Zvika Greengold
Naissance | Kibboutz Lohamei Haghetaot |
---|---|
Surnom |
Zvika |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités |
Militaire, homme politique, officier |
Arme |
arme blindée |
---|---|
Grade militaire |
colonel |
Conflit | |
Distinction |
médaille de la valeur (Itur HaGvura) |
Zvi Gringold, ou Greengold, (hébreu : צבי "צביקה" גרינגולד) est un ancien combattant et homme politique israélien né le 10 février 1952 au kibboutz Lohamei Haghetaot (français : combattants des ghettos) près d'Acre. En 1973, isolé avec ses chars lors de la guerre du Kippour, il défend ses positions face à des forces syriennes largement supérieures en nombre.
Biographie
[modifier | modifier le code]Zvi Gringold est le fils de Chaïm Gringold et Jatchka Postolski.
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]En 1973, Zvi Gringold accomplit son service militaire dans la 188e brigade blindée de l'armée de terre israélienne. Le 6 octobre il est en congé pour suivre une formation[1] lorsque l'armée syrienne lance son offensive sur le plateau du Golan. Il rejoint alors le QG de son unité qui lui confie le commandement de trois chars Centurion Sho't Kal[2] dont un hors de combat.
Sa mission est de suivre la route du Trans Arabian Pipeline pour tenir le poste fortifié no 111 face à l'axe venant de Kudna (à l'est). Il se retrouve alors face aux 450 T-55 de la 1re division blindé syrienne avec un effectif variant de 2 à 14 chars au cours du combat.
L'unité de Zvika va contenir l'assaut durant 24 heures, malgré la mort de ses supérieurs et la mise hors de combat de 90% des cadres de la 188e brigade, permettant aux réserves israéliennes d'être mobilisées. L'armée syrienne perd 1200 chars mis hors de combat, dont 20 à 60 destructions attribuées à Gringold[3].
Il est récompensé de la médaille de la Bravoure (Itur HaGvura), la plus haute distinction militaire israélienne[3].
En 1974, il est libéré de son service militaire et se marie.
Il se rengage ensuite dans l'armée qu'il quitte en 1982 avec le grade de colonel.
Carrière civile
[modifier | modifier le code]Il mène ensuite une carrière dans l'agroalimentaire au sein des entreprises Tivall et Frutarom.
Engagé dans la parti centriste Kadima, il est élu maire d'Ofaqim en 2008.
Références
[modifier | modifier le code]- Tribune Juive, « La Force Zvika : un héros de la Guerre de Kippour », sur Tribune Juive, (consulté le )
- « Qui sont-ils ? Histoires de quatre hommes devenus des héros », sur Armée de Défense d'Israël, (consulté le )
- Eitan Haddok, « Zvika Gringold, seul face à une division blindée », Guerre & Histoire, , p. 114-119
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Guerres & Histoire, novembre 2022, hors-série no 14, p. 114-119