La rue, de nos jours, est parallèle aux voies ferrées menant à la gare de Paris-Est sur lesquelles elle donne sur sa partie nord et dont elle n'est séparée sur sa partie sud que par des entrepôts et un jardin public, les jardins d'Éole (côté impair).
La partie sud de la rue s'appelait autrefois « rue des Vertus », et la partie nord à partir de la rue Riquet était le chemin de Notre-Dame-des-Vertus[1]. Il marquait la limite des communes de La Chapelle et de La Villette.
La première gare de l'Est — qui originellement s'est nommée « embarcadère de Strasbourg[4] » — se situait près de la barrière des Vertus, rue d'Aubervilliers : c'est de là que, le [5], partit le premier train pour Meaux[6].
La croix de l'Évangile avec, à l'arrière-plan, l'usine de gaz de la Villette.
En 1962, il y eut plusieurs attentats contre les cafés musulmans de la rue d'Aubervilliers [13].
Depuis mi 2021 de nombreux toxicomanes errent dans la rue d’Aubervilliers à la suite de leur évacuation du jardin d’Éole ou la mairie de Paris les avait regroupé à la suite de l’évacuation de la place de la bataille de Stalingrad.
No 5 : Maurice Thorez a demeuré en 1925 dans un hôtel situé à cette adresse[14].
No 45 : entrée des jardins d'Éole, parc d'une surface de 4 hectares créé en 2007.
Nos 62-64 : immeuble de la ville de Paris construit en 1997 par l'architecte François Viseux, dans le style logement-housing[Quoi ?][15]. Emplacement, dans les années 1970, de la Tour Horizon Montmartre, siège des Sociétés Comptoir 2000, Eurovox, centre de formation permanente et de diffusion de matériel pédagogique, de La Gerbe du Temps, commercialisant de la porcelaine de Limoges, services de table numérotés, La Librairie pédagogique audiovisuelle, La Cie Nouvelle La Porcelaine Singer, siège à Limoges, ainsi que Les Maîtres Porcelainiers Limougeauds, également à Limoges. Ce complexe ferma en [16].
No 96 : emplacement approximatif du moulin à vent Brice (ou Saint-Brice). Vers 1770, il est transformé en guinguette « Le Chaudron »[17].
No 104 : au lieu-dit Les Petits Noyers, le Cent Quatre, établissement culturel de la ville de Paris inauguré le . Constitué de deux grandes halles entièrement rénovées et aménagées, il occupe le bâtiment qui a abrité de 1850 à 1867 l'abattoir de la commune de La Villette, puis le service des pompes funèbres de la ville de Paris entre 1874 et 1997.
Nos 192-212 : se tenait l'ancienne entrée ainsi qu'un hangar de l'usine à gaz de la Villette, construit en 1922 et occupée après la fermeture de l'usine par les services techniques de la ville de Paris[19]. Il s'agissait des derniers vestiges de cette usine ouverte en 1855 et fermée en 1956. Ces éléments ont été détruits en 2019 en vue de la réalisation du projet immobilier Îlot fertile et de l'élargissement de la rue d'Aubervilliers[20].
Les fondateurs des établissements Pétrossian (caviar et œufs d'esturgeons) possédaient un petit local[Où ?] rue d'Aubervilliers dans les années 1970[21].
Chemin d'Aubervilliers à Paris, dit des Vertus, sur le plan du terroir de Saint-Denis en France, Inselin et Loriot, 1707.
En 2015 le projet Rosa Parks fait le mur est lancé le long des murs de la rue d'Aubervilliers, en hommage aux valeurs défendues par Rosa Parks, une fresque de presque 500 mètres de long est réalisée entre octobre et décembre, par cinq artistes : Kashink (Paris), Zepha (Toulouse), Katjastroph (Nantes), Bastardilla(pt) (Bogota) et Tatyana Fazlalizadeh (New York)[23],[24]
↑Compte rendu sténographique des débats du procès du capitaine Jean-Marie Curutchet (Organisation_armée_secrète#OAS-M.C3.A9tropole), à la suite des attentats contre les cafés musulmans de la rue d'Aubervilliers à Paris en 1962<ref> (en ligne).
↑Maurice Thorez a demeuré au no 5 de la rue d'Aubervilliers en 1925. Cahiers d'histoire de l'Institut Maurice Thorez, volume 12, nos 24-28 [2].
↑Résidence des artistes Pascal Lagriffoul ([3]leslutins.com), Patrick Coeuru (projet2.asso-com.com).
↑La Gerbe du Temps, SARL au capital de 1 800 000 F, RC Paris 61 B2688, INSEE 780143640 APE 5130, règlement judiciaire prononcé par le tribunal de commerce de Paris le 8 décembre 1977 pour l'ensemble des sociétés du groupe, syndic Yannick Pavec et Antoine Chevrier à Paris.
↑Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire des 300 moulins de Paris, Parigramme, (ISBN978-2-84096-114-7)
Paul Nizan, La Conspiration, Paris, Le Club français du livre, 1965.
Paul Nizan y écrit : « La rue d'Aubervilliers est une rue bizarre : elle a des entreprises de camionnage et de messageries, […] les Pompes Funèbres de la Ville de Paris, elle est en somme presque tout entière consacrée au transport des vivants et des morts. »