’écrire des chansons a toujours été difficile pour lui et surtout cette fois car il a « dû adoucir certaines parties de mes paroles, parce que je ne peux pas utiliser des phrases trop extrêmes pour les paroles de Nightwish »[16] mais les morceaux décrivent « des émotions très fortes — de l’anxiété, du désespoir ». Le claviériste déclare considèrer Nightwish comme « une sorte de journal intime. C’est le journal de ma vie »[16],[17],[18].

 
Logo de l'album.

La musique de Century Child est composée en grande partie par Tuomas Holopainen[16] à l’exception de Slaying The Dreamer et One More Night To Live qui sont écrites avec Emppu Vuorinen. Le morceau Long Lost Love est entièrement mis en musique par Marco Hietala[16],[19]. À propos du nouveau bassiste, Holopainen déclare qu’il « a apporté au groupe une renaissance musicale et spirituelle totale » et qu'il est certain « qu’il y aura sa marque dans notre futur matériel »[16]. Le morceau The Phantom of the Opera est composé par Andrew Lloyd Webber[16]. Tarja Turunen a participé à l’écriture de certaines de ses parties vocales et de chœurs même si elle ne souhaite pas «  interférer avec le style d'écriture de Tuomas » qui, selon elle, « est l'âme de Nightwish »[20]. Celle-ci explique que son travail au sein du groupe « consiste à arranger les mélodies avec les textes » et qu’en fonction de la démo elle détermine « si c’est un gros machin mélodramatique ou si elle nécessite une interprétation plus douce »[21],[20]. Les réarrangements des morceaux sont réalisés par les garçons du groupe après avoir enregistré et écouté les démos[22].

Enregistrement

modifier
 
Marco Hietala, nouveau bassiste et second chanteur du groupe, apporte beaucoup de professionnalisme à la formation.

L’enregistrement de Century Child débute le au Caverock Studios. Le groupe annonce le avoir terminé les parties de batterie à Kitee, et que les enregistrements des autres instruments se poursuivraient là-bas jusqu’en , quand le groupe ira enregistrer les voix aux studios Finnvox, déjà utilisés dans le passé pour enregistrer le single Sleeping Sun et l’album Wishmaster[16],[23].

Les séances sont décrites comme « assez calmes » par Jukka Nevalainen malgré les tensions apparues lors du Wishmaster World Tour[24]. Le batteur explique que cette tranquillité est due au fait que « nous ne nous sommes pas précipités en studio, mais à la place, nous avons commencé par enregistrer une vraie démo » car Nightwish intègre pour cet album un orchestre ainsi qu'un chœur et qu’il fallait d’abord « obtenir le meilleur effet »[24]. Nevalainen explique que « pour Tuomas, ça n’a pas été un album facile, pour moi, ça a été le plus aisé de tous » car il a déjà travaillé dans ce « studio à la pointe de la technologie »[24]. Ainsi il n’est pas trop stressé et sait à quoi s’attendre[24]. Emppu Vuorinen, le guitariste du groupe, déclare avoir grandement apprécié les séances d’enregistrements pour Century Child car pendant deux semaines et demie il a pu enregistrer seul ses parties. Le guitariste explique que « Tuomas venait le soir et commentait ce que j’avais enregistré » et que le groupe a eu le contrôle total sur les chansons sans que le label ne s’initie dans les enregistrements[24]. Au cours des sessions d’enregistrements, les membres du groupe ont trouvé que Marco Hietala a apporté beaucoup de professionnalisme, leur permettant de ne plus avoir « besoin de forcer qui que ce soit à mieux faire son boulot »[22]. Hietala, de son côté, déclare avoir apprécié « le fait que tout le monde faisait de son mieux. Cela créait des solides fondations sur lesquelles me reposer »[22]. À la suite de ses études à l’académie Hochschule für Musik Karlsruhe, Tarja Turunen répète les morceaux en Allemagne avant de venir enregistrer ses parties aux studios Finnvox pendant deux semaines[20]. Elle explique avoir eu du mal à chanter les chansons car « les lignes vocales sont très graves par rapport à mes standards. J'ai eu du mal à garder ma voix grave. [...] Mais après les enregistrements, j'ai été surprise de voir à quel point il était facile pour moi de chanter de cette manière »[20]. La chanteuse explique aussi être entrée en studio avec une sinusite et que certains morceaux comme Ocean Soul sont « une horreur à réécouter aujourd’hui »[25].

Century Child est aussi le premier album du groupe à intégrer un orchestre, ici le Joensuu City Orchestra sur cinq titres (Bless the Child, Ever Dream, Forever Yours, Feel For You, Beauty Of The Beast[16],[26],[27]. Holopainen explique que ces sessions d'enregistrements se sont très bien passés et que « cette expérience avec l'orchestre était quelque chose que j'ai toujours voulu faire. Les chansons de Nightwish sont très orchestrales, avec des chœurs et tout le reste. J'ai toujours utilisé les claviers pour créer cette atmosphère et cette fois, j'ai voulu voir ce que cela donnerait avec un véritable orchestre. Ce fut une excellente surprise : l'orchestre a fait du très bon travail et s'est très bien accordé avec le groupe »[16]. L’album se caractérise aussi par la seconde participation de Sam Hardwick, qui est déjà apparu sur Dead Boy’s Poem de Wishmaster et dont la voix à muri en deux ans, qui s’occupe des récitatifs sur Bless the Child et Beauty Of The Beast[26],[25].

Pour le mixage final de l’album le groupe fait de nouveau appel à Mikko Karmilla, avec qui ils ont travaillé sur Oceanborn et Wishmaster[16]. Pour Century Child, Karmilla explique qu’« accoupler un orchestre à cordes acoustique avec le son d’un groupe de metal a généré des problèmes au niveau sonore, mais nous sommes parvenus à tous les surmonter »[21]. Nightwish recontacte aussi l’ingénieur responsable de la mastérisation de leurs trois premiers albums : Mika Jussila[16],[26].

Style musical et informations sur les pistes

modifier
Audios externes
  Ever Dream, premier single de l'album, est le morceau qui est le morceau le plus dans le style de Nightwish.
  Slaying The Dreamer est à sa sortie le morceau le plus lourd du groupe.
  The Phantom Of The Opera est l'un des morceaux marquants du duo formé par Marco Hietala et Tarja Turunen.

Century Child continue sur la lignée du power metal symphonique développé par Nightwish depuis Oceanborn (1998) mais celui-ci se distingue de ses prédécesseurs par un son plus « heavy » avec « les guitares et la basse [amenées] au premier plan dans le mix », bien que les sons de claviers et de l’orchestre soient tout aussi présents[22],[28]. Le jeu de basse de Marco Hietala, qui est décrit par Holopainen comme « absolument terrifiant », a également conduit à ces nouveaux changements musicaux[22],[29]. L’opus est également marqué par l’influence des musiques de film sur Tuomas Holopainen[21],[18],[28]. Celui-ci explique avoir eu l’« idée que chaque chanson serait la bande-son d’une histoire » ce qui donne une combinaison entre « de la musique cinématographique avec du metal brut »[21]. L’influence de Hans Zimmer est aussi très présente[18], au point où le claviériste déclare que si celui-ci entendait l’album il pourrait lui faire un « procès »[21]. Certains titres comme Bless the Child ou Ever Dream sont caractérisés par des motifs rythmiques répétés joués par les claviers[30]. L’emploie d’un véritable orchestre sur Century Child « apporte sa contribution et prend le pas sur le jeu au clavier dans quelques chansons » apportant ainsi un son « plus naturel que les sons modélisés des claviers, ils apportent aussi une puissance supplémentaire » et un caractère plus épique aux chansons[27]. Selon Eduardo Rivadavia d'Allmusic, la musique de Century Child est agrémentée de sonorité « pop » qui peut rendre l’album plus accessible[31]. D'après Mappe Ollila, rédacteur de la biographie du groupe, « Century Child représente un pas de géant vers un son encore plus grandiose [qu’Oceanborn et Wishmaster], offrant un Nightwish plus cinématique, plus lourd et plus tranchant »[19].

Ce quatrième album marque aussi l’évolution musicale de Nightwish par des changements au niveau du chant. Tuomas Holopainen avait écrit plusieurs chansons pour l'opus avec l’idée de parties chantées par un homme, Tony Kakko de Sonata Artica étant envisagé jusqu'à l'arrivée de Hietala[14]. La voix de Marco Hietala, décrit comme beaucoup plus « metal » et « heavy », permet de réaliser un contraste avec la voix lyrique de Tarja Turunen sur les morceaux Dead To The World, Ever Dream, Slaying The Dreamer, Feel For You, The Phantom of the Opera et Beauty Of The Beast, bien que qu’il soit moins présent qu'elle[27],[16]. D’autres changement s’opère dans la façon de chanter de Turunen qui, à la suite d’une demande d’Holopainen, expérimente une voix plus pop rock déjà présente sur l’EP Over the Hills and Far Away[27],[32]. La chanteuse déclare que « pour la première fois, je me suis éloignée stylistiquement de la façon dont je m’étais habituée à chanter les chansons de Tuomas dans Nightwish » car les chansons le demandaient[32].

Bien que Century Child ne soit pas un album concept un fil conducteur traverse toutes les chansons[18],[17]. Holopainen déclare qu’après avoir écrit la moitié des chansons celui-ci a « réalisé que chacune d’entre elles — même au niveau des titres — touchaient aux mêmes thèmes : l’enfance, l’innocence, et spécialement la perte de l’innocence »[18],[17]. La religion et la figure du Christ sont très présent dans les textes de de l'album[33].

 
Sur Century Child, Tarja Turunen utilise une voix moins lyrique que sur les précédents albums.

Bless the Child est le premier morceau écrit pour l’album. Holopainen déclare avoir su d’avance qu’il s’agissait du morceau d’ouverture car « les paroles donnent une bonne indication de ce qu’est le thème principal de l’album »[18]. Il ajoute que l’on peut entendre facilement l’influence de Hans Zimmer (notamment avec la BO du film Gladiator) et que Sam Hardwick, dont la voix a pris en maturité, est revenu pour faire les récitatifs[18],[33],[25]. Les paroles traitent de « la nature éphémère de la vie et le désir de se souvenir [de quelqu’un] après la mort » ainsi qu’une « déploration de la perte de l’innocence ». Les récitatifs de début et de fin « renforcent l'idée que la vie est brève et que l'espoir et l'innocence sont éphémères. La protagoniste encourage l'auditeur à se souvenir de lui, car sans l'innocence, la croix n’est que du fer, et l'espoir n'est rien d'autre qu'une illusion »[34]. End Of All Hope aurait pu s’appeler Hopeless in the Dead Bed selon le claviériste[18]. La chanson parle du fait que l’espoir est la seule chose à laquelle nous pouvons nous raccrocher même si tout va mal[18],[25]. Le protagoniste se tourne vers le Christ afin de le supplier mais celui-ci ne vient pas à sa rescousse[33]. Dead To The World, qui marque le premier duo entre Tarja et Marco[18], explore « le concept de l'innocence perdue et la lutte pour la retrouver dans un monde plein de douleur et de souffrance » et de garder les « innocents » saufs[33]. Les paroles traitent aussi de la foi et du fait que « le Sauveur est venu réconforter les opprimés et sauver le monde entier, mais il ne se penche jamais sur la souffrance de l'individu »[33].

Ever Dream, premier single de l’album, est considéré comme la seule chanson qui « au niveau des paroles ne colle pas au thème général »[18],[35]. La chanson parle des sentiments amoureux où le protagoniste « rêve encore (ou rêve ?) d'une beauté inaccessible et supplie sa bien-aimée de répondre au moins une fois à son appel »[33]. Il est « aussi le titre le plus dans le style de Nightwish »[18]. Le morceau suivant, Slaying The Dreamer, est marqué par un son plus lourd avec les voix de Tarja Turunen et Marco Hietala chantant de manière agressive. Holopainen explique avoir écrit les paroles à cinq heures du matin après une soirée où des amis de Tarja sont venu le critiquer sur sa personnalité et comment il traitait la chanteuse[18],[35]. Cela l’a amené à vouloir dire à ce genre de personne ce qu’il pensait d’elle[35]. Forever Yours est un morceau mélancolique et orchestral qui selon le claviériste s’inscrit « dans la lignée de Titanic »[18]. Le titre Ocean Soul est décrit comme « quelque chose de profond et qui fait partie de moi » par Holopainen et traite de quelqu’un qui « accepte, bien qu'avec beaucoup de regret, qu'il restera à jamais incompris et seul »[33].

 
L'album est marqué par plusieurs duos entre Marco Hietala (gauche) et Tarja Turunen (droite).

Feel For You est un morceau « très puissant et très expressif » et dont les arrangements ont changé « 66 fois durant le processus d’enregistrement »[18]. Les paroles visent « l’objet d’amour » en faisant des références au Cantique des cantiques et à la Bible[33]. Elles explorent aussi le « désir sexuel. La belle cesse d'être idéalisée, se révèle être une femme « en chair et en os » et, dans un sens, reprend même le rôle de la femme fatale romantique »[33]. The Phantom of the Opera est une reprise du thème principal de la comédie musical du même nom d’Andrew Lloyd Webber. Il s’agit du deuxième titre de l’album où Marco Hietala, interprétant Erik, et Tarja Turunen, interprétant Christine, chantent en duo avec des rôles distincts[33]. Conscient de ne pas avoir les capacités vocales pour chanter le morceau, Hietala s’est tournée sur une interprétation plus rock et théâtrale[19].

Beauty Of The Beast est décrite comme « la chanson la plus ambitieuse de l’album »[18],[19]. Elle a nécessité « 140 pistes » et le processus d’enregistrement a été qualifié d’« interminable »[18],[19]. Les paroles du morceau contiennent tous les thèmes abordés dans l’album : « l'amour ancien, le départ de la maison familiale, la perte de la foi et la naïveté de l'enfance » avec l’idée que « la souffrance et les rêves inassouvis sont la seule source d'inspiration légitime pour la musique et la poésie »[33]. La chanson « termine ce que Bless the Child avait commencé » avec un récitatif narré par Sam Hardwick[18],[19].

Lancement et réception

modifier

Lancement et promotion

modifier
Vidéos externes
  Clip vidéo de Bless The Child sur la chaîne YouTube de Nightwish.
  Clip vidéo de End Of All Hope comprenant des extraits du film The Book of Fate sur la chaîne YouTube de Nightwish.

Century Child sort le chez Spinefarm Records en Finlande, chez Drakkar Entertainment en Europe, par Toy’s Factory au Japon[36] et le aux États-Unis par Century Media Records[37]. Nightwish rencontre à la sortie de l’opus quelques problèmes avec la société de disque française XIIIbis qui publie l’album « prématurément, sans permissions et avec un livret incomplet ». Riku Pääkkönen, le PDG de Spinefarm, fit pression sur la société française afin qu’il leur verse le double des royalties pour éviter de leur lancer un procès[38]. Spinefarm Records sort une édition spéciale de l'album en deux CD en 2002. Elle comprend une pochette avec les signatures des membres du groupe, ainsi qu'un CD vidéo contenant le clip de leur reprise de Over the Hills and Far Away de Gary Moore. De plus, le livret contient un code d'identification qui permet à son détenteur de télécharger l'intégralité de l'album et trois titres supplémentaires sur Internet pour une durée limitée[39]. Les titres bonus sont Nightwish, The Forever Moments et Etiäinen, tous issus de la première démo du groupe datant de 1996[39].

Le jour de la parution de Century Child, Nightwish réalise une fête de lancement dans une montgolfière, avec le groupe et quelques journalistes à bord, au-dessus du parc d’attractions de Linnanmäki à Helsinki[40]. L’album atteint la 1re place des classements finlandais et devient disque d’or en à peine deux heures[40],[41], dix jours plus tard il obtient un disque de platine dans son pays natale avec 30 000 exemplaires vendus[4],[42],[43]. L’album est également le deuxième album le plus vendu en Finlande de l’année 2002 et devient en 2003 double disque de platine[44],[45]. L'opus se classe également en 5e place des charts allemands[46],[47], où il devient aussi disque d’or, en 15e place des charts autrichiens[46],[48], en 19e place des charts norvégiens[49], en 32e place des charts français[50], en 39e place des charts suédois[51], en 41e place des charts néerlandais[52] et 50e place des charts suisses[46],[53]. En 2003, Nightwish est désigné « Meilleur Groupe de Rock Finlandais » par le magazine Soundi, reçoit les prix d'« Artiste Finlandais de l’année » et l’« Emma Export » (prix décerné aux artistes ayant le plus vendu à l’étranger l’année précédente) lors des Emma Awards d’Helsinki[54],[45]. En 2022, l’opus revient dans les classements finlandais en occupant la 3e place[55]. Actuellement, Century Child s'est vendu dans son pays natal à plus de 80 000 exemplaires, et à plus de 250 000 exemplaires entre 2002 et 2003 dans le monde entier[4],[56].

Ce nouvel album est promu par le biais de deux singles : Ever Dream est publié comme premier single, sans clip vidéo le . Le morceau atteint la 1re place des charts finlandais le jour de sa sortie et devient disque d’or deux jours plus tard[41], avant de décrocher un disque de platine plus tard dans l’année[4],[57],[58],[59],[60]. Bless the Child sort le accompagné d’un clip vidéo présentant tous les membres du groupe[61]. Ce deuxième single arrive également à la première place des charts finlandais et obtient un disque d’or[4],[57],[62]. Il devient disque de platine en 2006[4]. Nightwish et Century Child connaissent un petit coup de pub après que la chanson End Of All Hope ait été utilisée comme bande originale du film indépendant finlandais The Book of Fate (2003)[57],[63].

Réception

modifier
Notation des critiques
Compilation des critiques
PériodiqueNote
AllMusic  [31]
Metal Storm  [64]
Rock Hard 9/10[65]
Sputnikmusic.com  [66]
The Metal Observer  [67]
Brave Words and Bloody Knuckles  [68]

À sa sortie Century Child est très bien accueilli par les critiques et établit Nightwish dans les leaders de la scène metal finlandaise[42]. Le magazine Soundi déclare qu’avec ce quatrième album Nightwish « risque de faire passer tous les albums précédents pour des enregistrements de répétition » car les chansons de l'opus « bénéficient clairement de meilleurs arrangements » et sont «  interprétées avec plus de tranchant »[69]. Le magazine loue également la qualité du duo Turunen/Hietala qui crée un « dialogue incroyablement fascinant »[69]. Century Child est élu album de l’année par les magazines Orkus, Rock Hard et Powerplay[54].

Sur internet, l’album reçoit également de bonnes critiques. Eduardo Rivadavia, critique d’Allmusic, explique que l’album a « judicieusement repris les caractéristiques gagnantes de ses prédécesseurs : un power metal aux accents symphoniques agrémenté de sensibilités pop accessibles »[31]. Le critique déclare que « les fans de heavy metal plus agressif le trouveront peut-être trop sacchariné, mais ceux qui ont une affinité pour le rock et la pop pure et dure le dévoreront et en redemanderont »[31]. The Metal Observer note que « le chant de Marco Hietala apporte une dimension totalement nouvelle au son » et contraste bien avec la voix de Turunen[67]. Sputnikmusic déclare que Century Child est un « album de transition » car il suit la voie du power metal des deux précédents albums mais ajoute beaucoup plus d’éléments symphoniques. La critique explique qu’ici « Nightwish essaye de manger dans deux assiettes, et ça ne marche pas vraiment à mon avis. Cela rend certaines chansons légèrement ennuyeuses et inintéressantes »[66].

Clémentine Delauney de Visions of Atlantis explique que l'univers de l'opus a été une « révélation » pour elle au moment où elle commençait à prendre des cours de chant lyrique[70],[71],[72]. Nicole Bogner, la première chanteuse de Visions of Atlantis, explique que son groupe s'est beaucoup inspiré de la musique de Wishmaster pour leurs premiers albums[73].

World Tour of the Century

modifier
 
Nightwish à Kitee, en Finlande, le lors du Once Upon a Tour.

Afin de promouvoir l’opus, Nightwish lance le World Tour of the Century le au Himos Festival en Finlande[74],[5]. Tuomas Holopainen explique que pour Century Child le groupe est conscient qu’ils ne peuvent pas tourner très longtemps à cause des études de Tarja Turunen en Allemagne[75]. Il leur a fallu « arranger le maximum de dates dans le laps de temps dont nous disposions, soit deux mois ». Le claviériste précise que ces deux mois ont permis aux groupes de réaliser les meilleurs concerts de leur carrière et de montrer à la chanteuse qu’elle pouvait amplement gagner sa vie grâce à Nightwish[75]. De plus, la présence de Marco Hietala a permis à la formation de lever son niveau scénique et de réunifier le groupe sur scène tout en leur apportant de la dynamique[74].

Après quatre dates en Finlande et en Allemagne, la formation réalise le sa seconde tournée sud-américaine, jouant à guichets fermés, comprenant neuf dates les faisant tourner au Mexique, au Brésil, au Chili et en Argentine[46],[5],[61]. Nightwish retourne jouer en Europe en août, avec After Forever en première partie, et une date en Corée du Sud[46],[5]. Le groupe réalise une pause, permettant à Tarja de se consacrer à ses études et aux garçons à leurs projets parallèles[76], allant de mi- à , bien que deux dates aient lieu en Allemagne les et [5],[60].

Le , Nightwish démarre le Summer of Innocence, seconde tournée de soutien à Century Child avec un concert secret complet dans un club d’Helsinki sous le pseudonyme d'End Of Innocence[77]. Au cours du Summer of Innocence, qui compte vingt-et-une dates dans des festivals européens comme le M'era Luna ou le Bloodstock Festival, plus de 400 000 personnes ont vu Nightwish en concert[78],[5]. Le groupe réalise ensuite trois dates en Amérique du Nord, marquant leurs deux premiers concerts aux États-Unis[79],[5]. Au cours d’un de ces deux concerts, Holopainen invite son ami Marc Brueland, qui est atteint d’un cancer en phase terminal et pour qui le claviériste écrira la chanson Higher Than Hope sur Once (2004) à la suite de son décès, à qui il dédie sur scène le morceau Walking In The Air[79],[80]. La tournée se termine le en Russie[5].

Nightwish s’est produit dans vingt-trois pays et devant plus de 450 000 personnes au cours des deux tournées[56]. En 2003, la formation publie le DVD End of Innocence, documentaire retraçant l’histoire du groupe et présentant des extraits vidéos de leurs concerts aux Summer Breeze et à Oslo réalisé lors du World Tour of the Century[81],[82].

Futur de l’album

modifier
 
Nightwish jouant Slaying The Dreamer au Wacken Open Air en 2018.

Certaines des chansons de Century Child sont présentes dans les compilations ultérieures du groupe avec Tarja Turunen, notamment sur Bestwishes[83], Highest Hopes[84], Tales From the Elvenpath[85] et sur Walking in the Air: The Greatest Ballads[86], puis sur Decades (2018), la compilation des vingt ans du groupe[87].

Aujourd’hui, Holopainen explique regretter ne pas avoir écrit de meilleures chansons pour Century Child car celles-ci lui déplaisent énormément[32]. De plus, il ajoute que cet « album ne nous a pas permis de passer au niveau supérieur. Artistiquement, oui, mais pas commercialement »[88].

Un grand nombre de chanson de l’album comme Bless the Child, Ever Dream, Dead To The World et The Phantom of the Opera sont considérées comme des classiques du groupe et sont jouées régulièrement, à l’exception de la dernière qui ne sera plus jouée après l’éviction de Turunen en 2005. Les morceaux Forever Yours, Ocean Soul et Feel For You sont, en 2024, les seuls titres de l'album à n'avoir jamais été joués en live[89]. Les deux singles de l’album sont régulièrement joués lors des tournées avec Anette Olzon (chanteuse du groupe de 2007 à 2012) et Floor Jansen (chanteuse depuis 2012). Lors du Decades World Tour (2018), les chansons End Of All Hope et Slaying The Dreamer sont remis au bout du jour[90],[91],[92]. En 2022, Nightwish interprète exclusivement la chanson Phantom of the Opera avec Henk Poort comme chanteur[93],[94], Marco Hietala ayant quitté le groupe en 2021[95],[96]. Tarja Turunen publie au cours de sa carrière solo plusieurs reprises des chansons de l’album : Phantom of the Opera, en duo avec Diego Valdez, sur l’album live Act I: Live in Rosario (sorti le )[97],[98], ainsi que les morceaux Ever Dream et Slaying The Dreamer inclus dans un meddley Nightwish lors du Shadow Shows et qui peut être écoutée sur le CD/DVD Act II (publié le )[99],[100]. La chanteuse réalise plusieurs concerts avec Marco Hietala, entre 2023 et 2024, où le duo interprète Dead To The World et la reprise d’Andrew Lloyd Webber[101],[102].

Liste des titres

modifier
NoTitreDurée
1.Bless the Child6:13
2.End Of All Hope3:55
3.Dead To The World4:20
4.Ever Dream4:44
5.Slaying The Dreamer4:33
6.Forever Yours3:50
7.Ocean Soul4:14
8.Feel For You3:55
9.Phantom Of The Opera4:12
10.Beauty Of The Beast
  • I. Long Lost Love
  • II. One More Night To Live
  • III. Christabel
10:22
50:17

Cinq titres sont ajoutés dans la version 2007 de l'album :

NoTitreDurée
11.The Wayfarer (Titre bonus)3:25
12.Lagoon (Titre bonus)3:46
13.Bless the Child (Edit)4:05
14.End Of All Hope (Live)4:09
15.Dead To The World (Live)4:45

Crédits

modifier
 
De gauche à droite : Marco Hietala, Tuomas Holopainen, Tarja Turunen, Jukka Nevalainen et Emppu Vuorinen, formation du groupe de 2002 à 2005.

Membres

modifier

Musiciens de sessions

modifier
  • Joensuu City Orchestra — orchestre
  • Juha Ikonen — premier violon
  • Riku Niemi — chef d'orchestre et de chœur, arrangements et production orchestraux et chorals
  • Mongo Aaltonen — percussion orchestral
  • St. Thomas Chorus d'Helsinki — chœur
  • Hilkka Kangasniemi — chef de chœur
  • GME choir — bruit supplémentaire
  • Sam Hardwick — narration sur Bless the Child et Beauty Of The Beast
  • Kristiina Ilmonen — tin whistle

Crédits supplémentaires

modifier
  • Tero « TeeCee » Kinunen — production
  • Mikko Karmila — enregistrement, mixage
  • Mika Jussila — mastering
  • Veijo Laine — production et arrangements orchestraux et chorals
  • Terhi Kallio — ingénieur du son pour l'orchestre
  • Tuomas Holopainen — direction artistique
  • Markus Mayer — pochette d'album
  • Spelltone — mise en page
  • Hilkka Kangasniemi — chef de chœur

Classements et certifications

modifier

Classement hebdomadaire

modifier
Pays Chart Meilleure position Réf
  Allemagne GfK Entertainment 5 [46],[47]
  Autriche Ö3 Austria Top 40 15 [48]
  France SNEP 32 [50]
  Finlande Mitä hittiä 1 [103],[40],[41]
  Norvège VG-lista 19 [49]
  Pays-Bas Dutch Top 40 41 [52]
  Suède Sverigetopplistan 39 [51]
  Suisse Swiss Music Charts 50 [53]

Certifications

modifier
Pays Certification Ventes certifiées
Allemagne (IFPI)   Or 150 000
Finlande (IFPI)[4],[42],[43]   2 × Platine 86 072

Références

modifier
  1. a b c d e f et g Association Nightwish-France, « Biographie » [archive du ], sur nightwish.fr (consulté le ).
  2. (en) Morbid Noizz, « Morbid Noizz 1999 Tuomas Interview »   [html], sur nightwishtaikatalvi.epizy.com, (consulté le ).
  3. Ollila 2007, p. 209,210.
  4. a b c d e f et g (en) « Hakutulokset », sur ifpi.fi (consulté le ).
  5. a b c d e f g et h (en) « Past Shows », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  6. Ollila 2007, p. 291,292.
  7. Ollila 2007, p. 293.
  8. Ollila 2007, p. 232.
  9. « Biographie de Tarja Turunen », sur musicme.com (consulté le ).
  10. a et b Ollila 2007, p. 294,295.
  11. a et b Ollila 2007, p. 296.
  12. a et b (en) Tuomas Holopainen, « Letter from Tuomas », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  13. Ollila 2007, p. 305, 306.
  14. a et b Ollila 2007, p. 310.
  15. Ollila 2007, p. 318.
  16. a b c d e f g h i j k l et m (en) Luxi Lahtinen, « Nightwish - Interview with Tuomas Holopainen », sur metal-rules.com (consulté le ).
  17. a b et c Ollila 2007, p. 320, 321.
  18. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r (en) Perkele Magazine, « Perkele Magazine 2002 - Tuomas Interview », sur nightwishtaikatalvi.epizy.com (consulté le ).
  19. a b c d e et f Ollila 2007, p. 326.
  20. a b c et d (en) Metal Hammer, « Metal Hammer 2002 - Tarja Turunen Interview », sur nightwishtaikatalvi.epizy.com (consulté le ).
  21. a b c d et e Ollila 2007, p. 322.
  22. a b c d et e Ollila 2007, p. 319.
  23. (en) « News: January 2002 », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  24. a b c d et e Ollila 2007, p. 320.
  25. a b c et d Ollila 2007, p. 324.
  26. a b et c (en) Encyclopaedia Metallum - The Metal Archives, « Nightwish - Century Child - Complete Lineup », sur metal-archives.com (consulté le ).
  27. a b c et d Cyril Brizard, sous la direction de Catherine Dutheil-Pessin, « Le monde du métal symphonique : vers une sociologie de l’oeuvre comme création continuée, l’exemple de Nightwish », Thèse de doctorat en sociologie, Université de Grenoble,‎ , p. 96 (lire en ligne [archive du ]   [PDF], consulté le ).
  28. a et b (en) Firerock magazine, « Firerock 2002 - Tuomas Interview », sur nightwishtaikatalvi.epizy.com (consulté le ).
  29. Ollila 2007, p. 327.
  30. (en) Charris Efthimiou, « Aspects of Emotion and Construction in the Music of Nightwish », Proceedings of the 3rd International Conference on Music & Emotion, University of Jyväskylä, Department of Music,‎ , p. 2 (lire en ligne   [PDF], consulté le )
  31. a b c et d (en) Eduardo Rivadavia, « Nightwish - Century Child Review by Eduardo Rivadavia », sur allmusic.com (consulté le ).
  32. a b et c Ollila 2007, p. 323.
  33. a b c d e f g h i j et k (pl) Anna Svetlova, « The poet who failed his best play? Podmiot mówiący w utworach zespołu Nightwish wobec paradygmatu romantycznego », Annales Universitatis Paedagogicae Cracoviensis | Studia de Cultura, vol. 10, no 3,‎ , p. 79-83 (ISSN 2391-4432, DOI 10.24917/20837275.10.3.6, lire en ligne [archive du ]   [PDF], consulté le ).
  34. (en) « Meaning of "Bless the Child" by Nightwish », sur songtell.com (consulté le )
  35. a b et c Ollila 2007, p. 325.
  36. (en) « Toy's Factory - Artists », sur toysfactory.co.jp, (version du sur Internet Archive).
  37. (en) « News: july 2003 », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  38. Ollila 2007, p. 328, 329.
  39. a et b (en) « Century Child (2002) », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  40. a b et c Ollila 2007, p. 333.
  41. a b et c (en) « News: May 2002 », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  42. a b et c Ollila 2007, p. 334.
  43. a et b (en) « News: June 2002 », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  44. (en) « Century Child sales in 2002 », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  45. a et b (en) « News: March 2003 », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  46. a b c d e et f Ollila 2007, p. 342.
  47. a et b (de) Offizielle Deutsche Charts, « Nightwish - Century Child », sur offiziellecharts.de (consulté le )
  48. a et b (en) « Nightwish - Century Child », sur austriancharts.at (consulté le )
  49. a et b (en) « Nightwish - Century Chlid », sur norwegiancharts.com (consulté le ).
  50. a et b French charts, « Nightwish - Century Child », sur lescharts.com (consulté le ).
  51. a et b (en) « Nightwish - Century Child », sur swedishcharts.com (consulté le )
  52. a et b (en) « Nightwish - Century Child », sur hitparade.ch (consulté le )
  53. a et b (en) « Nightwish - Century Child », sur hitparade.ch (consulté le )
  54. a et b Ollila 2007, p. 360, 361.
  55. (fi) IFPI, « Suomen Virallinen Lista - Albumit 44/22 », sur ifpi.fi (consulté le ).
  56. a et b Ollila 2007, p. 373.
  57. a b et c Association Nightwish-France, « 2002 : Century Child - Nightwish France », sur nightwish.fr (consulté le ).
  58. Association Nightwish-France, « 2002 : Ever Dream - Nightwish France », sur nightwish.fr (consulté le ).
  59. Ollila 2007, p. 327, 328.
  60. a et b (en) « News: October 2002 », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  61. a et b (en) « News: July 2002 », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  62. Association Nightwish-France, « 2002 : Bless The Child - Nightwish France », sur nightwish.fr (consulté le ).
  63. Ollila 2007, p. 362.
  64. Marco, « Nightwish - Century Child review », sur metalstorm.net, (consulté le ).
  65. (en) Frank Albrecht, « Nightwish - Century Child », sur rockhard.de, (consulté le ).
  66. a et b Altmer, « Nightwish - Century Child », sur sputnikmusic.com, (consulté le ).
  67. a et b (en) Alexander Melzer, « Nightwish - Century Child (9.5/10) - Finland - 2002 », sur metal-observer.com (version du sur Internet Archive).
  68. Carl Begai, « NIGHTWISH - Century Child », sur bravewords.com, (consulté le ).
  69. a et b Ollila 2007, p. 335.
  70. Eudus, « Interview de Visions Of Atlantis : Clémentine Delauney le 13 août 2019 »  , sur leseternels.net, (consulté le ).
  71. MetalZone, « Clémentine Delauney de Visions Of Atlantis : "La création ne vient pas de l'intellect, elle vient de l'estomac, du coeur" », sur metalzone.fr, (consulté le ).
  72. europebonjovidare, « Visions Of Atlantis | Interview avec Clémentine Delauney »  , sur hardrock80fr.wordpress.com, (consulté le ).
  73. (en) Nicole Bogner, « Visions of Atlantis », sur Musical Discoveries (consulté le ).
  74. a et b Ollila 2007, p. 337.
  75. a et b Ollila 2007, p. 336.
  76. Ollila 2007, p. 350.
  77. Ollila 2007, p. 363.
  78. Ollila 2007, p. 364.
  79. a et b Ollila 2007, p. 367-369.
  80. (en) « Marc Brueland », sur metal-archives.com (consulté le ).
  81. Association Nightwish-France, « 2003 : End Of Innocence - Nightwish France », sur nightwish.fr (consulté le ).
  82. (en) « "End Of Innocence" DVD », sur nightwish.com, (version du sur Internet Archive).
  83. Association Nightwish-France, « 2005 : Best Wishes » [archive du ], sur nightwish.fr (consulté le ).
  84. Association Nightwish-France, « 2005 : Highest Hopes » [archive du ], sur nightwish.fr (consulté le ).
  85. Association Nightwish France, « 2004 : Tales From The Elvenpath »  , sur nightwish.fr (consulté le ).
  86. (en) Metal Storm, « Nightwish - Walking In The Air - The Greatest Ballads [Compilation] » [archive du ], sur metalstorm.net (consulté le ).
  87. Association Nightwish-France, « 2018 : Decades » [archive du ], sur nightwish.fr (consulté le ).
  88. (en) Polly Grass, « Every Nightwish album ranked in order of greatness by Nightwish’s Tuomas Holopainen » [archive du ], sur loudersound.com, (consulté le ).
  89. (en) Catherine Morris, « Here are all the songs Nightwish have never played live », sur loudersound.com, (consulté le ).
  90. Michel Valentin, « Nightwish réjouit ses vieux fans à Paris », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  91. Michel Valentin, « Troy Donockley : « L’écriture du prochain album de Nightwish est quasiment terminée » » [archive du ] [php], sur Le Parisien, (consulté le ).
  92. Association Nightwish-France, « 2019 : Decades : Live In Buenos Aires » [archive du ], sur nightwish.fr (consulté le ).
  93. (en) BraveWords, « NIGHTWISH Release "Phantom Of The Opera" Live Single / Pro-Shot Video Featuring HENK POORT », sur bravewords.com, (consulté le ).
  94. Anthony Bé, « Nightwish : vidéo live de "The Phantom Of The Opera" avec Henk Poort ! - News », sur rockurlife.net, (consulté le ).
  95. Christophe Droit, « Marko Hietala • Le bassiste/chanteur quitte NIGHTWISH », sur hardforce.com, (consulté le ).
  96. (en) Blabbermouth, « NIGHTWISH's Longtime Bassist/Vocalist MARKO 'MARCO' HIETALA Announces His Departure From Band », sur blabbermouth.net, (consulté le ).
  97. « Chronique - Tarja Act 1 », sur auxportesdumetal (consulté le )
  98. (en) « TARJA TURUNEN'S FIRST SOLO LIVE ALBUM 'ACT 1' ANNOUNCED », sur ear-music.net, (version du sur Internet Archive).
  99. (en) Tarja Turunen, « Act II - Track list » [archive du ], sur tarja-act2.com (consulté le )
  100. Nono666, « TARJA - Les détails du nouveau CD/DVD/Blu-ray live Act II » [archive du ], sur heavysound.kazeo.com, (consulté le )
  101. (en) Blabbermouth, « Watch: TARJA TURUNEN And MARKO HIETALA Perform NIGHTWISH Classics In Buenos Aires », sur blabbermouth.net, (consulté le )
  102. (en) Blabbermouth, « Watch: Ex-NIGHTWISH Members TARJA TURUNEN And MARKO HIETALA Reunite On Stage In Finland », sur blabbermouth.net, (consulté le )
  103. (en) « Finnish charts », sur finnishcharts.com (consulté le ).

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes

modifier