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Jean-Marie Brandt

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Jean-Marie Brandt
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (78 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Jean-Marie Brandt, né le à Genève, est un écrivain, poète, et enseignant.

Origines, enfance et famille

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Jean-Marie Brandt naît le [1] à Genève de parents neuchâtelois. Il passe les six premières années de sa vie dans une ferme de Tolochenaz, dans le canton de Vaud[2]. Il devient orphelin de père à l'âge de 15 ans[2].

Il est marié[2] et père de deux enfants[3].

Au terme de ses études secondaires au Collège Champittet[1], conclues en 1966 par une maturité gymnasiale à Genève[3], il étudie le droit et rédige une thèse de doctorat en sciences économiques sur l'Europe[1].

Il obtient en 1990 un doctorat ès sciences économiques pour sa thèse intitulée L'Obligation de réciprocité, pour une position stratégique de la Suisse face à l'Europe de 1992.

Il soutient encore en 2009 une thèse en théologie à l'Université de Lausanne sur l'obsolescence de l'offre religieuse[4],[5].

Parcours professionnel

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Il exerce la profession de banquier, notamment à la Société de banque suisse[3]. Après avoir siégé au comité de direction du Crédit foncier vaudois, il rejoint la Banque cantonale vaudoise (BCV) en 1995 à la suite de la fusion des deux établissements[6]. Il y est responsable du réseau des succursales et de la clientèle privée[6].

Il devient en 1999[1] directeur de l'Administration cantonale des impôts du canton de Vaud, où il a la charge de redresser les finances publiques[6],[7] et mène une réorganisation du service[8]. Il démissionne de ce dernier poste en 2003, à la suite de poursuites judiciaires engagées contre d'anciens dirigeants de la BCV[9], et prend une retraite anticipée en 2005[10].

Parcours littéraire

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Il écrit son premier roman, Le Chat[11], sous le pseudonyme de Jean-Marie Rémy[10].

En 2007, Jean-Marie Brandt publie aux Éditions Slatkine Ténèbres sur le Grand-Saint-Bernard, premier tome d'une suite romanesque en plusieurs volumes[3].

Autres activités

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Il préside la fédération des paroisses catholiques du canton de Vaud[10] de 2001 à 2009[12].

Il donne des cours à l'Université populaire de Lausanne[13].

Publications

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  • Le Fondateur du Rotary (traduction de l'œuvre de James P. Walsh, The Fonder of the Rotary, (ISBN 0-906360-02-1) Scan Books, Grande-Bretagne), Éditions Fima SA, 1982
  • L'Obligation de réciprocité, Pour une position stratégique de la Suisse face à l'Europe de 1992, thèse de doctorat ès sciences économiques, faculté de droit, Université de Neuchâtel (Suisse), Montreux, Imprimerie Corbaz SA, Montreux, 1990
  • Les Atouts de la Suisse face à l'Europe, Lausanne, Éditions Favre SA, 1990[14]
  • Le Chat, (sous le pseudonyme de Jean-Marie Rémy), Vevey, L'Aire, 2002[11]
  • Ténèbres sur le Grand-Saint-Bernard, tome 1, Le Grand-Saint-Bernard des ténèbres, Genève, Éditions Slatkine, 2007[10]
  • Ténèbres sur le Grand-Saint-Bernard, tome 2 Le Vatican des ténèbres, Genève, Éditions Slatkine, 2009[15],[16]
  • L'Obsolescence de l'offre religieuse (thèse de doctorat en théologie), Genève, Éditions Slatkine, 2010
  • La Crise ? Quelle Crise ?, Genève, Éditions Slatkine, 2015[17]
  • Ténèbres sur le Grand-Saint-Bernard, tome 3, suite et fin : le Procès du Vatican, Éditions Slatkine, Genève 2022
  • Revue sillages : de nombreux poèmes
  • C'est l'emploi qu'on assassine, contre la finance-casino, pour une économie au service de l'homme, Saint-Maurice, Éditions Saint-Augustin, 2019[18]

Notes et références

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  1. a b c et d « Jean-Marie Brandt », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
  2. a b et c Gilbert Salem, « Le patron du fisc vaudois a une fibre de poète », 24 heures,‎ , p. 30 (lire en ligne)
  3. a b c et d Gilbert Salem, « La jubilation d'élever les paroles en débat » Accès payant, 24 heures, (consulté le )
  4. Philippe Dumartheray, « Pour l'ex-grand patron vaudois, l'économie se substitue à la religion » (avec photo), 24 heures,‎ , p. 33 (lire en ligne)
  5. Agence de presse internationale catholique, « L’ancien président de la FEDEC-VD devient docteur en théologie », sur cath.ch, (consulté le )
  6. a b et c Yelmarc Roulet, « Un manager nommé à la tête du fisc vaudois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. Michel Zendali, « Le fisc vaudois est malade, il se soigne » (avec photo), L'Hebdo,‎ , p. 29 à 32 (lire en ligne)
  8. Yelmarc Roulet, « Questions à Jean-Marie Brandt, patron du fisc vaudois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. Michel Pont, « Le chef des impôts sacrifié », 24 heures,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  10. a b c et d Gilbert Salem, « Jean-Marie Brandt plonge dans l'antre du Grand-Saint-Bernard », 24 heures,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  11. a et b Gilbert Salem, « Ce redoutable félin antique », 24 heures,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  12. Philippe Dumartheray, « Les catholiques cherchent un président », 24 heures,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  13. « Le scandale du Crédit Suisse, une leçon de choses pour tous », sur Université populaire de Lausanne (consulté le )
  14. Pierre Veya et Xavier Pellegrini, « La fin des privilèges », L'Hebdo,‎ , p. 41 et 43 (lire en ligne)
  15. Jean-Marc Theytaz, « La religion dans un roman-fiction », Le Nouvelliste,‎ , p. 34 (lire en ligne)
  16. Juliette David, « Lu pour vous », Suisse magazine, nos 261-262,‎ (lire en ligne)
  17. « Progression imposée de la norme américaine », sur agefi.com, (consulté le )
  18. Anne-Sylvie Sprenger, « Face à la crise, l’Église doit jouer son rôle d’éclaireur », sur www.reformes.ch, (consulté le )

Liens externes

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  • Anne-Sylvie Sprenger, « « L’absence de l’Église dans le débat actuel nous choque » », Le Courrier,‎ (lire en ligne Accès payant)