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Drapeau de la République de Géorgie
Drapeau de la République de Géorgie
La Géorgie, entre Europe et Asie
La Géorgie, entre Europe et Asie

Située au pied du Caucase, sur le rivage oriental de la mer Noire, à la limite de l'Europe et de l'Asie, la Géorgie est un pays de moins de quatre millions d'habitants qui a d'anciennes traditions culturelles. Pour les Grecs de l'Antiquité, la Géorgie était le pays de la Toison d'or et de Prométhée. La Géorgie connut son plus grand épanouissement au XIIIe siècle. Des clercs royaux et des diplomates, dans la multitude de cours qu'entretenaient Georges III et sa fille -la reine Tamar-, font parler d'eux jusque dans les chroniques française ou arabe. Citadelle chrétienne en Orient, la Géorgie prit également part activement aux Croisades et construisit des monastères un peu partout sur le chemin des pèlerins (Moyen Orient, Grèce). Des siècles durant, étant donné sa position stratégique, la Géorgie fut très souvent au cœur des tensions géopolitiques entre les Empires, perse, ottoman et russe, mais elle a toujours su garder son identité.

Au début du XIXe siècle, les armées de la Russie tsariste envahissent le territoire géorgien et le font entrer dans l'orbite impériale. En 1918, le pays des Kartvèles -ainsi se nomment eux-mêmes les Géorgiens- recouvre son indépendance et proclame la République démocratique de Géorgie. En 1921, les armées de la Russie soviétique envahissent à leur tour le territoire géorgien. Les bolcheviks mettent ensuite en place l'Union soviétique, dont la Géorgie est l'une des 15 républiques. En 1991, elle retrouve sa souveraineté grâce à l'action de Zviad Gamsakhourdia, premier président de Géorgie. Lui succèderont Édouard Chévardnadzé, Mikheil Saakachvili et Guiorgui Margvélachvili.

Sur le plan politique, le rapprochement avec les puissances occidentales et l'Otan, engagé sous les mandats d'Édouard Chévardnadzé, a été poursuivi par ses deux successeurs. Il a permis l'évacuation des bases russes qui subsistaient sur le territoire géorgien à Tbilissi, Batoumi et Akhaltsikhé entre la mi-2005 et la mi-2008. Mais il a aussi entretenu l'espoir d'une reconquête de la région séparatiste de Tskhinvali (Ossétie du Sud), et a conduit à la guerre russo-géorgienne d'août 2008 (avec pour conséquence la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie par la Fédération de Russie). Il s'est concrétisé par l'accord d'association signé entre la Géorgie et l'Union européenne le . Il est partiellement contrecarré par les réserves de l'Allemagne et de la France à une adhésion de la Géorgie à l'Otan afin de ne pas provoquer la Fédération de Russie.

Sur le plan économique, la Géorgie, dotée d'une balance commerciale structurellement déficitaire, table sur le tourisme, le développement de ses exportations (vins et eaux minérales en particulier) et les couloirs qu'elle représente pour l'acheminement des hydrocarbures d'Est en Ouest de la mer Caspienne vers l'Europe, et plus accessoirement du Nord au Sud entre la Russie et l'Arménie. Les pays d'Asie (Chine, Japon et Turquie) ont supplanté les pays de l'ex-URSS (Arménie, Azerbaïdjan, Russie et Ukraine) dans les échanges commerciaux, les pays de l'Union européenne (principalement Allemagne et Roumanie) formant un troisième groupe de partenaires. Le Produit intérieur brut annuel par habitant a atteint 3 766 dollars en 2015, mais la lente dévaluation de la monnaie nationale (- 22 % entre 2012 et 2016) grève le pouvoir d'achat moyen des Géorgiens.

Sur le plan démographique, après l'émigration d'un million de personnes du début des années 1990, en raison de la guerre civile, mais aussi afin de rejoindre des pays de mêmes origines ethniques (Fédération de Russie, Israël), la population a semblé se stabiliser autour de 4,5 millions de personnes de 2004 à 2014, avec un taux de renouvellement de 2,1. Le recensement effectué en novembre 2014 a conclu à une population beaucoup moins importante que les estimations, 3 713 804 habitants, conséquence d'une surestimation de près de 500 000 dans les zones rurales et de près de 300 000 dans les zones urbaines, avec une émigration économique touchant les jeunes générations et un taux de renouvellement proche de 1,7.

Sur le plan démocratique, les réformes engagées il y a une dizaine d'années ont pris corps en termes d'alternance politique lors des élection législatives tant en 2012 qu'en 2016. Des points noirs subsistent comme le système pénitencier et la justice.

Source : Office national des statistiques de Géorgie, au 16 janvier 2017.

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Panorama
Église de la Trinité de Guerguétie
Église de la Trinité de Guerguétie
Lumière sur...
C'est par une décision du conseil royal de 1490 que la guerre cesse et que la Géorgie est divisée.
C'est par une décision du conseil royal de 1490 que la guerre cesse et que la Géorgie est divisée.

La guerre civile géorgienne de 1462-1490, aussi connue sous le nom de guerre du triumvirat géorgien, est un conflit militaire dans le royaume de Géorgie au cours de la seconde moitié du XVe siècle. Débutant sous le règne de Georges VIII, elle se prolonge sous Bagrat VI puis Constantin II et inclut le pays entier, avec des affrontements en Abkhazie, Svanétie, Iméréthie, Samtskhé, Karthli, Mingrélie et Kakhétie.

La guerre débute dans les années 1460 à la suite des poussées séparatistes de la principauté septentrionale de Samtskhé, avant de déboucher sur une série de conflits séparatistes opposant le gouvernement central de Tbilissi à des prétendants royaux en Iméréthie et en Kakhétie. Pendant trois décennies, la Géorgie s'appauvrit et s'affaiblit. En 1490, une paix est conclue à la suite de la division formelle du royaume de Géorgie en quatre États indépendants, mettant ainsi fin à un royaume existant depuis le XIe siècle.

Le conflit se déroule dans un contexte de changements géopolitiques majeurs dans le Proche-Orient, notamment les chutes des empires byzantin en 1453 et de Trébizonde en 1461 face à la montée de la puissance de l'Empire ottoman. Simultanément, les tribus turcomanes encouragent les divisions politiques au sein de la Géorgie afin de faciliter la conquête du pays.

Le saviez-vous ?


Importations. Exportations

Entre 2014 et 2018, le commerce extérieur (en millions de dollars) a varié de la manière suivante :

  • importations de 8 601 à 9 136,
  • exportations 2 861 à 3 356.

Il convient de noter que la monnaie nationale géorgienne (le lari) s'est dévaluée de 51,4% durant cette période (Source : National Statistics Office of Georgia. Monetary Statistics).


Pour les 10 premiers mois de l’année 2019, les principaux partenaires ont été

  • importations : la Turquie (17,7%), la Russie (10,6%), la Chine (9,8%), l’Azerbaïdjan (5,8%) et l’Allemagne (4,9%)

— 1,8% provenant de France —,

  • exportations : la Russie (13,5%), l’Azerbaïdjan (13,2%), l’Arménie (10,2%), la Bulgarie (7,6%) et l’Ukraine (6,6%)

— 0,7% vers la France —.

Source : National Statistics Office of Georgia. External Trade


Investissements directs étrangers

Entre 2014 et 2018, les investissements directs étrangers ont baissé de 1 813 à 1 265 millions de dollars.

En 2018, ces investissements provenaient principalement d'Azerbaïdjan (19,5%), des Pays-Bas (16,7%), de Grande-Bretagne (14,1%), des États-Unis (8,1%), de Chine (5,9%), de Panama (5,8%), de Russie (5,5%), de Turquie et du Luxembourg (3,9%)

— 1,9% provenant de France —.

Source : National Statistics Office of Georgia. Foreign Direct Investments

Annonces actualités
Domaines de Salkhino
Domaines de Salkhino
  • 25 avril :
    • Georgian Manganese obtient un accord avec une partie de ses 3 000 employés en grêve depuis le 23 avril, incluant une augmentation de salaire de 250 GEL.
    • un affrontement se déroule entre membres de l'Église orthodoxe géorgienne dans la ville de Martvili, où le nouvel évêque Stéphane est accusé de vouloir vendre les domaines historiques de Salkhino (photo) à un entrepreneur. Plusieurs blessés aggravent la crise au sein de l'Église.
  • 24 avril : Artchil Talakvadzé démissionne comme président du Parlement de Géorgie. Le député Kakha Koutchava (RG) est élu pour le remplacé.
  • 23 avril : Chalva Lomidzé est nommé comme directeur du Service d'Intelligence de Géorgie après plus d'un an de service par intérim.
  • 22 avril : le procureur général accorde le statut de victime à Afghan Moukhtarli, un journaliste-dissident azéri enlevé de son exil en Géorgie en 2017 avant de faire surface dans une prison à Bakou qui accuse les autorités géorgiennes d'avoir contribué à sa disparition.
  • 21 avril : l'ONG Georgia Democracy Initiative porte pleinte auprès de la CEDH contre le gouvernement géorgien au sujet de l'« affaire des cartographes », le procès engagé par le ministère des Affaires intérieures contre deux anciens dignitaires diplomatiques géorgiens accusés d'avoir cédé illégalement des terres à l'Azerbaïdjan en 2006 lors de négociations pour la démarcation des frontières.
  • 20 avril : Charles Michel visite la Géorgie pour la seconde fois depuis le début de l'année pour confirmer la signature des Accords du 19 avril entre les partis politiques géorgiens.
  • 19 avril : sept partis politiques parlementaires signent l'« Accord de Charles Michel » suivant un appel à l'action de la présidente Salomé Zourabichvili, qui promet de signer un acte de clémence pour l'activiste Guiorgui Rouroua. La signature se déroule au Palais des Orbeliani avec la présence des médiateurs européens et américains, de la présidente Zourabichvili et la présence virtuelle de Charles Michel, qui déclare la fin de la crise politique géorgienne qui a débutée en juin 2019. Le MNU, le plus large parti d'opposition, refuse de signer l'accord.
  • 18 avril : le président Charles Michel du Conseil européen propose un nouvel accord entre les forces politiques géorgiennes pour surmonter la crise nationale, envisageant la libération de Nika Melia (dirigeant du MNU en prison pour avoir violer ses conditions d'arrêt à domicile) et de Guiorgui Rouroua (activiste d'opposition en prison pour port d'arme illégal), une promesse vers des réformes judiciaires et éléctorales, une amnistie pour les emprisonnés des manifestations du 20 juin 2019, ainsi que de nouvelles éléctions parlementaires dans le cas où le RG remporte moin de 43 % aux éléctions municipales d'octobre.

Pour les archives, allez ici

Histoire du mois

...1783


Le Traité de Giorguiveski (en géorgien : გეორგიევსკის ტრაქტატი) fut un traité bilatéral conclus entre l'empire russe de Catherine II la Grande et le royaume géorgien de Karthl-Kakhétie, alors dirigée par Héraclius II. Signé par les deux souverains le 24 juillet 1783, ce traité étblit la Géorgie sous protectorat russe, ce qui lui garanti son integrité territoriale et la continuation du règne de la dynastie Bagration. La Géorgie abjura ainsi toute forme de dépendance envers la Perse ou d'un autre pouvoir, et tous les monarques géorgiens devront recevoir les attributs royaux de la part du tsar de Russie.

Toutefois, à la mort du roi Georges XII en 1800, la Russie ne respecta pas sa part du traité et décida d'annexer la Géorgie...

Photo du jour
Aujourd'hui le 20 juillet :
Monastère de la Croix à Jérusalem
Carte du mois
Après une période de chaos de deux siècles et demi, la Géorgie retrouva une nouvelle époque de "gloire" dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Jusque là, le pays était divisé en une multitude de royaumes, de principautés et de seigneuries, mais dans les années 1760, la Géorgie ne se réduisit qu'au nombre de deux pays indépendants : l'Iméréthie et la Karthl-Kakhéthie. Mais dès l'an 1800, la Russie débuta une politique d'annexion de la Transcaucasie...
Géographie de la Géorgie


Géographie de la Géorgie (C)



Principales agglomérations et principaux districts* : Tbilissi (1 113 000 habitants) - Batoumi (154 600 habitants) - Koutaïssi (147 900 habitants) - Roustavi (126 000 habitants) - Marnéouli (105 300 habitants) - Gardabani (82 300 habitants) - Gori (77 800 habitants) - Kobouléti (75 200 habitants) - Zougdidi (62 500 habitants) - Zestafoni (57 5000 habitants) - Tskhaltubo (56 6000 habitants) - Gourdjaani (53 900) - Bolnissi (53 800 habitants) - Khachouri (52 700 habitants) - Sagaredjo (52 200) - Khelvatchaouri (51 700 habitants) - Samtrédia (48 500) - Ozourguéti (48 000 habitants) - Mtskhéta (47 800 habitants) - Akhalkalaki (45 200 habitants) - Kaspi (43 700 habitants) - Karéli (43 100 habitants) - Lagodékhi (41 800 habitants) - Poti (41 500 habitants)

Soukhoumi (63 000 habitants ?) et Tskhinvali (29 000 habitants ?) villes hors contrôle des autorités géorgiennes

*Nombre estimé d'habitants au 1er janvier 2016


Pays limitrophes : Arménie - Azerbaïdjan - Turquie - Fédération de Russie

Histoire de la Géorgie


Histoire ancienne de la Géorgie (C)


Histoire contemporaine de la Géorgie

Subdivisions de la Géorgie


Administration territoriale de la Géorgie (C)
Le territoire de la République de Géorgie est subdivisé en 12 entités administratives, celle de la capitale Tbilissi, celles des 9 régions [dont la Kartlie avec une partie -dite Ossétie du Sud- ayant autoproclamé son indépendance], celle de la république autonome d'Adjarie, celle de la république autonome d'Abkhazie [ayant également autoproclamé son indépendance].

Depuis la guerre russo-géorgienne d'août 2008 les mouvements de population entre l'Ossétie du Sud et le reste de la Géorgie sont quasi-inexistants (une séparation a été construite et des garde-frontières ont été formés par l'armée russe); les mouvements de population entre l'Abkhazie et le reste de la Géorgie sont limités aux personnes d'ethnie géorgienne résidant encore sur le territoire abkhaze (le fleuve Inguri assure pour partie une séparation naturelle et des gardes-frontières ont été mis en place par l'armée russe).

Nombres d'habitants, source : Office national des statistiques de Géorgie, estimés au (après le recensement de novembre 2014, constatant une diminution nationale de 14,7% par rapport au recensement de 2002).

Politique et Institutions


Politique en Géorgie (C)


Ensemble des relations entre la France et la Géorgie

Économie de la Géorgie


Indicateurs économiques (Office national des statistiques de Géorgie)

  • Change lari pour 1 dollar : 2,67 en 2018 / 1,66 en 2013
  • Budget national (revenu) : 10,59 milliards laris en 2018 / 6,83 milliards laris en 2013
  • Chômage : 12,7% en 2018 / 16,9% en 2013
  • Commerce extérieur : déficitaire / 5,78 milliards dollars en 2018 / 5,74 milliards dollars en 2014
  • Dette extérieure : 18,01 milliards laris fin 2018 / 9,10 milliards laris fin 2013
  • Inflation : 2,06% en 2018 / 3,1% en 2014
  • Investissements étrangers : 1,26 milliard dollars en 2018 / 1,03 milliard dollars en 2013
  • Produit intérieur brut : 17,6 milliards dollars en 2018 / 17,2 milliards dollars en 2013
  • Produit intérieur brut par personne 4 722 dollars en 2018 / 4 623 dollars en 2013


Économie de la Géorgie (C)

Culture géorgienne


Culture de la Géorgie (C)

Sport en Géorgie


Sport en Géorgie