Élections générales britanniques de 1959
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| Élections générales britanniques de 1959 | ||||||||||||||
| Type d’élection | Élections législatives | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Postes à élire | 630 membres du Parlement | |||||||||||||
| Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
| Inscrits | 35 397 304 | |||||||||||||
| Votants | 27 862 738 | |||||||||||||
78,71 %[1]  1,9
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| Votes exprimés | 27 862 652 | |||||||||||||
| Blancs et nuls | 86 | |||||||||||||
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Parti conservateur – Harold Macmillan | |||||||||||||
| Voix | 13 750 875 | |||||||||||||
| 49,35 % |  0,4
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| Sièges obtenus | 365 | 20
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Parti travailliste – Hugh Gaitskell | |||||||||||||
| Voix | 12 216 172 | |||||||||||||
| 43,84 % | 2,5
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| Sièges obtenus | 258 | 19
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Parti libéral – Jo Grimond | |||||||||||||
| Voix | 1 640 760 | |||||||||||||
| 5,89 % | 3,2
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| Sièges obtenus | 6 | 
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| Résultats par circonscription électorale | ||||||||||||||
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| Répartition des sièges | ||||||||||||||
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| Premier ministre du Royaume-Uni | ||||||||||||||
| Sortant | Nommé | |||||||||||||
| Harold Macmillan Parti conservateur |
Harold Macmillan Parti conservateur | |||||||||||||
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Les élections générales britanniques de 1959 se sont déroulées le jeudi .
Elles aboutissent à la troisième victoire d'affilée du Parti conservateur, après les élections de 1951 et 1955. Les travaillistes sont désormais à plus de 100 sièges derrière les conservateurs.
Résultats[modifier | modifier le code]
| Inscrits | 35 397 304 | |||||
| Abstentions | 7 534 566 | 21,29 % | ||||
| Votants | 27 862 738 | 78,71 % | ||||
| Bulletins enregistrés | 27 862 738 | |||||
| Bulletins blancs ou nuls | 86 | 0 % | ||||
| Suffrages exprimés | 27 862 652 | 100 % | 630 sièges à pourvoir | |||
| Liste | Tête de liste | Fonction | Suffrages | Pourcentage | Sièges acquis | Var. |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Parti conservateur | Harold Macmillan | Premier ministre du Royaume-Uni Chef du Parti conservateur |
13 750 875 | 49,35 % | 365 / 630 |
+20 |
| Parti travailliste | Hugh Gaitskell | Chef du Parti travailliste Chef de l'opposition officielle |
12 216 172 | 43,84 % | 258 / 630 |
−19 |
| Parti libéral | Jo Grimond | Chef du Parti libéral | 1 640 760 | 5,89 % | 6 / 630 |
= |
| Sans étiquette | Néant | 21 610 | 0,08 % | 1 / 630 |
+1 | |
| Autres listes | Néant | 233 235 | 0,84 % | 0 / 630 |
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Analyse[modifier | modifier le code]
Pour la seconde fois consécutive, le parti au pouvoir réussi à gagner des sièges par rapport à l'élection précédente.
Pour la première fois depuis les élections générales de 1929, le Parti libéral parvient à gagner des voix, même s'il ne concrétise pas ses résultats en sièges[3]. Pour cela, le parti avait présenté plus du double de candidats par rapport aux élections précédentes[4]. Cela s'explique en grande partie par le fait que le scrutin uninominal majoritaire à un tour défavorise les petits partis[5]. Quant au Parti travailliste, il perd des sièges pour la quatrième fois de suite depuis les élections générales de 1950[6]. Le Parti travailliste a notamment été desservi par ses divisions internes mais aussi par son programme où les nombreuses nationalisations prévues ont pu avoir un effet repoussoir pour l'électorat, de l'aveu même de Hugh Gaitskell lors du congrès annuel du parti à Blackpool en novembre 1959[7].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les résultats du président de la Chambre des communes Harry Hylton-Foster ainsi que du Parti national-libéral sont comptabilisés pour le Parti conservateur.
Références[modifier | modifier le code]
- (en) « General Election Results 1885-1979 » [archive du ], sur election.demon.co.uk (consulté le ).
- (en) « General Election, 8th October 1959 » [archive du ], sur www.politicsresources.net (consulté le ).
- Cadart 1960, p. 336.
- Cadart 1960, p. 338.
- Cadart 1960, p. 337.
- Cadart 1960, p. 350.
- Cadart 1960, p. 361.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jacques Cadart, « Les élections générales du 8 octobre 1959 en Grande-Bretagne et la crise du Parti Travailliste », Revue française de science politique, vol. 10, no 2, , p. 335-365 (ISSN 0035-2950, e-ISSN 1950-6686, JSTOR 43114369, lire en ligne, consulté le ). .
