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Courdimanche

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Courdimanche
Courdimanche
Le château d'eau visible à plusieurs kilomètres
à la ronde.
Blason de Courdimanche
Blason
Courdimanche
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité CA de Cergy-Pontoise
Maire
Mandat
Sophie Matharan
2022-2026
Code postal 95800
Code commune 95183
Démographie
Gentilé Courdimanchois
Population
municipale
6 816 hab. (2021 en augmentation de 2,08 % par rapport à 2015)
Densité 1 230 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 00″ nord, 2° 00′ 00″ est
Altitude 150 m
Min. 95 m
Max. 160 m
Superficie 5,54 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Vauréal
Législatives 10e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Courdimanche
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Courdimanche
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Courdimanche
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Courdimanche
Liens
Site web http://www.ville-courdimanche.fr

Courdimanche est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.

La ville se trouve à 30 km au nord-ouest de Paris (Notre-Dame) dans le département du Val-d’Oise. Son emplacement géographique offre une attractivité de par sa proximité de la capitale et son accessibilité pour tout type de transports.

Ses habitants sont appelés les Courdimanchois.

Géographie[modifier | modifier le code]

La partie la plus ancienne du village est située sur une colline. Courdimanche est visible de loin grâce à son château d'eau. La partie la plus récente est située en contrebas et dispose d'un golf. Jouxtant Cergy-le-Haut, Courdimanche dispose du RER de la gare de Cergy-le-Haut à quelques minutes. Depuis le début des années 2000, la ville connait une explosion démographique due à une urbanisation plus tardive que celle des communes environnantes.

Courdimanche compte 5 quartiers :

  • Le village, quartier historique
  • Le quartier des Croizettes, réunit les résidences sociales et le quartier pavillonnaire
  • Le quartier de la Louvière, centre de la Ville
  • Le quartier du Golf, zone pavillonnaire
  • ZAC du Bois d’Aton, nouveau quartier écologique.

Localisation[modifier | modifier le code]

Appartenant à l’agglomération de Cergy-Pontoise, comptant treize communes, Courdimanche est située à la limite du parc naturel régional du Vexin français. La ville est limitrophe avec Menucourt, Cergy, Vauréal, Boisemont et Puiseux-Pontoise.

Communes voisines[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Courdimanche
Sagy Puiseux-Pontoise Cergy
Sagy
Menucourt
Courdimanche Cergy
Menucourt Boisemont Vauréal

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier

Située à la sortie 13 et à environ 40 km de Paris, Courdimanche bénéficie de l'autoroute A15 et de la RN 14 qui devient la RD 14 et continue vers Magny-en-Vexin et Rouen, en voie rapide à deux fois deux voies sur une grande partie de son parcours francilien.

Depuis le 21 mars 2009, Courdimanche est doté d'un système de vélopartage appelé VélO2 qui permet une liaison avec l'ensemble de Cergy-Pontoise.

Transports en commun

On accède à Courdimanche, qui se situe en zone 5, par le RER A, à la station terminus de Cergy-le-Haut.
Les trains du RER A circulent toutes les 10 min du lundi au vendredi et toutes les 20 min le week-end[1].
Le schéma directeur du RER A[2] prévoit un renforcement de la fonction de terminus sur le territoire de Courdimanche.

Les transports urbains sont assurés par le réseau de bus Cergy-Pontoise Confluence (qui a remplacé la STIVO en 2024) le réseau de l'agglomération de Cergy-Pontoise, dont 2 lignes régulières desservent Courdimanche.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records PONTOISE - AERO (95) - alt : 87m, lat : 49°05'25"N, lon : 2°01'42"E
Records établis sur la période du 01-11-1946 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,4 3,2 4,8 8,2 11 12,9 12,8 10 7,7 4,4 2,1 6,7
Température moyenne (°C) 4,3 4,8 7,6 10,2 13,6 16,7 18,9 18,8 15,5 11,9 7,5 4,7 11,2
Température maximale moyenne (°C) 7 8,2 12 15,6 19 22,3 24,9 24,9 21 16 10,7 7,4 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−17,8
17.01.1985
−15,4
07.02.12
−11,1
13.03.13
−4,6
12.04.1986
−1,6
06.05.19
1
05.06.1991
4
01.07.1960
3,1
26.08.18
−0,6
20.09.1952
−5,2
28.10.03
−10,2
24.11.1998
−16
07.12.1969
−17,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
05.01.1999
20
27.02.19
25,6
31.03.21
29,3
18.04.1949
32,5
27.05.05
37,1
27.06.11
41,6
25.07.19
39,2
12.08.03
35,5
08.09.23
28,8
01.10.11
21,7
01.11.14
17,4
07.12.00
41,6
2019
Précipitations (mm) 54,1 45,9 46,9 43,9 59,8 50,2 51,6 55,4 46,7 58,2 54,8 68,3 635,8
Source : « Fiche 95078001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Au , Courdimanche est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Cordomange en 1248, Curai dominica en 1249[14], Curia dominica en 1337.

Le nom de la commune provient du bas latin curtis dominica, « le domaine du seigneur », « la demeure du maître ».

Histoire[modifier | modifier le code]

La découverte d'outils sur le site permet d'affirmer que Courdimanche était habité au néolithique[15],[16].

À l'époque gauloise l'oppidum de Courdimanche aurait été un centre religieux où les druides perpétraient des sacrifices[17],[18].
Les Romains construisent sur cette colline un temple dédié à Apollon à partir duquel on pouvait communiquer avec deux autres montagnes sacrificielles ; le mont Mercure (Montmartre) à l'est et le mont Jupiter (Montjavoult) à l'ouest[16],[18].

En 2009, lors des travaux pour la création de la gendarmerie, les archéologues ont découvert des traces d'un habitat gallo-romain[19],[20].

Par la suite, les moines de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise, fondent une chapelle, puis une église, sous le vocable Saint-Martin[16].

Au début du Moyen Âge, le territoire est divisé entre les seigneurs de Courdimanche, vassaux des comtes de Meulan, l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et l'abbaye Notre-Dame du Bec qui sera propriétaire de l’église et du village jusqu’à la Révolution[15].

En 1160, Courdimanche appartient aux seigneurs Mauvoisin, barons de Rosny[21]. par le mariage de Raoul IV Mauvoisin avec Agnès d'Aulnay, veuve de Guillaume III de Garlande[22]. La seigneurie passe, en 1217, aux mains de Guy III Mauvoisin et en 1248 à Guy IV Mauvoisin.

Au cours du XIIe siècle, Courdimanche est fortifiée afin de protéger le village des incursions des barbares.
Au XIIIe siècle l'abbaye Saint-Martin de Pontoise créée au Hazay, au lieudit « les friches aux malades », une léproserie[23],[24].

Durant la guerre de Cent Ans, le village subit plusieurs assauts et est pris par les Anglais, une première fois en 1429 et une seconde en 1433[25], ou les godons prennent, pillent et brulent Courdimanche, Lieux et Puiseux.

De 1482 à 1709, la seigneurie dépend de la famille de l'Isle[26] qui est également seigneur de Boisemont. Elle est ensuite achetée par Jean-Baptiste Dufour de Villeneuve, chevalier, conseiller du roi, maître des requêtes en son hôtel, intendant de justice, police et finances du Berry[27],[28]

Le un orage causa de gros dégâts à Neuville, et dévasta Jouy-le-Moutier, Vauréal, Boisemont, Courdimanche, Osny, Cergy, Puiseux, et Pontoise.

Circulant en voiture le 27 août 1944, après la libération de Paris, Claire Girard et deux FFI, dont Raymond Berrivin, sont arrêtés au pont de Cergy par une patrouille allemande qui les emmène à Courdimanche. Après un simulacre de procès, les 3 jeunes gens sont condamnés à mort pour terrorisme. L'un d'eux parviendra à s'échapper mais Claire Girard et Raymond Berrivin seront abattus par balles dans le dos[29],[30].

C'est à Courdimanche que se situe l'ancien parc d'attractions Mirapolis, en fonction de 1987 à 1991, qui était dominé par la statue Gargantua détruite en 1995.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[31], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1793 à 1976 du canton de Pontoise de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise, année où elle est rattachée au canton de Cergy. En 1985 un nouveau découpage intervient et la commune intègre le canton de l'Hautil[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[33],[34].

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Vauréal.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription du Val-d'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, aménagée à partir de 1970 par un syndicat communautaire d'aménagement (SCA), puis, en 1984, par un syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) créé en 1984.

L'aménagement de la ville nouvelle étant achevée, celui-ci se transforme en 2004 en communauté d'agglomération, qui a pris la dénomination de communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise et dont Saint-Ouen-l'Aumône est désormais membre.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Pour les échéances électorales de 2007 Courdimanche faisait partie des 82 communes[35] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter. La nouvelle municipalité, élue en mars 2008, a décidé de revenir au vote « papier »[36] dès les élections européennes du 7 juin 2009.

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

Résultats des deuxièmes tours :

Référendums
Élections régionales

Résultats des deuxièmes tours :

Élections cantonales puis départementales

Résultats des deuxièmes tours :

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[52]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1959 Henri Legendre    
1959 1971 Maurice Fumery    
1971 1977 Jacques Dauvergne    
1977 1983 Raymond Guillotin PS  
octobre 1983 mars 1989 Rémy Allain[53],[54] DVD Chef d'entreprise
mars 1989 mars 2001[55] Robert Marseille UDF Vice-président du SAN de Cergy-Pontoise
mars 2001 18 novembre 2004[56] Alain Lahaye RPR puis UMP Cadre bancaire
Démissionnaire
18 novembre 2004 mars 2008 Monique Hervé[57] UMP  
mars 2008[58] 1er octobre 2022[59] Elvira Jaouën[60] ,[61] PS puis DVG Fonctionnaire
Conseillère régionale (2010 → 2021)
Vice-présidente de la CA de Cergy-Pontoise (2008 → 2022)
[62] En cours Sophie Matharan DVG Ancienne directrice d'école
Vice-présidente de la CA de Cergy-Pontoise (2022 → )

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[64].

En 2021, la commune comptait 6 816 habitants[Note 4], en augmentation de 2,08 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
328329381431430428432450436
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
453427452451434503440458414
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
398389382367401408365343350
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5606637257751 5375 8956 4286 5816 610
2018 2021 - - - - - - -
6 6506 816-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin est l'unique monument historique du Val-d'Oise[66], cette église dédiée à saint Martin est située rue Claire-Girard et sur la place Claire-Girard. Fondée pendant la seconde moitié du XIIe siècle, l'édifice est endommagé pendant la guerre de Cent Ans, en 1429, et une seconde fois quelques années plus tard, puis reconstruit partiellement au XVIIe ou XVIIIe siècle. C'est une petite église villageoise rustique, d'un style gothique primitif réduit à sa plus simple expression, avec des baies en plein cintre, un clocher central en bâtière gardant des vestiges d'une corniche à modillons sculptés en masques, avec deux baies abat-son par face, sans colonnettes ni cordons.

De plan cruciforme, l'église se compose d'une nef non voûtée de trois travées accompagnée d'un seul et étroit bas-côté au nord ; d'un transept dont le croisillon sud est incomplet ; d'un chœur carré d'une travée au chevet plat ; et d'une chapelle latérale au nord. Le transept se termine par un pignon au nord et au sud. Exception faite des contreforts du clocher et des chaînages d'angle, tout le bâtiment est construit en moellons noyés dans le mortier ; les façades de la nef étant entièrement recouvertes d'enduit. L'on note l'absence de contreforts pour tous les composants de l'église hormis du clocher, la faible hauteur des murs ne les ayant pas rendu nécessaires. L'entrée se situe sous un porche devant la façade occidentale.

À l'intérieur, le transept, le chœur et la chapelle sont voûtées d'ogives dans le style gothique, mais les arcades autour de la croisée du transept sont en partie en plein cintre, en partie en tiers-point. Des chapiteaux ne restent que des vestiges, sauf à l'entrée du croisillon sud. La plupart des nervures des voûtes, des arcs-doubleaux et des formerets retombent sur des faisceaux de colonnettes. La chapelle latérale ne communique pas avec le croisillon du transept adjacent et est entièrement dépourvue de fenêtres[67],[68]. Le clocher contient une cloche particulièrement ancienne, nommée Marie et fondue en 1554 par Lemaître. Elle est classée monument historique au titre objet[69]. Deux nouvelles cloches, nommées Claire et Apolline, sont installées en 1992.

Autres éléments du patrimoine[modifier | modifier le code]

  • Escaliers de l'église : l'église étant construite sur un promontoire naturel, ayant sans doute servi de poste d'observation et ayant déjà accueilli un temple voué au culte d'Apollon selon la légende, l'on ne peut y accéder que par des escaliers. L'un est situé au sud, à côté de la mairie ; l'autre est situé à l'ouest et part de la place du village[68].
  • Mare Saint-Martin, chemin de la Mare-Saint-Martin : cette mare pavée au sud du village est un aménagement communal du XIXe siècle, servant d'abreuvoir au bétail et de pédiluve aux chevaux. Les mares de ce type ont également été utilisées pour le trempage du chanvre[68].
  • Lavoir dit la mare Bicourt, au bout d'une courte impasse en herbe partant de la rue Vieille-Saint-Martin : ce lavoir depuis longtemps abandonné est devenu méconnaissable. Envahi par la végétation, il attend une potentielle réhabilitation.
  • Le village conserve cinq fermes datant pour la plupart du XVIIIe siècle, dont deux sont encore en exploitation. Les bâtiments s'organisent autour de cours rectangulaires et ne présentent que des murs aveugles sur la rue. Plusieurs fermes possèdent des portails avec des arcs plein cintre[68].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Courdimanche

Les armes de Courdimanche se blasonnent ainsi : « De gueules au chevron d'argent accompagné d'un mont d'or mouvant de la pointe, au chef aussi d'or chargé d'une fleur de lys cousue d'argent. »

Courdimanche au cinéma et à la télévision[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Horaires consultables à partir du site « Transilien - Fiches horaires », sur Transilien (site officiel) (consulté le ).
  2. schéma directeur du RER A
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Courdimanche et Boissy-l'Aillerie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Courdimanche ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  15. a et b Petite histoire de Courdimanche d’après l’ouvrage de M. Parrain (1946)
  16. a b et c Courdimanche sur artetpatrimoine.net
  17. La colline sacrée de Courdimanche
  18. a et b Courdimanche sur topic-topos.com
  19. La villa gallo-romaine
  20. Archéologie & histoire de Courdimanche
  21. Rosny-sur-Seine, Saint Illiers la ville, Rosay, Longues etc. Les Fiefs des Mauvoisins
  22. Une famille de châtelain du département de Seine Saint Denis et de Bondy; les Garlande
  23. Plan de Courdimanche en 1911. La friche aux malades est répertoriée en Section C
  24. [archives.valdoise.fr/ark:/18127/vta52024e129dc8d/daogrp/0#id:1394142159?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=3929.572,-2299.429&zoom=12&rotation=0.000 3P 2279 - Section C, Le Maulu. 1812-1812]
  25. Certaines sources indiquent l'année 1452
  26. Familles de L'Isle (-Adam), de Villiers, & de Villiers de L’Isle-Adam
  27. Courdimanche sur amisduvexinfrancais.fr
  28. Benoît Gonod : Notice historique du château de Villeneuve page 27
  29. Stèles à la mémoire de Claire Girard et Raymond Berrivin
  30. Claire Girard
  31. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  32. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Site du conseil général - Administration du Val-d'Oise
  34. Ministère de la Justice - Conseil départemental de l'accès au droit du Val-d'Oise
  35. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
  36. Retour au vote "papier"
  37. Présidentielles 2002 à Courdimanche
  38. Présidentielles 2007 à Courdimanche
  39. Présidentielles 2012 à Courdimanche
  40. Présidentielles 2017 à Courdimanche
  41. Législatives 2002 à Courdimanche
  42. Législatives 2007 à Courdimanche
  43. Législatives 2012 à Courdimanche
  44. Législatives 2017 à Courdimanche
  45. Référendum du 20 septembre 1992 à Courdimanche
  46. Référendum du 29 mai 2005 à Courdimanche
  47. Élections régionales de 2004 à Courdimanche
  48. Élections régionales de 2010 à Courdimanche
  49. Élections régionales de 2015 à Courdimanche
  50. Cantonales 2008 à Courdimanche
  51. Départementales 2015 à Courdimanche
  52. Monographie de Courdimanche
  53. « Un ancien maire du Val-d'Oise kidnappé et tué », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Perpétuité confirmée pour l'assassin de Rémi Allain sur leparisien.fr
  55. Eric Bureau, « On se bouscule pour succéder au maire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Robert Marseille a présidé jeudi dernier son 137e et dernier conseil municipal. Après « deux ans de réflexion » et avec « quelques regrets », le maire (DVD) de Courdimanche a décidé de ne pas participer aux municipales ».
  56. Éric Bureau, « La surprenante démission du maire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne) « L'UMP Alain Lahaye, élu en 2001 à la tête de cette commune de 6 200 habitants après avoir travaillé pendant six ans aux côtés de l'ancien maire, Robert Marseille, a transmis la semaine dernière sa démission au préfet et annoncé sa décision à son équipe et au personnel municipal ».
  57. « Monique Hervé suppléante d'Axel Poniatowski », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de L'Isle-Adam a révélé le nom de sa suppléante, hier matin, à Vauréal, en présence de l'intéressée, qui occupe les postes de première adjointe au maire de Courdimanche et de vice-présidente du SAN de Cergy-Pontoise depuis les municipales de l'an dernier ».
  58. « Elvira Jaouën (PS) officiellement candidate à Courdimanche », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
  59. Jérôme Cavaretta, « Courdimanche. Elvira Jaouën rendra son écharpe de maire en octobre : Un secret de polichinelle. Elvira Jaouën, la maire (dvg) de Courdimanche, n'ira pas au bout de son mandat. Elle transmettra le flambeau à Sophie Matharan à la rentrée », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Réélue dès le premier tour lors des dernières municipales sans liste concurrente face à elle, la femme de gauche, ancienne membre du PS, passera la main le 1er octobre prochain, transmettant son écharpe de maire à Sophie Matharan, 60 ans, adjointe à la coéducation et à la petite enfance et ancienne directrice d'école ».
  60. Réélue pour le mandat 2014-2020 : Résultat élection municipale 2014 Courdimanche
  61. Jérôme Cavaretta, « Municipales 2020. Courdimanche : Elvira Jaouën, sans rival(e) : La maire (dvg) de Courdimanche (Val-d'Oise) briguera un troisième mandat en mars 2020. Avec la certitude d'être réélue puisque personne n'a osé lui disputer la victoire. », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élue pour la première fois maire de Courdimanche (Val-d’Oise)en 2008 aux dépens de Monique Hervé (Ump), réélue en 2014 face à Antoine Vandaele (Ump), Elvira Jaouën se présentera en mars prochain devant les électeurs avec la certitude de l’emporter. Et pour cause, la maire (dvg, ex-Ps) de Courdimanche sera seule en lice ».
  62. Anaïs Meynier, « Sophie Matharan remplace Elvira Jaouën à la mairie de Courdimanche : Au sein de la majorité depuis huit ans, Sophie Matharan récupère le flambeau d’Elvira Jaouën en cours de route. Tout en s’inscrivant dans la continuité de sa prédécesseur, cette dernière veut faire de la santé et des économies d’énergie ses deux axes politiques prioritaires », VO News,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Professeur des écoles puis directrice de l’établissement Le Ponceau à Cergy durant 25 ans, elle est aujourd’hui retraitée. De quoi lui laisser le temps d’occuper sereinement son nouveau siège, après huit années passées au sein de la majorité municipale. Depuis 2020, Sophie Matharan était également la deuxième adjointe au maire, déléguée à l’éducation et à la petite enfance ».
  63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  64. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  65. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  66. Inscrite aux monuments historiques par arrêté du , Notice no PA00080038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Courdimanche, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 109-110.
  68. a b c et d Véronique Daver et Hautem Bali, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Courdimanche », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 362-364 (ISBN 2-84234-056-6).
  69. « Cloche », notice no PM95000210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  70. Courdimanche vue par Thomas Boissy
  71. L'Incroyable Talent de Courdimanche à l'Olympia
  72. Municipales : Carlos à Cergy Pontoise document INA
  73. Carlos candidat aux municipales de Courdimanche en 1989
  74. Abbé Paul Lieutier, Bourg-la-Reine, essai d'histoire locale, 1913, réédition Le Livre d'histoire, Paris, 2003, p.244/306.p. (ISBN 2-84373-320-0).