Albert Dalimier

	Albert Dalimier
	; Albert Dalimier en 1928.
Fonctions
Député français
	1er juin 1924 – 6 mai 1936; (11 ans, 11 mois et 5 jours)
Élection	11 avril 1924
Réélection	29 avril 1928; 1er mai 1932
Circonscription	Seine-et-Oise
Législature	XIIIe, XIVe et XVe (Troisième République)
Groupe politique	RRRS
	1er juin 1906 – 7 décembre 1919; (13 ans, 6 mois et 6 jours)
Élection	6 mai 1906
Réélection	24 avril 1910; 10 mai 1914
Circonscription	Seine-et-Oise
Législature	IXe, Xe et XIe (Troisième République)
Groupe politique	RRRS
Ministre des Colonies
	26 novembre 1933 – 9 janvier 1934; (1 mois et 14 jours)
Gouvernement	Chautemps II
Prédécesseur	François Piétri
Successeur	Lucien Lamoureux
	6 septembre 1933 – 26 octobre 1933; (1 mois et 20 jours)
Gouvernement	Daladier I
Prédécesseur	Albert Sarraut
Successeur	François Piétri
Vice-président du conseil et ministre de la Justice
	26 octobre 1933 – 26 novembre 1933; (1 mois)
Président	Paul Doumer
Gouvernement	Sarraut
Législature	XVe (Troisième République)
Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale
	3 juin 1932 – 31 janvier 1933; (7 mois et 28 jours)
Gouvernement	Herriot III; Paul-Boncour
Prédécesseur	Pierre Laval
Successeur	François Albert
Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts
	14 juin 1914 – 16 novembre 1917; (3 ans, 5 mois et 2 jours)
Gouvernement	Viviani I; Viviani II; Briand V; Briand VI; Ribot V; Painlevé I
Biographie
Date de naissance	20 février 1875
Lieu de naissance	Bordeaux
Date de décès	6 mai 1936 (à 61 ans)
Lieu de décès	Neuilly-sur-Seine
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Albert Dalimier, né le 20 février 1875 à Bordeaux (Gironde) et mort le 6 mai 1936 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un homme politique français

Présentation

Président de la Ligue de propagande radicale et radicale-socialiste, il devient l'un des six vice-présidents du comité exécutif du Parti républicain, radical et radical-socialiste (PRRRS) le 19 décembre 1905^[1]
Député radical (PRRRS) de Seine-et-Oise de 1906 à 1919 et de 1924 à 1936
Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts du 14 juin 1914 au 16 novembre 1917 dans les gouvernements René Viviani (1), René Viviani (2), Aristide Briand (5), Aristide Briand (6), Alexandre Ribot (5) et Paul Painlevé (1)
Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale du 3 juin 1932 au 31 janvier 1933 dans les gouvernements Édouard Herriot (3) et Joseph Paul-Boncour

« La seule réponse à faire aux revendications linguistiques bretonnes, c’est d’emprisonner tous ceux qui les formulent. (discours à Tréboul le 11 septembre 1932) »

Ministre des Colonies du 6 septembre au 26 octobre 1933 dans le gouvernement Édouard Daladier (1)
Ministre de la Justice et vice-président du Conseil du 26 octobre au 26 novembre 1933 dans le gouvernement Albert Sarraut (1)
Ministre des Colonies du 26 novembre 1933 au 9 janvier 1934 dans le gouvernement Camille Chautemps (2). Impliqué dans l'affaire Stavisky pour avoir incité les compagnies d'assurance à souscrire des bons du Crédit municipal de Bayonne^[2], il démissionne.
Exclu du PRRRS le 13 mai 1934^[3]
Franc-maçon de la loge « Les Philanthropes réunis », Paris.

Il est le père de Simone Dalimier (1904-2000), agrégée d'anglais^[4].

Annexes

Sources

« Albert Dalimier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
« Albert, François, Marie Dalimier », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le 4 février 2021)

Liens externes

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Notes et références

↑ Bulletin du Parti républicain radical et radical-socialiste : organe officiel du comité exécutif, 29 décembre 1905, p. 2.
↑ Christian Delporte, La III^e République de Poincaré à Paul Reynaud, Pygmalion 1998, p. 263.
↑ L'Express du Midi 14 mai 1934, page 1.
↑ Noemí Pizarroso López, « La carrière de Marinette Dambuyant, professeure de philosophie, psychologue et indianiste dans l’ombre d’Ignace Meyerson », Revue d’histoire des sciences humaines, 35, 2019, p. 151-181.

[1] Bulletin du Parti républicain radical et radical-socialiste : organe officiel du comité exécutif, 29 décembre 1905, p. 2.

[2] Christian Delporte, La III^e République de Poincaré à Paul Reynaud, Pygmalion 1998, p. 263.

[3] L'Express du Midi 14 mai 1934, page 1.

[4] Noemí Pizarroso López, « La carrière de Marinette Dambuyant, professeure de philosophie, psychologue et indianiste dans l’ombre d’Ignace Meyerson », Revue d’histoire des sciences humaines, 35, 2019, p. 151-181.

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