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Tahar Ben Jelloun

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Tahar ben Jelloun
Description de cette image, également commentée ci-après
Tahar Ben Jelloun
aux Bibliothèques idéales à Strasbourg en septembre 2013.
Naissance (76 ans)
Fès (Drapeau du Maroc Maroc)
Nationalité Drapeau du Maroc Marocaine
Drapeau de la France Française
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

Tahar Ben Jelloun (en arabe : الطاهر بن جلون) est un écrivain, poète et peintre franco-marocain né le [1],[2],[3] à Fès (Maroc). Auteur de nouvelles, romans, poèmes et essais, il est lauréat du prix Goncourt pour son roman La Nuit sacrée.

Adolescence et études

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Après avoir fréquenté une école primaire bilingue arabo-francophone[1], il étudie au lycée Regnault (lycée français de Tanger) jusqu'à l'âge de dix-huit ans, puis fait des études de philosophie à l'université Mohammed V de Rabat. En parallèle, il écrit ses premiers poèmes. Cette poésie est empreinte de l'agitation politique et sociale qui traverse la jeunesse marocaine à l'époque[4].

Une fois ses études terminées, il enseigne la philosophie au Maroc et poursuit son activité littéraire. En , il publie son premier ouvrage, le recueil de poèmes Hommes sous linceul de silence, qui traduit l'engagement de Tahar Ben Jelloun pour davantage de justice sociale dans son pays[4].

Installation à Paris et début de sa carrière littéraire

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La même année, à la suite de l'arabisation de l'enseignement de la philosophie, il part pour la France et s'installe à Paris. Souhaitant élargir ses perspectives et ne plus se limiter à enseigner la philosophie, Tahar Ben Jelloun entame des études de psychologie[4]. Sur le plan littéraire, la présence de Tahar Ben Jelloun - qui écrit en langue française - en France lui permet de nouer des contacts avec des éditeurs[4].

À partir de , il écrit de nombreux articles pour le quotidien Le Monde. En , il obtient un doctorat de psychopathologie sociale[5].

Les années voient le travail littéraire de Tahar Ben Jelloun évoluer sous l'influence notamment de ses expériences intellectuelles parisiennes et de son expérience de psychothérapeute. L'écrivain s'essaie à la narration et revendique une perspective morale dans ses écrits. Il publie ainsi La Réclusion solitaire en et surtout La plus haute des solitudes en , deux ouvrages centrés sur la question de l'immigration maghrébine dans la société européenne. La plus haute des solitudes, un essai inspiré de sa thèse et dans lequel il relate et analyse la misère psychologique, sexuelle et la solitude de travailleurs immigrés, est remarqué et participe à la découverte des conditions de vie difficiles des populations immigrées par la population française[6].

Reconnaissance littéraire et Prix Goncourt

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Durant tout le début de sa carrière, Tahar Ben Jelloun est un écrivain apprécié, bénéficiant de bonnes critiques et d'un public peu nombreux mais fidèle. La publication en du roman L'Enfant de sable va toutefois permettre à l'écrivain marocain d'accéder à une large reconnaissance. Le succès de l'ouvrage lui permet en effet d'étendre son public et modifie son rapport à la littérature. Comme il l'indique en interview, si cette nouvelle audience ne modifie pas son travail littéraire quotidien (style, etc..), sa conception du message porté par la littérature et de la responsabilité des auteurs vis-à-vis des lecteurs évoluent[7].

Il obtient le prix Goncourt en pour La Nuit sacrée, une suite à L'Enfant de sable. Il est le premier auteur marocain à obtenir ce prix[7].

Publication de Cette aveuglante absence de lumière et controverse

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En , Tahar Ben Jelloun publie Cette aveuglante absence de lumière, un ouvrage revenant sur l'enfermement à la prison secrète de Tazmamart de plusieurs dizaines de sous-officiers opposants du roi Hassan II durant les années de plomb marocaines. Cette publication est vivement critiqué par un ancien détenu, Ahmed Marzouki, auteur de l'ouvrage Tazmamart Cellule 10 publié l'année précédente et qui décrivait également les conditions de détention à Tazmamart. L'ancien officier reproche à Tahar Ben Jelloun son silence sur la répression sécuritaire au Maroc durant toutes ces années tandis qu'il était un écrivain primé, reconnu, protégé et dont la voix aurait porté internationalement. De plus, il dénonce une publication qu'il juge opportuniste et motivée par des considérations purement commerciales sur un sujet hautement symbolique et moral pour la population marocaine[8].

En réponse, Tahar Ben Jelloun rejette ces deux accusations et rappelle sa liberté artistique d'écrivain. Pour sa défense, il explique s'être tu sur la situation marocaine pour assurer la sécurité de sa famille restée au Maroc et conserver des liens avec son pays natal (notamment la possibilité d'y retourner). Il ajoute par ailleurs avoir ignoré certains aspects de la répression subie par les prisonniers. Sur les questions d'ordre financier, l'écrivain indique partager les bénéfices des ventes avec le prisonnier lui ayant fourni la matière première pour son roman, Aziz Binebine[8],[9].

La controverse qui oppose les deux hommes secoue le Maroc et les milieux littéraires francophones. Les positions changeantes d'Aziz Binebine, parfois positifs parfois négatifs sur l'ouvrage, mais surtout certaines déclarations jugées peu crédibles par les critiques littéraires parisiens participent à attiser les tensions. À l'opposé du livre qui rencontre un succès critique unanime, l'image de Tahar Ben Jelloun est pour certains durablement écornée par cette affaire[8],[9].

Responsabilités littéraire et morale

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À partir des années , la position de Tahar Ben Jelloun au sein du milieu littéraire évolue. Auteur reconnu de la critique et du public, il allie à son travail d'écriture une activité au sein des institutions et des structures littéraires francophones. Ainsi, il soumet sa candidature à l'Académie française, pour le fauteuil no 16 occupé auparavant par le poète franco-sénégalais Léopold Sédar Senghor, durant le mois de [10]. Toutefois, l'écrivain marocain décide le mois suivant de se retirer de l'élection[11].

En , il est élu membre de l'Académie Goncourt, en remplacement de François Nourissier démissionnaire.

Il participe en à un colloque international au Sénat de Paris[12] sur l'islam des Lumières avec Malek Chebel, Reza Deghati, Olivier Weber, Abdelkader Djemaï, Gilles Kepel et Barmak Akram[réf. nécessaire].

Tahar Ben Jelloun écrit plusieurs ouvrages pédagogiques tel que Le Racisme expliqué à ma fille (1998), inspiré par une manifestation contre le projet des lois Pasqua-Debré, l'Islam expliqué aux enfants (2002), en réponse à l'Islamophobie suivant les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, et Le Terrorisme expliqué à nos enfants (2016) depuis les attentats du 13 novembre 2015 en France et les autres attentats djihadistes en Europe[13]. Il est régulièrement sollicité pour des interventions dans des écoles et universités marocaines, françaises et européennes.

En , il quitte les éditions Bompiani qui publient ses œuvres en italien pour fonder à Milan La nave di Teseo, une nouvelle maison d'édition, avec Umberto Eco[réf. nécessaire].

Tahar Ben Jelloun est connu non seulement pour ses œuvres littéraires, mais aussi ses apparitions dans les organes de presse, où il parle de l'expérience vécue, des injustices et des défis des Maghrébins qui habitent en France[14].

En novembre 2018, il est le président d'honneur du Prix CatalPa, prix littéraire et artistique français distinguant chaque année un catalogue d'exposition parmi les titres publiés dans l’année par les musées et les institutions culturelles de Paris.

Littérature

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Inspiration dans la forme du conte

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L'écriture de Taher Ben Jelloun est empreinte de la forme du conte, forme littéraire traditionnelle importante au Maghreb. L'écrivain estime d'ailleurs que cette approche de la narration lui est la plus naturelle. Il explique ainsi avoir découvert sur le tard et s'être inspiré de la figure des conteurs de rue et de la richesse de leur répertoire[Note 1],[16],[15].

La place de la femme dans les cultures musulmane et marocaine

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Conditions de vie des personnes immigrées

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Controverses

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Controverse l'écrivain algérien Yasmina Khadra

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Le , Tahar Ben Jelloun est accusé par l'écrivain algérien Yasmina Khadra d'être à l'origine de son ostracisation par les institutions littéraires et les médias en France[17]. Invité dans l’émission Maghreb Orient Express sur TV5 Monde pour la promotion de son livre Le baiser et la morsure, il a déclaré : « Quand vous avez un écrivain de renom, connu dans le monde entier, prix Goncourt, membre influent de l’Académie Goncourt, qui s’appelle Tahar Ben Jelloun, qui raconte partout depuis vingt ans, de jusqu’à ce matin, que je suis un imposteur, que ce n’est pas moi qui écris mes livres, qu’il connaît mon nègre. Et à travers ça, trouver toutes sortes de diffamations, d’affabulations, d’élucubrations les plus chimériques, alors j’ai écrit ce livre pour rassurer les miens et ceux qui apprécient mon travail pour leur dire que vous êtes en train de lire quelqu’un de brave, d’honnête et qui n’est jamais dans la polémique[18]. »

Liste des œuvres

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Diffusion internationale

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L'Enfant de sable (Seuil 1985) et La Nuit sacrée, Prix Goncourt 1987, ont été traduits en quarante-trois langues dont (en plus de l'arabe, de l'anglais et des langues européennes) l'indonésien, le vietnamien, le hindî, l'hébreu, le japonais, le coréen, le chinois, etc.

Le Racisme expliqué à ma fille (un succès de librairie vendu à plus de 400 000 exemplaires[21],[22]), est traduit en trente-trois langues, dont trois des onze langues principales d'Afrique du Sud (l'afrikaans, le swati et l'ixixhosa), le bosniaque et l'espéranto.

La plupart de ses livres ont été traduits en arabe, dont certains par l'auteur lui-même.

Arts graphiques

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En , Jérôme Clément, élu local de la commune du Thoureil, demande à Tahar Ben Jelloun de dessiner une série de vitraux pour orner l'église du village. Intéressé par le projet et s'inspirant du parallèle avec les créations d'Henri Matisse, l'écrivain accepte la proposition[23].

Dans son approche artistique de cette commande, Tahar Ben Jelloun insiste sur la dimension spirituelle et le dialogue interreligieux sous-tendus par le projet. Permettre à un artiste de culture musulmane de travailler sur un édifice chrétien et d'y apporter une esthétique nouvelle lui paraît mettre en avant l'importance de porter un message pacifique et d'exprimer les convergences entre les religions monothéistes[24].

La fabrication des vitraux est confiée au maître verrier de Saumur Philippe Brissy[24].

Positionnement politique et sociétale

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Relation avec le régime royal marocain

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Cité par le journaliste marocain Omar Brouksy[25], auteur du livre enquête "la République de Sa Majesté" sur l'ingérence marocaine en France[26], Tahar Ben Jelloun est considéré par ce dernier comme faisant partie du lobby de la monarchie marocaine en France.

Dès 2016, Tahar Ben Jelloun collabore avec le média Le360.ma[27], organe médiatique du secrétaire particulier du roi du Maroc Mounir Majidi[28] et considéré par le journal Le Monde[29] tout comme par Human Right Watch[30] comme porte-voix des services sécuritaires du régime et faisant partie du phénomène de la presse de diffamation au Maroc[30].

En 2022, Tahar Ben Jelloun publie une tribune dans l'hebdomadaire français Le Point intitulée « Le Maroc expliqué à Emmanuel Macron »[31] où il défend la thèse que le Maroc serait une démocratie tout en affirmant, concernant le roi du Maroc, qu'"au Maroc, le roi règne et gouverne"[31], que "rien ne se fait sans son accord"[31] et qu'"il se trouve que c'est un grand roi, un des rares dirigeants du monde arabe à respecter les principes de la démocratie"[31]. Dans la même tribune, il critique le rapprochement entre le président français Emmanuel Macron et l'Algérie[31]. La tribune a été critiquée par des médias algériens[32],[33].

Lettre au président de la République : prise de position sur la société française

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Dans Le Monde du lundi , Tahar Ben Jelloun écrit une « Lettre au président de la République », l'invitant à plus de discernement dans ses propos (Nicolas Sarkozy s'était exprimé à Grenoble sur la possibilité de déchoir de la nationalité française une personne qui aurait commis un grave délit). Il veut lui rappeler sa position de chef de l'État et l'usage qu'il se devrait d'en faire vis-à-vis des valeurs de la République et de sa constitution[34].

Récompenses et distinctions

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Distinctions

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L'astéroïde (29449) Taharbenjelloun a été nommé en son honneur.

Vie privée

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Affaire de la « bonne marocaine » exploitée à Paris

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Le , le journal Libération publie un article[39] dans son édition du week-end à propos d'une employée d'origine marocaine, Fatna S., ramenée du Maroc en France par Tahar Ben Jelloun en afin de s'occuper de ses quatre enfants et de l'entretien de la maison familiale. Selon le quotidien, elle était employée dans « l'illégalité », et avait comme profession indiquée sur son passeport celle de « bonne ». Le Comité contre l'esclavage moderne avait été saisi[40].

Notes et références

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  1. Tahar Ben Jelloun explique en interview avoir eu de contact avec la forme du conte durant son enfance que par ceux racontés par sa famille avant de dormir. Il se souvient notamment que la plupart étaient tirés des Mille et une nuits[15].

Références

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  1. a et b Tahar Ben Jelloun sur France Inter le 17 février 2016, dans l'émission La Bande originale : « J'ai un problème avec ma date de naissance : je ne suis pas né en 44, comme c'est écrit partout, je suis né en 47. » L'auteur explique qu'afin de pouvoir être inscrit à l'école bilingue maternelle franco-marocaine de Fès, son père l'a volontairement vieilli et que l'erreur sur son année de naissance provient de là.
  2. Valérie Trierweiler, « Tahar Ben Jelloun : sacré romancier ! », sur Paris-Match, (consulté le ) : « Mais comment débuter une autobiographie quand on ne connaît pas sa date de naissance ? C'est en effet le cas du romancier qui ignore s'il est né en ou en . Son père avait trafiqué l'état civil afin de faire entrer son fils à l'école coranique plus tôt. »
  3. Hervé Meillon, « Tahar Ben Jelloun : “Ne rien dire ou ne rien faire est dramatique” », sur Clin d'œil (magazine), (consulté le ) : « C’est vrai qu’il y a confusion ! » concède-t-il. « J’ai un frère qui a deux ans de plus que moi et mon père tenait à ce que l’on fasse notre scolarité ensemble. Mon père a dû me vieillir pour me faire rentrer à l’école en même temps que lui. Jusqu’au bac, j’ai été dans la même classe que mon frère. Je suis né à Fès le et pas en . Mon père qui notait tout ne me l’a dit que très tard. »
  4. a b c et d Bordeleau (1990), p. 44.
  5. Jean-Louis Joubert, « BEN JELLOUN, TAHAR (1944- ) », Encyclopædia Universalis [en ligne] (consulté le )
  6. Bordeleau (1990), p. 44-45.
  7. a et b Bordeleau (1990), p. 45.
  8. a b et c Isabelle Rüf, « Tahar Ben Jelloun dit tardivement l'horreur de Tazmamart », Le Temps,‎ (lire en ligne Accès libre)
  9. a et b Ghania Adamo, « Revue de presse. Tempête sur Tazmamart » (Revue de presse), Le Temps,‎ (lire en ligne Accès libre)
  10. Administration de l'Académie française, « Candidatures au fauteuil 16 et au fauteuil 5 » Accès libre, sur Site internet de l'Académie française - section Actualités,
  11. Administration de l'Académie française, « Retrait de candidature au fauteuil de M. Léopold Sédar Senghor (F16) » Accès libre, sur Site internet de l'Académie française - section Actualités,
  12. Voir sur barizakhiari.wordpress.com.
  13. (en) « Le Terrorisme expliqué à nos enfants ... », sur seuil.com (consulté le ).
  14. https://www.jstor.org/stable/24392137
  15. a et b Rédaction, « Tahar Ben Jelloun, l’écrivain public », La Vie éco,‎ (lire en ligne Accès libre)
  16. Cöté (1994), p. 23.
  17. Yabiladi.com, « Yasmina Khadra s’en prend à l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun », sur www.yabiladi.com (consulté le )
  18. TV5MONDE Info, « Yasmina Khadra : Il est grand temps de rassurer mes lecteurs et les libraires »
  19. SCHYNS, Désirée, « Harraga dans la littérature francophone : Boualem Sansal, Tahar Ben Jelloun, Mathias Enard et Marie Ndiaye », in: Romanische Studien 3 (2016), online.
  20. Yamna Chadli Abdelkader, « Postures et discours d’écrivains maghrébins francophones face aux bouleversements des « printemps arabes » », dans Margareta Kastberg Sjöblom, Alpha Barry et Andrée Chauvin-Vileno (dir.), Nouvelles voix/voies des discours politiques en Afrique francophone, vol. 1, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-989-1, DOI 10.4000/books.pufc.53031, lire en ligne), p. 71-84
  21. C'est formidable d'être populaire • L'Express.
  22. Véronique Fourcade, « Ecrivain pédagogue », Sud-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Vanessa Schneider, « Tahar Ben Jelloun, le créateur de divines lumières », M, le magazine du Monde,‎ (lire en ligne Accès libre)
  24. a et b Benoît Rochard, « Saumurois. Au Thoureil, les vitraux de Tahar Ben Jelloun respirent la lumière », Ouest France,‎ (lire en ligne Accès libre)
  25. Omar Brouksy, « Ces intellectuels qui critiquent tous les pouvoirs autoritaires… sauf le marocain - Leïla Slimani, Tahar Ben Jelloun, Rachid Benzine », sur Orient XXI, (consulté le )
  26. Omar Brouksy, La République de Sa Majesté: France-Maroc, liaisons dangereuses, Nouveau Monde, (ISBN 978-2-36942-581-6, lire en ligne)
  27. « Le coup de gueule », sur Le360.ma (consulté le )
  28. « Maroc : la méthode d’un média proche du palais pour « dégonfler » les scoops gênants », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. « Maroc : la méthode d’un média proche du palais pour « dégonfler » les scoops gênants », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. a et b (en) « “They’ll Get You No Matter What” », Human Rights Watch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. a b c d et e Tahar Ben Jelloun, « Le Maroc expliqué à Emmanuel Macron », sur Le Point, (consulté le )
  32. « IL APPELLE LE PRÉSIDENT FRANÇAIS À SE DÉTOURNER DE L’ALGÉRIE : Tahar Ben Jelloun s’enfonce le doigt dans l’œil   | », sur lecourrier-dalgerie.com (consulté le )
  33. Rédaction, « Ben Jelloun « explique » le Maroc à Macron : Flagornerie contre monnaie sonnante et trébuchante ! », sur La patrie news, (consulté le )
  34. « Lettre au président de la République », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « Le prix international de poésie Argana 2010 attribué à Tahar Ben Jelloun » sur map.ma.
  36. AFP, « Tahar Ben Jelloun, lauréat du prix de la paix Erich-Maria-Remarque », sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
  37. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  38. Discours de N. Sarkozy sur le site personnel de T. Ben Jelloun.
  39. Stephen Smith, « L'écrivain, la bonne et le roi », sur Libération (consulté le )
  40. « L'écrivain Tahar Ben Jelloun au centre d'une double polémique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

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Liens externes

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