Olivia Puel
Université de Bourgogne, Histoire de l'Art et Archéologie, Faculty Member
- Université Lyon, ArAr Archéologie et Archéométrie - UMR 5138, Department Memberadd
Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this paper here : https://journals.openedition.org/peme/32922 Les églises constituent aujourd’hui, à toutes les échelles du territoire, un témoignage incontournable du Moyen... more
Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this paper here : https://journals.openedition.org/peme/32922
Les églises constituent aujourd’hui, à toutes les échelles du territoire, un témoignage incontournable du Moyen Âge. Ce numéro consacré à la réception et à l’usage des artefacts médiévaux à l’époque moderne invite à s’interroger sur les conséquences réelles de la Révolution française sur ce patrimoine bâti religieux. Saccages et destructions sont souvent associés à cette période troublée qui visait à instaurer une société nouvelle. Ils ne furent pourtant ni systématiques, ni engendrés par un sentiment anti-religieux mais, plus souvent, par un mouvement anti-féodal. Cet article envisage le cas des lieux de cultes implantés dans une entité territoriale restreinte : l’abbaye et la paroisse de Savigny, dans le Rhône. Fondé sur des archives modernes abondantes, il s’attache à déterminer quel était le ressenti de la population et de la municipalité face à ces trois églises – abbatiale, monastique et paroissiale – qui ne connurent pas le même sort dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Démolir, transformer ou conserver : les réactions variées, parfois contradictoires, des différents protagonistes s’expliquent par les relations qu’ils entretenaient, depuis le Moyen Âge, avec ces édifices. L’histoire des monuments est indissociable de celle des mentalités.
Les églises constituent aujourd’hui, à toutes les échelles du territoire, un témoignage incontournable du Moyen Âge. Ce numéro consacré à la réception et à l’usage des artefacts médiévaux à l’époque moderne invite à s’interroger sur les conséquences réelles de la Révolution française sur ce patrimoine bâti religieux. Saccages et destructions sont souvent associés à cette période troublée qui visait à instaurer une société nouvelle. Ils ne furent pourtant ni systématiques, ni engendrés par un sentiment anti-religieux mais, plus souvent, par un mouvement anti-féodal. Cet article envisage le cas des lieux de cultes implantés dans une entité territoriale restreinte : l’abbaye et la paroisse de Savigny, dans le Rhône. Fondé sur des archives modernes abondantes, il s’attache à déterminer quel était le ressenti de la population et de la municipalité face à ces trois églises – abbatiale, monastique et paroissiale – qui ne connurent pas le même sort dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Démolir, transformer ou conserver : les réactions variées, parfois contradictoires, des différents protagonistes s’expliquent par les relations qu’ils entretenaient, depuis le Moyen Âge, avec ces édifices. L’histoire des monuments est indissociable de celle des mentalités.
Research Interests:
Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this paper here : https://journals.openedition.org/archeomed/24753 Puissant seigneur ecclésiastique, le monastère Saint-Martin de Savigny occupait, au Moyen Âge central, une... more
Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this paper here : https://journals.openedition.org/archeomed/24753
Puissant seigneur ecclésiastique, le monastère Saint-Martin de Savigny occupait, au Moyen Âge central, une place importante dans le paysage politico-religieux de la région lyonnaise. Comme d’autres établissements, le monastère profita de son apogée pour mener à bien d’ambitieux projets destinés à protéger ses intérêts et à afficher, aux yeux de tous, sa légitimité et son ambition. Au même titre que son cartulaire, la reconstruction de son église principale, entre la fin du XIe et le début du XIIIe siècle, participa pleinement à cette entreprise. Monumental par ses dimensions comme par son architecture, ce lieu de culte fut pillé puis démantelé dans les années qui suivirent la Révolution française. Il fut longtemps négligé par les érudits, qui ne s’intéressaient pas à une église impossible à localiser dans le village. Des recherches récentes et interdisciplinaires ont pourtant mis au jour une documentation archéologique, historique et liturgique d’une richesse jusqu’alors insoupçonnée, qui permet désormais de retracer son histoire sur la longue durée, mais aussi de tenter une restitution de son état médiéval.
Puissant seigneur ecclésiastique, le monastère Saint-Martin de Savigny occupait, au Moyen Âge central, une place importante dans le paysage politico-religieux de la région lyonnaise. Comme d’autres établissements, le monastère profita de son apogée pour mener à bien d’ambitieux projets destinés à protéger ses intérêts et à afficher, aux yeux de tous, sa légitimité et son ambition. Au même titre que son cartulaire, la reconstruction de son église principale, entre la fin du XIe et le début du XIIIe siècle, participa pleinement à cette entreprise. Monumental par ses dimensions comme par son architecture, ce lieu de culte fut pillé puis démantelé dans les années qui suivirent la Révolution française. Il fut longtemps négligé par les érudits, qui ne s’intéressaient pas à une église impossible à localiser dans le village. Des recherches récentes et interdisciplinaires ont pourtant mis au jour une documentation archéologique, historique et liturgique d’une richesse jusqu’alors insoupçonnée, qui permet désormais de retracer son histoire sur la longue durée, mais aussi de tenter une restitution de son état médiéval.
Research Interests:
À l’initiative de Charlemagne, les idées réformatrices des carolingiens furent introduites à Lyon dès la charnière du VIIIe et du IXe siècle. À cette époque-là, coexistaient dans ce diocèse plusieurs monastères susceptibles d’être... more
À l’initiative de Charlemagne, les idées réformatrices des carolingiens furent introduites à Lyon dès la charnière du VIIIe et du IXe siècle. À cette époque-là, coexistaient dans ce diocèse plusieurs monastères susceptibles d’être affectés par ce mouvement restaurateur. Leurs dates de fondation les placent, en grande majorité, dans la catégorie des établissements antérieurs à l’époque carolingienne. Seules Ambronay et Savigny furent créées dans le premier quart du IXe siècle. Ces deux maisons étaient à l’évidence très éloignées d’Aix-la-Chapelle, épicentre du pouvoir carolingien ; mais Savigny se situait à moins de trente kilomètres du relais fondamental que constituait, pour l’empereur, l’évêché de Lyon.
Les travaux menés dans le cadre d’une thèse d’archéologie médiévale, puis d’un programme collectif de recherche (PCR) ont permis de réunir une documentation insoupçonnée sur ce monastère, qui n’avait guère été étudié jusqu’alors. L’objectif de cet article est de dresser un état des lieux – à partir des vestiges archéologiques et des sources textuelles (notamment des manuscrits liturgiques inédits) – sur les différents édifices attestés dès l’époque carolingienne, ou post-carolingienne, puis de proposer des pistes de réflexion sur la topographie monastique savinienne antérieure à l’époque romane.
L’abbaye de Savigny semble se définir, pour une période antérieure à l’époque romane, par deux grandes églises parallèles et par un vaste espace intermédiaire, possiblement occupé. Ce mode d’organisation particulier doit être confronté, autant que possible, à la littérature scientifique qui s’est récemment intéressée, à travers divers angles d’approche, à la topographie monastique du haut Moyen Âge, avec en toile de fond la question sous-jacente d’une possible traduction matérielle de la réforme carolingienne. L’exemple est d’autant plus important qu’à l’échelle de la région, et même au-delà, Savigny est l’un des rares établissements à avoir été fondé au moment même de l’introduction, dans le diocèse, de la rénovation religieuse.
Les travaux menés dans le cadre d’une thèse d’archéologie médiévale, puis d’un programme collectif de recherche (PCR) ont permis de réunir une documentation insoupçonnée sur ce monastère, qui n’avait guère été étudié jusqu’alors. L’objectif de cet article est de dresser un état des lieux – à partir des vestiges archéologiques et des sources textuelles (notamment des manuscrits liturgiques inédits) – sur les différents édifices attestés dès l’époque carolingienne, ou post-carolingienne, puis de proposer des pistes de réflexion sur la topographie monastique savinienne antérieure à l’époque romane.
L’abbaye de Savigny semble se définir, pour une période antérieure à l’époque romane, par deux grandes églises parallèles et par un vaste espace intermédiaire, possiblement occupé. Ce mode d’organisation particulier doit être confronté, autant que possible, à la littérature scientifique qui s’est récemment intéressée, à travers divers angles d’approche, à la topographie monastique du haut Moyen Âge, avec en toile de fond la question sous-jacente d’une possible traduction matérielle de la réforme carolingienne. L’exemple est d’autant plus important qu’à l’échelle de la région, et même au-delà, Savigny est l’un des rares établissements à avoir été fondé au moment même de l’introduction, dans le diocèse, de la rénovation religieuse.
Research Interests:
Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this article here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01658285v1
Research Interests:
Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this article here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01246834v1 Rédigé au début du XVIIe siècle, mais témoignant vraisemblablement d’usages médiévaux, le Liber... more
Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this article here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01246834v1
Rédigé au début du XVIIe siècle, mais témoignant vraisemblablement d’usages médiévaux, le Liber refusionum et ceremoniarum de Francois II d’Albon (1608-1660) est un coutumier destiné à codifier les cérémonies réalisées dans les églises du monastère de Savigny (Rhône). Confronté aux vestiges archéologiques, qui remontent pour l’essentiel a l’époque romane, ce document permet de caractériser les processions saviniennes, tant dans leur nature que dans leur déroulement. Il offre alors une belle illustration de ces pratiques liturgiques en éclairant de manière précise le statut des participants, les types de parcours et de stations possibles dans le cadre ecclésial, en renseignant également leur environnement matériel. Son analyse livre aussi, de manière plus inattendue, quelques éléments de réflexion sur des composantes architecturales aujourd’hui disparues.
Rédigé au début du XVIIe siècle, mais témoignant vraisemblablement d’usages médiévaux, le Liber refusionum et ceremoniarum de Francois II d’Albon (1608-1660) est un coutumier destiné à codifier les cérémonies réalisées dans les églises du monastère de Savigny (Rhône). Confronté aux vestiges archéologiques, qui remontent pour l’essentiel a l’époque romane, ce document permet de caractériser les processions saviniennes, tant dans leur nature que dans leur déroulement. Il offre alors une belle illustration de ces pratiques liturgiques en éclairant de manière précise le statut des participants, les types de parcours et de stations possibles dans le cadre ecclésial, en renseignant également leur environnement matériel. Son analyse livre aussi, de manière plus inattendue, quelques éléments de réflexion sur des composantes architecturales aujourd’hui disparues.
Research Interests:
Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this article here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01309709v1 Presqu'entièrement démantelée à partir de la Révolution française, l’abbaye de Savigny n’a guère... more
Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this article here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01309709v1
Presqu'entièrement démantelée à partir de la Révolution française, l’abbaye de Savigny n’a guère laisse de vestiges visibles au sein du village actuel. Le potentiel archéologique du site, longtemps sous-estimé, est cependant très important en raison de la conservation de nombreuses maçonneries à l’intérieur de bâtiments postérieurs. Situé au cœur du quartier de l’Abbaye, le « cuvier » renferme en ses murs les vestiges de la deuxième église du monastère, dédiée a la Vierge. L’analyse archéologique du bâtiment a permis de déterminer une chronologie de construction complexe et de proposer une restitution pour chacun des quatre états ainsi identifiés. Une collaboration a ensuite été instaurée entre l’archéologue et un architecte infographiste dans le but de créer des modèles tridimensionnels à partir des relevés et des restitutions archéologiques en deux dimensions. Ces supports virtuels, hautement pédagogiques, présentent l’intérêt de superposer les images du bâti ancien et du bâti actuel et ils permettent en outre de mener une réflexion sur la vraisemblance des hypothèses envisagées.
Presqu'entièrement démantelée à partir de la Révolution française, l’abbaye de Savigny n’a guère laisse de vestiges visibles au sein du village actuel. Le potentiel archéologique du site, longtemps sous-estimé, est cependant très important en raison de la conservation de nombreuses maçonneries à l’intérieur de bâtiments postérieurs. Situé au cœur du quartier de l’Abbaye, le « cuvier » renferme en ses murs les vestiges de la deuxième église du monastère, dédiée a la Vierge. L’analyse archéologique du bâtiment a permis de déterminer une chronologie de construction complexe et de proposer une restitution pour chacun des quatre états ainsi identifiés. Une collaboration a ensuite été instaurée entre l’archéologue et un architecte infographiste dans le but de créer des modèles tridimensionnels à partir des relevés et des restitutions archéologiques en deux dimensions. Ces supports virtuels, hautement pédagogiques, présentent l’intérêt de superposer les images du bâti ancien et du bâti actuel et ils permettent en outre de mener une réflexion sur la vraisemblance des hypothèses envisagées.
Research Interests:
Vous pouvez télécharger le sommaire de ce livre ici / You can download the contents of this book here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01658241v1
Research Interests:
Vous pouvez consulter ma thèse ici / you can consult my thesis here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-01243383 Fondée à l’époque carolingienne et supprimée à l’aube de la Révolution française, l’abbaye de Savigny (Rhône) est... more
Vous pouvez consulter ma thèse ici / you can consult my thesis here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-01243383
Fondée à l’époque carolingienne et supprimée à l’aube de la Révolution française, l’abbaye de Savigny (Rhône) est restée longtemps ignorée des archéologues en raison de son niveau de destruction avancé. L’approche épistémologique des études saviniennes a d’abord révélé le potentiel archéologique du site, en soulignant toute la différence entre les publications officielles et les archives personnelles des savants. La confrontation des résultats de l’analyse des sources d’archives et de l’analyse des vestiges archéologiques a surtout permis de reconstituer l’histoire monumentale des édifices monastiques et de proposer des restitutions en plan du monastère, pour l’époque carolingienne, l’époque romane et la fin du Moyen Âge. De nouvelles conclusions en rapport avec l’histoire savinienne peuvent désormais être proposées sous forme d'hypothèses. En adoptant peut-être le plan « standard » des abbayes bénédictines – un cloître contre l’église nord ? – dès sa création, dans le premier tiers du IXe siècle, l’abbaye témoigne d’abord de l’insertion rapide des idéaux carolingiens de vie communautaire dans le diocèse de Lyon. Elle subit ensuite de nombreux remaniements qui ne remettent pas en cause son organisation générale, mais qui adaptent les édifices existants aux exigences d’une liturgie nouvelle. L’église sud devient une église mariale, à l’intersection de l’infirmerie et du cimetière, mais elle est aussi dotée d’une avant-nef. Ce faisant, elle répond à la fois à la multiplication des messes pour les défunts et à la ritualisation de l’accompagnement des mourants, qui reflètent les coutumes clunisiennes. Aussi faut-il envisager que l’abbaye de Savigny ait été réformée par l’abbaye de Cluny à la charnière du Xe et du XIe siècle, sans pour autant être intégrée à l’Ecclesia cluniacensis.
Fondée à l’époque carolingienne et supprimée à l’aube de la Révolution française, l’abbaye de Savigny (Rhône) est restée longtemps ignorée des archéologues en raison de son niveau de destruction avancé. L’approche épistémologique des études saviniennes a d’abord révélé le potentiel archéologique du site, en soulignant toute la différence entre les publications officielles et les archives personnelles des savants. La confrontation des résultats de l’analyse des sources d’archives et de l’analyse des vestiges archéologiques a surtout permis de reconstituer l’histoire monumentale des édifices monastiques et de proposer des restitutions en plan du monastère, pour l’époque carolingienne, l’époque romane et la fin du Moyen Âge. De nouvelles conclusions en rapport avec l’histoire savinienne peuvent désormais être proposées sous forme d'hypothèses. En adoptant peut-être le plan « standard » des abbayes bénédictines – un cloître contre l’église nord ? – dès sa création, dans le premier tiers du IXe siècle, l’abbaye témoigne d’abord de l’insertion rapide des idéaux carolingiens de vie communautaire dans le diocèse de Lyon. Elle subit ensuite de nombreux remaniements qui ne remettent pas en cause son organisation générale, mais qui adaptent les édifices existants aux exigences d’une liturgie nouvelle. L’église sud devient une église mariale, à l’intersection de l’infirmerie et du cimetière, mais elle est aussi dotée d’une avant-nef. Ce faisant, elle répond à la fois à la multiplication des messes pour les défunts et à la ritualisation de l’accompagnement des mourants, qui reflètent les coutumes clunisiennes. Aussi faut-il envisager que l’abbaye de Savigny ait été réformée par l’abbaye de Cluny à la charnière du Xe et du XIe siècle, sans pour autant être intégrée à l’Ecclesia cluniacensis.
Research Interests:
Etablissement majeur du diocese de Lyon au Moyen Âge, l’abbaye de Savigny (ixe-xviiie s.) est, depuis 2009, au cœur d’un PCR. Par la multiplicite et la diversite des vestiges archeologiques et des sources textuelles, l’abbaye se prete en... more
Etablissement majeur du diocese de Lyon au Moyen Âge, l’abbaye de Savigny (ixe-xviiie s.) est, depuis 2009, au cœur d’un PCR. Par la multiplicite et la diversite des vestiges archeologiques et des sources textuelles, l’abbaye se prete en effet remarquablement bien a un travail collectif. En 2011, l’equipe du PCR a travaille autour de cinq axes de recherche. Axe 1 : Origine et implantation de l’abbaye de Savigny Largement alimente par l’analyse du cartulaire de Savigny (Bernard 1853), ce premi...
Research Interests:
Une prospection a ete realisee sur le site de l’abbaye de Savigny, entre fevrier et avril 2011. Subdivisee en quatre operations, elle avait pour objectifs de mieux cerner les conditions d’implantation du monastere et de completer notre... more
Une prospection a ete realisee sur le site de l’abbaye de Savigny, entre fevrier et avril 2011. Subdivisee en quatre operations, elle avait pour objectifs de mieux cerner les conditions d’implantation du monastere et de completer notre connaissance des edifices monastiques. Les installations hydrauliques liees a l’abbaye La prospection et l’analyse des plans de 1796 et 1830 ont permis a Gilles Rollier de mettre en evidence un systeme d’alimentation en eau complexe. Trois biefs provenant du SO...
Research Interests:
Research Interests:
Fondee au debut du ixe s., Savigny, abbaye majeure du diocese de Lyon, a ete detruite au cours des xviiie et xixe s. Du claustrum compose d’une abbatiale Saint-Martin, munie d’un cloitre au sud, et d’une eglise Sainte-Marie, situee dans... more
Fondee au debut du ixe s., Savigny, abbaye majeure du diocese de Lyon, a ete detruite au cours des xviiie et xixe s. Du claustrum compose d’une abbatiale Saint-Martin, munie d’un cloitre au sud, et d’une eglise Sainte-Marie, situee dans l’angle SE de ce cloitre, ne subsiste qu’une chapelle secondaire, dite de Saint-Leger, autrefois rattachee a cette deuxieme eglise. A la suite d’un sondage d’evaluation archeologique, qui avait mis au jour les vestiges lacunaires du chevet de l’abbatiale en 20...
Research Interests:
Code INSEE de la commune : 69175Lien Atlas (MCC) :http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/index.php?ap_theme=DOM_2.01.02a45.788;4.604;45.847 Engage en 2009, le PCR « Saint-Martin de Savigny : l’abbaye et son territoire » arrive... more
Code INSEE de la commune : 69175Lien Atlas (MCC) :http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/index.php?ap_theme=DOM_2.01.02a45.788;4.604;45.847 Engage en 2009, le PCR « Saint-Martin de Savigny : l’abbaye et son territoire » arrive aujourd’hui a son terme avec l’elaboration d’une monographie collective sous la direction de Pierre Ganivet et Olivia Puel (voir la liste des collaborateurs dans les precedents BSR). Un chapitre liminaire s’attachera a la description du cadre terr...
Vous pouvez télécharger ce rapport archéologique ici / You can download this archaeological report here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01911635 La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des... more
Vous pouvez télécharger ce rapport archéologique ici / You can download this archaeological report here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01911635
La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. À la suite du diagnostic menée dans les bâtiments localisés au sud de la chapelle de l’hôtel-Dieu, La fouille des caves du bâtiment G, qui borde au nord la cour de la Chaufferie, a été réalisée en avril 2016. Elle a permis de mettre en évidence des structures du haut Empire et de l’époque moderne, mais aucun vestige attribuable à la fin de l’Antiquité ou au Moyen Âge. Sur toute l’emprise de la fouille a été mis au jour le terrain naturel, ponctuellement surmonté par des remblais anthropiques ou des niveaux de fréquentation, mais surtout entaillé par des nombreux fossés et par une importante dépression, colmatée par des remblais artificiels, qui témoignent de la nécessité de juguler l’activité persistance des chenaux de tressage du Rhône au moment de l’installation humaine. Il existait vraisemblablement un site d’occupation à proximité immédiate. Cette fréquentation, ponctuelle et opportuniste, s’inscrit dans le Haut Empire ; elle coexiste avec des occupations importantes, en particulier une vaste domus fouillée dans la cour de la Chaufferie, en 2011, sous la direction d’É. Bertrand, et de probables entrepôts, fouillés dans la cour Saint-Martin, en 2016, sous la direction de S. Ardouin et de Ph. Dessaint. Les vestiges datés de l’époque moderne sont des structures enterrées (puits, fosses d’aisance) qui doivent être mis en relation avec le quartier d’habitation du Bourgchanin. Ils appartiennent à la partie centrale de propriétés déjà documentées lors de la fouille de la cour de la Chaufferie ; ils permettent d’avoir une vision plus large des maisons qui bordaient la rue de la Triperie, devenue par la suite la rue Serpillère, et qui étaient fréquemment remaniées (agrandissement, réunion ou, au contraire, subdivision), comme l’attestent à la fois les sources d’archives, étudiées par C. Ducourthial, et les vestiges archéologiques.
La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. À la suite du diagnostic menée dans les bâtiments localisés au sud de la chapelle de l’hôtel-Dieu, La fouille des caves du bâtiment G, qui borde au nord la cour de la Chaufferie, a été réalisée en avril 2016. Elle a permis de mettre en évidence des structures du haut Empire et de l’époque moderne, mais aucun vestige attribuable à la fin de l’Antiquité ou au Moyen Âge. Sur toute l’emprise de la fouille a été mis au jour le terrain naturel, ponctuellement surmonté par des remblais anthropiques ou des niveaux de fréquentation, mais surtout entaillé par des nombreux fossés et par une importante dépression, colmatée par des remblais artificiels, qui témoignent de la nécessité de juguler l’activité persistance des chenaux de tressage du Rhône au moment de l’installation humaine. Il existait vraisemblablement un site d’occupation à proximité immédiate. Cette fréquentation, ponctuelle et opportuniste, s’inscrit dans le Haut Empire ; elle coexiste avec des occupations importantes, en particulier une vaste domus fouillée dans la cour de la Chaufferie, en 2011, sous la direction d’É. Bertrand, et de probables entrepôts, fouillés dans la cour Saint-Martin, en 2016, sous la direction de S. Ardouin et de Ph. Dessaint. Les vestiges datés de l’époque moderne sont des structures enterrées (puits, fosses d’aisance) qui doivent être mis en relation avec le quartier d’habitation du Bourgchanin. Ils appartiennent à la partie centrale de propriétés déjà documentées lors de la fouille de la cour de la Chaufferie ; ils permettent d’avoir une vision plus large des maisons qui bordaient la rue de la Triperie, devenue par la suite la rue Serpillère, et qui étaient fréquemment remaniées (agrandissement, réunion ou, au contraire, subdivision), comme l’attestent à la fois les sources d’archives, étudiées par C. Ducourthial, et les vestiges archéologiques.
Research Interests:
Vous pouvez télécharger ce rapport archéologique ici / You can download this archaeological report here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01911637 La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des... more
Vous pouvez télécharger ce rapport archéologique ici / You can download this archaeological report here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01911637
La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. Le présent diagnostic (tranche 9 E zone sud) englobe les bâtiments localisés au sud de l’église ; il a consisté en la réalisation de sondages dans les différentes caves concernées. Il a livré des structures antiques, très ponctuelles, qui relèvent davantage de la fréquentation (fossés d’assainissement, par exemple) que de l’occupation franche. Dans le bâtiment qui occupe l’angle sud-ouest de l’hôtel-Dieu ont pourtant été mis en évidence une tranchée de récupération de mur et plusieurs niveaux de circulation ainsi qu’un mobilier céramique, peu abondant, et des enduits peints, qui placent cette occupation dans le premier tiers du Ier siècle. Les vestiges d’époque moderne correspondent essentiellement à des aménagements intérieurs réalisés dans les caves de l’hôpital (sols de terre battue ou de mortier, soubassements de meubles ou d’étagères, chemins de dalles). Seul un mur en pierres dorées mis au jour à proximité de la cour de la Chaufferie, où des maisons ont été fouillées, en 2011, sous la direction d’É. Bertrand et de C. Ducourthial, a été attribué au quartier du Bourgchanin en raison de son désaxement par rapport aux bâtiments de l’hôpital.
La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. Le présent diagnostic (tranche 9 E zone sud) englobe les bâtiments localisés au sud de l’église ; il a consisté en la réalisation de sondages dans les différentes caves concernées. Il a livré des structures antiques, très ponctuelles, qui relèvent davantage de la fréquentation (fossés d’assainissement, par exemple) que de l’occupation franche. Dans le bâtiment qui occupe l’angle sud-ouest de l’hôtel-Dieu ont pourtant été mis en évidence une tranchée de récupération de mur et plusieurs niveaux de circulation ainsi qu’un mobilier céramique, peu abondant, et des enduits peints, qui placent cette occupation dans le premier tiers du Ier siècle. Les vestiges d’époque moderne correspondent essentiellement à des aménagements intérieurs réalisés dans les caves de l’hôpital (sols de terre battue ou de mortier, soubassements de meubles ou d’étagères, chemins de dalles). Seul un mur en pierres dorées mis au jour à proximité de la cour de la Chaufferie, où des maisons ont été fouillées, en 2011, sous la direction d’É. Bertrand et de C. Ducourthial, a été attribué au quartier du Bourgchanin en raison de son désaxement par rapport aux bâtiments de l’hôpital.
Research Interests:
Annonce du colloque organisé par la Société française d'Histoire des hôpitaux et l'Université Lyon 2, les 11 et 12 octobre 2018, à Lyon Communication personnelle "L'Hôtel-Dieu de Lyon au regard de l'archéologie (XIIIe-XVIe siècle), en... more
Annonce du colloque organisé par la Société française d'Histoire des hôpitaux et l'Université Lyon 2, les 11 et 12 octobre 2018, à Lyon
Communication personnelle "L'Hôtel-Dieu de Lyon au regard de l'archéologie (XIIIe-XVIe siècle), en collaboration avec S. Ardouin
Communication personnelle "L'Hôtel-Dieu de Lyon au regard de l'archéologie (XIIIe-XVIe siècle), en collaboration avec S. Ardouin
Research Interests:
La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de... more
La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. Ce diagnostic (tranche 9 E zone nord, crypte) concerne la cave du bâtiment qui borde, à l’ouest, la cour du Magasin, elle-même entièrement fouillée en 2016, sous la direction de S. Ardouin. À l’exception de quelques maçonneries antiques, au sens large du terme, qui ne dessinent malheureusement pas plan cohérent, les vestiges appartiennent presque exclusivement à une crypte juive utilisée entre 1775 et 1795. Les sources documentaires, en particulier les registres mortuaires de l’hôpital, dépouillés par J. Gerstenkorn, font état d’une quarantaine d’individus inhumés en ce lieu. De son côté, l’archéologie n’a mis en évidence que des...
Research Interests:
L’Hotel-Dieu est un etablissement hospitalier probablement fonde des la fin du xiie s. sur la rive droite du Rhone, pres du pont franchissant le fleuve. La necessite d’accroitre ses capacites d’accueil imposa plusieurs extensions... more
L’Hotel-Dieu est un etablissement hospitalier probablement fonde des la fin du xiie s. sur la rive droite du Rhone, pres du pont franchissant le fleuve. La necessite d’accroitre ses capacites d’accueil imposa plusieurs extensions successives entre le xve et le xixe s., au detriment des habitations peripheriques et notamment du Bourgchanin, un quartier d’habitation qui s’etait developpe au sud de l’hopital. La reconversion de cet ensemble monumental, qui s’etend aujourd’hui sur une surface de ...
Research Interests:
Le dossier relatif a la population juive qui s’installe a Lyon a la fin de l’epoque moderne a ete ouvert a l’occasion des operations d’archeologie preventive menees a l’hotel-Dieu, a l’emplacement presume des cimetieres communautaires. Il... more
Le dossier relatif a la population juive qui s’installe a Lyon a la fin de l’epoque moderne a ete ouvert a l’occasion des operations d’archeologie preventive menees a l’hotel-Dieu, a l’emplacement presume des cimetieres communautaires. Il permet d’etudier l’emergence de cette diaspora urbaine, mais aussi la recherche et la gestion d’un lieu d’inhumation reserve a cette communaute confessionnelle.
Research Interests:
La reconversion du site de l’hotel-Dieu prevoyait la rehabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classes au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de... more
La reconversion du site de l’hotel-Dieu prevoyait la rehabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classes au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs operations preventives de diagnostic ou de fouille, realisees par le Service archeologique de la Ville de Lyon. Le present diagnostic (tranche 9 E, zone sud) englobe les bâtiments localises au sud de l’eglise ; il a consiste en la realisation de sondages dans les differentes caves concernees. Il a livre des structures antiques, tres ponctuelles, qui relevent davantage de la frequentation (fosses d’assainissement, par exemple) que de l’occupation franche. Dans le bâtiment qui occupe l’angle sud-ouest de l’hotel-Dieu ont pourtant ete mis en evidence une tranchee de recuperation de mur et plusieurs niveaux de circulation ainsi qu’un mobilier ceramique, peu abondant, et des enduits peints, qui placent cette occupation dans le premier tiers du ...