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Année sans été

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Vue satellite de la caldeira du Tambora dont l'éruption déclencha l'année sans été.

L’année sans été désigne l'année 1816, pendant laquelle des perturbations sévères du climat détruisent les récoltes en Europe occidentale et centrale, dans l'Est du Canada et dans le Nord-Est des États-Unis, et dans une grande partie de la Chine. L'historien John D. Post y voit « la dernière grande crise de subsistance dans le monde occidental »[1]. L'année 1816 est également surnommée l' année du mendiant en Allemagne[2] et l'année du maquereau aux États-Unis[3].

L’année sans été est la première de trois années d'un hiver volcanique principalement du à l'éruption du volcan indonésien Tambora en 1815. Durant l'été 1816, aux latitudes tempérées de l'hémisphère nord, l'ensoleillement est quasiment nul, les moyennes de températures sont jusqu'à 3 degrés en dessous des normales, et des pluies diluviennes s'abattent sur certaines régions. Les céréales et la vigne ne murissent pas, les pommes de terre pourrissent à même le sol. Cette situation entraînent des famines, des émeutes et troubles sociaux, et des épidémies de maladies comme le typhus.

Contexte[modifier | modifier le code]

a) cycles solaires avec minimum de Dalton, b) températures pour le centre de l'Angleterre (CET), c) températures moyennes pour l'hémisphère nord. Sur ce dernier on voit nettement l'anomalie de 1816.

L'année sans été s'inscrit dans le contexte de la phase finale du petit âge glaciaire, période de climat froid allant du XIVe siècle à la fin du XIXe siècle, et dont les causes restent indéterminées. Par ailleurs l'activité solaire est particulièrement faible depuis 1800 environ (minimum de Dalton)[4].

Le contexte dans lequel survient l'année sans été est donc déjà marqué par une diminution notable des températures et une situation agricole difficile. De plus, l'Europe sort tout juste des guerres napoléoniennes qui ont ravagé certaines régions et engendré de la pauvreté[5].

Causes[modifier | modifier le code]

Dépôts sulfurés mesurés dans une carotte prélevée au Groenland. Le pic de 1816 correspond à l'éruption du Tambora, les carottes ont révélé un pic antérieur en 1810 correspondant à une perturbation consécutive à l'éruption d'un volcan inconnu en 1809[6].

L'« année sans été » est principalement due à l'éruption volcanique du Tambora s'étant produite du 5 au sur l'île de Sumbawa dans les Indes orientales néerlandaises (actuelle Indonésie)[7], éjectant dans l'atmosphère de grandes quantités de poussière volcanique et d'aérosols sulfurés[8].

D'autres volcans sont en activité à des dates voisines :

Ces autres éruptions avaient déjà produit une quantité substantielle de poussières atmosphériques mais dont l'influence sur le climat est bien moindre, car éjectées beaucoup moins haut et de façon plus diluée dans le temps. Comme il arrive souvent à la suite d'une éruption volcanique massive, les températures diminuent dans le monde entier, la lumière du soleil étant partiellement bloquée par les aérosols présent dans la stratosphère[9].

Description[modifier | modifier le code]

Prélude : hiver doux en Amérique du Nord[modifier | modifier le code]

L'été calamiteux 1816 fut précédé par des conditions clémentes lors du mois de sur le Nord-Est des États-Unis qui auraient laissé augurer d'une bonne année. L'explication météorologique de ce faux espoir est liée au vortex polaire. En effet, un différentiel de température s'était créé au niveau de la stratosphère. La stratosphère au-dessus du pôle nord était restée froide à cause de la nuit polaire tandis que la stratosphère au-dessus des latitudes moyennes s'était réchauffée à cause de l'absorption du rayonnement solaire par les fines particules en suspension[10]. Ceci provoqua un effet inverse du réchauffement stratosphérique soudain au-dessus de l'Arctique. Ce dernier provoque un temps glacial sur le Nord-Est des États-Unis, alors qu'au contraire, l'hiver fut plus doux que la normale.

Début d'été calamiteux[modifier | modifier le code]

Les perturbations climatiques inhabituelles de 1816 eurent l'effet le plus grand sur le Nord-Est des États-Unis, les provinces maritimes du Canada et l'Europe du Nord. Habituellement, la fin du printemps et l'été dans le Nord-Est des États-Unis sont relativement doux : les températures quotidiennes moyennes sont d'environ 20 à 25 °C et les températures minimales descendent rarement au-dessous de °C. La neige d'été est extrêmement rare, bien qu'en mai des rafales de neige puissent se produire quelquefois.

En , pourtant, le gel détruisit la plupart des récoltes qui avaient été plantées et en juin deux grands blizzards dans l'Est du Canada et en Nouvelle-Angleterre entraînèrent de nombreux décès. Ce sont presque trente centimètres de neige qui furent observés dans la ville de Québec début juin. Les 5 et , un puissant front froid balaya le Nord-Est des États-Unis. Avant le passage de la tempête, il régnait des conditions caniculaires à Boston où il faisait de l'ordre de 34 °C et à l'arrière du front, il neigea et de fortes gelées se produisirent[11],[12]. Ce front froid engendra un violent blizzard où la visibilité fut réduite à moins de cent mètres. Ceci fut à l'origine de récits où des écoliers à Annsville (New York) eurent à marcher près d'une lieue pour rejoindre leurs domiciles pieds nus dans la neige et furent victimes de gelures[13]. En juillet et août, on vit de la glace sur les lacs et les rivières aussi loin vers le sud qu'en Pennsylvanie. Même si les fermiers au sud de la Nouvelle-Angleterre réussirent tout de même à amener quelques récoltes à maturité, le prix des denrées alimentaires augmenta sensiblement. Le prix d'un boisseau de blé passait de $ 1,50 à $ 2,75 à la fin de l'année 1816. De même, le prix du maïs passait de $ 1,35 à $ 1,75 le boisseau[14].

Les tableaux météorologiques de l'Observatoire de Paris font état de 25 jours de ciel couvert ou très nuageux pour seulement 5 jours de beau temps en juin, 10 jours de pluie, 18 jours de ciel couvert ou très nuageux et 3 jours de beau temps en juillet, 6 jours de pluie, 20 jours ciel couvert ou très nuageux et 5 jours de beau temps en août 1816[15].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Famines et révoltes[modifier | modifier le code]

À la suite de cette série d'éruptions volcaniques, et surtout celle du Tambora, les récoltes furent très mauvaises, et ce dans de nombreuses régions du monde. En Amérique, beaucoup d'historiens parlent de l'« Année sans été » comme d'une motivation essentielle pour le mouvement vers l'Ouest et le peuplement rapide de ce qui est maintenant le Middle-West américain. Ce sont alors des dizaines de milliers de fermiers qui partirent pour le Middle-West septentrional (qui constituait alors le Territoire du Nord-Ouest), où ils espéraient trouver un sol plus riche et de meilleures conditions de croissance pour la végétation.

L'Europe, qui ne s'était pas encore rétablie des guerres napoléoniennes, connut une famine. Des émeutes de subsistance éclatèrent en Grande-Bretagne et en France, et des magasins de grains furent pillés. La violence fut la pire en Suisse, pays privé d'accès à la mer, où la famine força le gouvernement à déclarer l'état d'urgence. La pauvreté des récoltes 1816 et 1817 provoqua une telle misère dans les campagnes que plus de 2 000 émigrants quittèrent la Suisse (en particulier le canton de Fribourg) pour le Brésil, fondant en 1819 la ville de Nova Friburgo sur des terres octroyées par le roi Jean VI de Portugal[16],[17]. Parmi ces émigrants, un sur cinq périt durant le voyage. Des tempêtes d'une rare violence, une pluviosité anormale avec débordement des grands fleuves d'Europe (y compris le Rhin) sont attribuées à l'événement, tout comme un épisode de gel survenu en .[réf. nécessaire]

L'éruption du Tambora donna aussi en Hongrie un exemple de neige marron. L'Italie connut quelque chose d'analogue, avec de la neige rouge qui tomba tout au long de l'année. On croit que la cause en était la cendre volcanique contenue dans l'atmosphère[18].

En Chine, les températures exceptionnellement basses de l'été et des trombes d'eau furent désastreuses pour la production de riz dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest du pays, avec comme résultat une famine générale. Fort Shuangcheng, aujourd'hui dans la province de Heilongjiang, signala que des champs avaient été ravagés par le gel et qu'en conséquence les conscrits désertaient. Des chutes de neige en été se produisirent en différents endroits dans les provinces de Jiangxi et d'Anhui, toutes les deux dans le Sud du pays. À Taïwan, pourtant sous un climat tropical, on vit de la neige à Hsinchu et à Miaoli, et du gel à Changhua.

Dans un documentaire de la BBC[19], on estime que les taux de mortalité en 1816 ont été deux fois supérieurs à la moyenne habituelle, avec au total environ deux cent mille morts au niveau mondial.

La capacité de déplacement a aussi été affectée, car de nombreux chevaux ont été abattus pour être mangés et à cause de la pénurie de fourrage et d'avoine. A la recherche d'une alternative à la traction animale, Karl Von Drais contribue à l'invention du vélo[20].

Témoignages : la misère à Heiligenstein[modifier | modifier le code]

Inscription sur un mur rappelant la terrible année 1816.

Sur le mur d'une maison à Heiligenstein, en Alsace, il est inscrit :

« Im Jahr 1817 ist diese Hütte gebauet worden, in welchem Jahr man für ein Furtel Waißen bezahlte 120 fr für ein Sack Erdapfel 24 fr für ein Ohmen Wein 100 fr. Jacob Stiedel. »

« En l'année 1817 cette chaumière a été construite ; cette année-là on payait 120 francs pour une mesure de froment, 24 francs pour un sac de pommes de terre, 100 francs pour un Ohmen (50 litres) de vin. Jacob Stiedel. »

Léonard Nebinger, alors maire de Heiligenstein (Bas-Rhin), raconte dans ses mémoires[21] :

« 1817 fut une année d'une invraisemblable cherté. Le quart de blé valait 150 francs. Il y eut peu de vin et il était aigre. Huit jours avant les vendanges la neige tomba jusqu'à la hauteur d'une moitié de chaussure, si bien qu'en grand nombre les ceps se brisèrent et que de nombreux arbres sur le ban de la commune et dans la forêt rompirent sous la neige. Cette année-là on ne put travailler le sol des vignes tant il avait plu. Dans ce trimestre de disette un ohmen de Klevener de 1811 valait 80 francs, un quarteau de blé 150 francs, un sac de pommes de terre 24 francs, une mesure de haricots de 15 à 16 sous. Les paysans sur le marché n'arrivaient plus à savoir ce qu'ils devaient demander, si bien que plus d'une fois, quand ils avaient exagéré, les gens renversaient ce qu'ils avaient sur leur étalage et les pauvres, qui se tenaient derrière eux le leur volaient, imités souvent par les gradés allemands qui étaient encore dans la région[22]. Les pauvres allaient en forêt, dans les coupes, cueillaient des herbes, les faisaient cuire, les hachaient comme du chou et les mangeaient. Mais tout ce qu'on arrivait à manger cette année-là ne nourrissait pas, si bien que les gens avaient encore faim une heure après. Bien des gens périrent d'inanition dans les environs de Strasbourg et l'on trouva deux enfants morts dans un champ de trèfles où ils avaient mangé de jeunes pousses[23]. »

L'année suivante, la météo s'améliore. Nebinger écrit alors :

« 1818 ein Freudenjahr, es gab ein grosser Herbst und sehr gut. »

« 1818 une excellente année avec un automne parfait[24]. »

Influence sur les arts[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Les cendres et les aérosols sulfatés présents dans la stratosphère font plusieurs fois le tour de la Terre, causant, lors des étés 1815 et 1816, des ciels jaunâtres et des couchers de soleil rougeoyants qui vont influencer les artistes de l'époque. Tout d'abord dans le domaine de la peinture, tel est le cas de William Turner avec notamment ses tableaux antiques (Didon construisant Carthage ou l'Ascension de l'Empire carthaginois et le Déclin de l'empire carthaginois) dont la composition est centrée sur des couchers de soleil, de Caspar David Friedrich dont les atmosphères romantiques s'inspirent des cieux tourmentés du nord de l'Allemagne, ou encore de John Crome qui peint des moulins à vent devant des ciels lugubres et jaunâtres[25],[26].

Littérature[modifier | modifier le code]

L'éruption du Tambora influence fortement la littérature britannique. En effet, Lord Byron, Percy Shelley et Mary Shelley passent l'été 1816 en Suisse. Les pluies continuelles les obligent à rester enfermés à longueur de journée dans la villa Diodati qu'ils ont loué au bord du lac Léman, ce qui les rend d'humeur morose. Ils se livrent ainsi à des concours de poésie ou d'écriture de nouvelles, notamment sur le thème des fantômes alors à la mode. Les deux premiers produiront ainsi certaines de leurs œuvres les plus connues, notamment le poème Darkness (« Ténèbres ») ainsi que le premier jet de la nouvelle Le Vampire. Mary Shelley sera elle inspirée par l'atmosphère lugubre et commencera la rédaction de son Frankenstein ou le Prométhée moderne[27].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. John Dexter Post, The Last Great Subsistence Crisis in the Western World, Johns Hopkins University Press, 1977.
  2. Olivier Postel-Vinay, Sapiens et le climat: une histoire bien chahutée, les Presses de la Cité, coll. « La cité », (ISBN 978-2-258-20093-7)
  3. (en) Karen E. Alexander, William B. Leavenworth, Theodore V. Willis et Carolyn Hall, « Tambora and the mackerel year: Phenology and fisheries during an extreme climate event », Science Advances, vol. 3, no 1,‎ (ISSN 2375-2548, PMID 28116356, PMCID PMC5242558, DOI 10.1126/sciadv.1601635, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Stefan Brönnimann, Jörg Franke, Samuel U. Nussbaumer et Heinz J. Zumbühl, « Last phase of the Little Ice Age forced by volcanic eruptions », Nature Geoscience, vol. 12, no 8,‎ , p. 650–656 (ISSN 1752-0894 et 1752-0908, DOI 10.1038/s41561-019-0402-y, lire en ligne, consulté le )
  5. Gillen D'Arcy Wood et Philippe Pignarre, L'année sans été: Tambora, 1816 le volcan qui a changé le cours de l'histoire, la Découverte, (ISBN 978-2-7071-9108-3)
  6. (en) Dai, J., Mosley-Thompson, E.; Thompson, L. G. (1991). « Ice core evidence for an explosive tropical volcanic eruption six years preceding Tambora ». Journal of Geophysical Research (Atmospheres) 96 (D9): 17361–17366
  7. (en) Robert Evans, « Blast from the Past », sur Smithsonian Magazine, .
  8. « « L’année sans été » : 1816, lorsqu'un volcan bouleversa le monde », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, (consulté le )
  9. (en) Chaochao Gao, Alan Robock et Caspar Ammann, « Volcanic forcing of climate over the past 1500 years: An improved ice core‐based index for climate models », Journal of Geophysical Research: Atmospheres, vol. 113, no D23,‎ (ISSN 0148-0227, DOI 10.1029/2008JD010239, lire en ligne, consulté le )
  10. Année sans été 1816, p. 32
  11. Tambora, p. 203
  12. Année sans été 1816, p. 59
  13. Tambora, p. 200
  14. Année sans été 1816, p. 238
  15. « Climat : 1816, l’année sans été », meteofrance.fr, (consulté le )
  16. Martin Nicoulin (préf. Pierre Chaunu), La genèse de Nova Friburgo : émigration et colonisation suisse au Brésil : 1817-1827, Fribourg, Éditions universitaires, coll. « Etudes et recherches d'histoire contemporaine. Série historique » (no 2), , 3e éd. (1re éd. 1973), 364 p. (lire en ligne)
  17. « 1819 : Première émigration pour le Brésil » (consulté le )
  18. Pouillet, Elémens de physique expérimentale et de météorologie, Béchet, (lire en ligne)
  19. (en-GB) « BBC Radio 4 - In Our Time, 1816, the Year Without a Summer » Accès libre, sur BBC, (consulté le )
  20. « https://www.lanouvellerepublique.fr/thouars/un-volcan-a-l-origine-de-l-invention-du-velo », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
  21. Cité par Friedrich Hecker, Die Stadt Barr von der Französischen Revolution bis auf unsere Tage, Strassburger Druckerei und Verlagsanstalt, 1911.
  22. Après Waterloo et la chute de Napoléon, les Alliés avaient occupé plusieurs années l'Alsace jusqu'au paiement complet de l'indemnité de guerre.
  23. Voici l'original en allemand : „1817 war ein merkwürdiges Teuerungsjahr. Es galt das Viertel Weitzen 15o francs. Es bat wenig Wein gegeben und sauer. Ungefâhr 8 Tag vor Herbst fiel einen halben Schuh hoch Schnee, so dass viele RebstOcke zerrissen,') viele Bàume im Banne und Wald zerrissen vom Schnee, die Reben wurden in diesem Jahr gar nicht gehackt wegen dem vielen Regenwetter. Im magern Vierteljahr galt ein Ohmen 181 fer Klevner 8o Franken, ein Viertel Weitzen 15o Franken, ein Sack voll Erdâpfel 24 Franken, ein Messel Bohnen 15 bis 16 sols; die Bauern auf dem Markte wussten endlich nicht mehr, was sie fordern wollten, so dass mehrere Mal, wenn sie die Sachen überforderten, die Leute es ihnen ausschütteten und so das arme Volk, das immer hinten dran stund, es ihnen raubte, welches auch durch die Obersten der deutschen Viilker, welche noch immer im Land waren, mehrmals geschah. Die armen Leute gingen in den Wald in die Couppen, suchten Krâuter, kochten und zerhackten sie wie Kohl und assen sie. Alles Essen, was man in diesem Jahre aB, hatte keine Kraft, und wann man gegessen hatte, so hatte man eine Stunde darauf wieder Hunger. Es starben viele Leute in der Gegend von StraBburg aus Mangel an Nahrung, zwei Kinder fand man todt auf einem Kleestück, sie hatten jungen Klee gegessen.
  24. [Heiligenstein : 1817, année de famine, par Marie-Anne Hickel, in Société d’Histoire et d’Archéologie de Dambach-la-Ville, Barr et Obernai, Année 1976, p. 118]
  25. (en) C. S. Zerefos, V. T. Gerogiannis, D. Balis et S. C. Zerefos, « Atmospheric effects of volcanic eruptions as seen by famous artists and depicted in their paintings », Atmospheric Chemistry and Physics, vol. 7, no 15,‎ , p. 4027–4042 (ISSN 1680-7316, DOI 10.5194/acp-7-4027-2007, lire en ligne, consulté le )
  26. Alain Corbin, Terra incognita: une histoire de l'ignorance, XVIIIe-XIXe siècle, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-44931-3)
  27. (en) Emily W. Sunstein, Mary Shelley: romance and reality, Johns Hopkins University Press, (ISBN 978-0-8018-4218-4)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Richard B. Stothers, « The Great Tambora Eruption in 1815 and Its Aftermath », Science, vol. 224, no 4654,‎ , p. 1191-1198 (DOI 10.1126/science.224.4654.1191).
  • Emmanuel Le Roy Ladurie, Histoire humaine et comparée du climat II : disettes et révolutions (1740-1860), Paris, 2006.
  • L'an de misère au val de Bagnes, 1816-1916 : travail présenté à l'assemblée de la "Société d'histoire du Valais romand" à Martigny-ville, le / Gabbud, Maurice In: Annales valaisannes. [Sér. 1], Grandes annales, 1916, vol. 1, no. 1, p. 12-25.doc.rero.ch
  • Gillen D' Arcy Wood, L'année sans été, 2016, 304 p (ISBN 9782707191083).
  • [Tambora] (en) Gillen d'Arcy Wood, Tambora : The Eruption that Changed the World, Princeton University Press, , 293 p. (ISBN 978-0-691-15054-3, BNF 44490366)
  • [Tambora F] (en) Gillen d'Arcy Wood (trad. Philippe Pignarre), L'Année sans été : Tambora. 1816. Le volcan qui a changé le cours de l'histoire, La Découverte, , 304 p. (ISBN 978-2-7071-9108-3, BNF 45135093)
  • [Année sans été 1816] (en) William K. Klingaman et Nicholas P. Klingaman, The Year Without Summer : 1816 and the Volcano That Darkened the World and Changed History, Macmillan, , 338 p. (ISBN 978-0-312-67645-2, BNF 43637010)
  • Danièle Caloz, « Le Valais face à une catastrophe climatique », Passé simple, no 63,‎ , p. 20-22.

Radiographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]