Le Camion blanc
Réalisation | Léo Joannon |
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Scénario |
Léo Joannon André-Paul Antoine |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 112 minutes |
Sortie | 1943 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Camion blanc est un film français réalisé par Léo Joannon, sorti en 1943.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Shabbas, flamboyant administrateur de biens, recherche un conducteur de camion impérativement né un à midi pour lui confier une mystérieuse mission. Le jeune François Ledru correspond aux critères. A l'effroi de sa fiancée Germaine, il part donc pour un périple au volant du camion blanc de Shabbas, accompagné de son ami Ernest. En route, la reine des Gitans les rejoint : c'est la dépouille de son époux qu'il s'agit de convoyer. Le voyage se révèle plein d'embûches dues à la rivalité entre Gitans du nord, menés par Shabbas, et Gitans du sud, sous la tutelle de Courbassié.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Léo Joannon, assisté de Gilles Grangier
- Scénario : Léo Joannon et André-Paul Antoine
- Dialogues : André Cayatte
- Photographie : Nicolas Toporkoff
- Décors : Jean Douarinou[1]
- Son : Marcel Courmes et Robert Ivonnet
- Musique : Louis Pasquier[2] et Roger Roger
- Montage : Jacques Grassi
- Production : Léo Joannon pour la MAIC (Maîtrise artisanale de l'industrie cinématographique)
- Pays de production : France
- Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Mono
- Genre : Comédie dramatique
- Durée : 112 minutes (1 h 52)
- Date de sortie :
- France :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Jules Berry : Shabbas
- Blanchette Brunoy : Germaine
- François Périer : François Ledru
- Marguerite Moreno : la reine des Gitans
- Fernand Charpin : Courbassié
- Roger Karl : Acho
- Mila Parély : Mme Dupont
- Jean Parédès : Ernest
- Charles Lemontier et Marcelle Monthil : les parents de Germaine
- Edmond Beauchamp : un gitan
- Robert Berri : le pompiste
- Georges Bever : le contrôleur
- Jean-Marie Boyer
- Olivier Darrieux
- Jean-François Martial
- André Nicolle
- Maurice Schutz
Autour du film
[modifier | modifier le code]Le film est produit par la MAIC, société de production au service de la propagande du régime de Vichy, dont Alfred Greven, directeur de la Continental, a fait confier les clés à Léo Joannon, pilier du cinéma de la collaboration[3]. François Vinneuil (alias Lucien Rebatet) salue d'alleurs le film dans Je suis partout, non sans trouver sa fin puérile[4]. Les éléments de la trame du film (fortune des Gitans, périple, voire roi des Gitans) sont sans rapport avec la réalité gitane[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Jean Douarinou » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- Louis Pasquier sur data.bnf.fr
- Gabrielle Houbre, « Rééduquer la jeunesse délinquante sous Vichy : l'exemple du "Carrefour des enfants perdus" de Léo Joannon », in Rhei, n° 3, Rennes, PUR, 2000, pp. 159-177 (ISSN 1777-540X).
- Je suis partout du 2 avril 1943.
- Voir par exemple : François de Vaux de Foletier, « Rois et reines de tsiganes », Revue des deux mondes, 2016/11, lire en ligne (consulté le 5 septembre 2022)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le Camion blanc sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
- « Le Camion blanc » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- Affiche