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Vous pouvez télécharger cet article ici / You can download this paper here : https://journals.openedition.org/peme/32922

Les églises constituent aujourd’hui, à toutes les échelles du territoire, un témoignage incontournable du Moyen Âge. Ce numéro consacré à la réception et à l’usage des artefacts médiévaux à l’époque moderne invite à s’interroger sur les conséquences réelles de la Révolution française sur ce patrimoine bâti religieux. Saccages et destructions sont souvent associés à cette période troublée qui visait à instaurer une société nouvelle. Ils ne furent pourtant ni systématiques, ni engendrés par un sentiment anti-religieux mais, plus souvent, par un mouvement anti-féodal. Cet article envisage le cas des lieux de cultes implantés dans une entité territoriale restreinte : l’abbaye et la paroisse de Savigny, dans le Rhône. Fondé sur des archives modernes abondantes, il s’attache à déterminer quel était le ressenti de la population et de la municipalité face à ces trois églises – abbatiale, monastique et paroissiale – qui ne connurent pas le même sort dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Démolir, transformer ou conserver : les réactions variées, parfois contradictoires, des différents protagonistes s’expliquent par les relations qu’ils entretenaient, depuis le Moyen Âge, avec ces édifices. L’histoire des monuments est indissociable de celle des mentalités.
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Puissant seigneur ecclésiastique, le monastère Saint-Martin de Savigny occupait, au Moyen Âge central, une place importante dans le paysage politico-religieux de la région lyonnaise. Comme d’autres établissements, le monastère profita de son apogée pour mener à bien d’ambitieux projets destinés à protéger ses intérêts et à afficher, aux yeux de tous, sa légitimité et son ambition. Au même titre que son cartulaire, la reconstruction de son église principale, entre la fin du XIe et le début du XIIIe siècle, participa pleinement à cette entreprise. Monumental par ses dimensions comme par son architecture, ce lieu de culte fut pillé puis démantelé dans les années qui suivirent la Révolution française. Il fut longtemps négligé par les érudits, qui ne s’intéressaient pas à une église impossible à localiser dans le village. Des recherches récentes et interdisciplinaires ont pourtant mis au jour une documentation archéologique, historique et liturgique d’une richesse jusqu’alors insoupçonnée, qui permet désormais de retracer son histoire sur la longue durée, mais aussi de tenter une restitution de son état médiéval.
À l’initiative de Charlemagne, les idées réformatrices des carolingiens furent introduites à Lyon dès la charnière du VIIIe et du IXe siècle. À cette époque-là, coexistaient dans ce diocèse plusieurs monastères susceptibles d’être... more
À l’initiative de Charlemagne, les idées réformatrices des carolingiens furent introduites à Lyon dès la charnière du VIIIe et du IXe siècle. À cette époque-là, coexistaient dans ce diocèse plusieurs monastères susceptibles d’être affectés par ce mouvement restaurateur. Leurs dates de fondation les placent, en grande majorité, dans la catégorie des établissements antérieurs à l’époque carolingienne. Seules Ambronay et Savigny furent créées dans le premier quart du IXe siècle. Ces deux maisons étaient à l’évidence très éloignées d’Aix-la-Chapelle, épicentre du pouvoir carolingien ; mais Savigny se situait à moins de trente kilomètres du relais fondamental que constituait, pour l’empereur, l’évêché de Lyon.
Les travaux menés dans le cadre d’une thèse d’archéologie médiévale, puis d’un programme collectif de recherche (PCR) ont permis de réunir une documentation insoupçonnée sur ce monastère, qui n’avait guère été étudié jusqu’alors. L’objectif de cet article est de dresser un état des lieux – à partir des vestiges archéologiques et des sources textuelles (notamment des manuscrits liturgiques inédits) – sur les différents édifices attestés dès l’époque carolingienne, ou post-carolingienne, puis de proposer des pistes de réflexion sur la topographie monastique savinienne antérieure à l’époque romane.
L’abbaye de Savigny semble se définir, pour une période antérieure à l’époque romane, par deux grandes églises parallèles et par un vaste espace intermédiaire, possiblement occupé. Ce mode d’organisation particulier doit être confronté, autant que possible, à la littérature scientifique qui s’est récemment intéressée, à travers divers angles d’approche, à la topographie monastique du haut Moyen Âge, avec en toile de fond la question sous-jacente d’une possible traduction matérielle de la réforme carolingienne. L’exemple est d’autant plus important qu’à l’échelle de la région, et même au-delà, Savigny est l’un des rares établissements à avoir été fondé au moment même de l’introduction, dans le diocèse, de la rénovation religieuse.
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Le dossier relatif a la population juive, qui s’installe à Lyon à la fin de l’époque moderne, a été ouvert a l’occasion des opérations d’archéologie préventive menées à l’Hôtel-Dieu, à l’emplacement présumé des cimetières communautaires. Il permet d’étudier l’émergence de cette diaspora urbaine mais aussi la recherche et la gestion d’un lieu d’inhumation réservé a cette communauté confessionnelle.
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Rédigé au début du XVIIe siècle, mais témoignant vraisemblablement d’usages médiévaux, le Liber refusionum et ceremoniarum de Francois II d’Albon (1608-1660) est un coutumier destiné à codifier les cérémonies réalisées dans les églises du monastère de Savigny (Rhône). Confronté aux vestiges archéologiques, qui remontent pour l’essentiel a l’époque romane, ce document permet de caractériser les processions saviniennes, tant dans leur nature que dans leur déroulement. Il offre alors une belle illustration de ces pratiques liturgiques en éclairant de manière précise le statut des participants, les types de parcours et de stations possibles dans le cadre ecclésial, en renseignant également leur environnement matériel. Son analyse livre aussi, de manière plus inattendue, quelques éléments de réflexion sur des composantes architecturales aujourd’hui disparues.
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Presqu'entièrement démantelée à partir de la Révolution française, l’abbaye de Savigny n’a guère laisse de vestiges visibles au sein du village actuel. Le potentiel archéologique du site, longtemps sous-estimé, est cependant très important en raison de la conservation de nombreuses maçonneries à l’intérieur de bâtiments postérieurs. Situé au cœur du quartier de l’Abbaye, le « cuvier » renferme en ses murs les vestiges de la deuxième église du monastère, dédiée a la Vierge. L’analyse archéologique du bâtiment a permis de déterminer une chronologie de construction complexe et de proposer une restitution pour chacun des quatre états ainsi identifiés. Une collaboration a ensuite été instaurée entre l’archéologue et un architecte infographiste dans le but de créer des modèles tridimensionnels à partir des relevés et des restitutions archéologiques en deux dimensions. Ces supports virtuels, hautement pédagogiques, présentent l’intérêt de superposer les images du bâti ancien et du bâti actuel et ils permettent en outre de mener une réflexion sur la vraisemblance des hypothèses envisagées.
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Vous pouvez consulter ma thèse ici / you can consult my thesis here : https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-01243383 Fondée à l’époque carolingienne et supprimée à l’aube de la Révolution française, l’abbaye de Savigny (Rhône) est... more
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Fondée à l’époque carolingienne et supprimée à l’aube de la Révolution française, l’abbaye de Savigny (Rhône) est restée longtemps ignorée des archéologues en raison de son niveau de destruction avancé. L’approche épistémologique des études saviniennes a d’abord révélé le potentiel archéologique du site, en soulignant toute la différence entre les publications officielles et les archives personnelles des savants. La confrontation des résultats de l’analyse des sources d’archives et de l’analyse des vestiges archéologiques a surtout permis de reconstituer l’histoire monumentale des édifices monastiques et de proposer des restitutions en plan du monastère, pour l’époque carolingienne, l’époque romane et la fin du Moyen Âge. De nouvelles conclusions en rapport avec l’histoire savinienne peuvent désormais être proposées sous forme d'hypothèses. En adoptant peut-être le plan « standard » des abbayes bénédictines – un cloître contre l’église nord ? – dès sa création, dans le premier tiers du IXe siècle, l’abbaye témoigne d’abord de l’insertion rapide des idéaux carolingiens de vie communautaire dans le diocèse de Lyon. Elle subit ensuite de nombreux remaniements qui ne remettent pas en cause son organisation générale, mais qui adaptent les édifices existants aux exigences d’une liturgie nouvelle. L’église sud devient une église mariale, à l’intersection de l’infirmerie et du cimetière, mais elle est aussi dotée d’une avant-nef. Ce faisant, elle répond à la fois à la multiplication des messes pour les défunts et à la ritualisation de l’accompagnement des mourants, qui reflètent les coutumes clunisiennes. Aussi faut-il envisager que l’abbaye de Savigny ait été réformée par l’abbaye de Cluny à la charnière du Xe et du XIe siècle, sans pour autant être intégrée à l’Ecclesia cluniacensis.
Etablissement majeur du diocese de Lyon au Moyen Âge, l’abbaye de Savigny (ixe-xviiie s.) est, depuis 2009, au cœur d’un PCR. Par la multiplicite et la diversite des vestiges archeologiques et des sources textuelles, l’abbaye se prete en... more
Etablissement majeur du diocese de Lyon au Moyen Âge, l’abbaye de Savigny (ixe-xviiie s.) est, depuis 2009, au cœur d’un PCR. Par la multiplicite et la diversite des vestiges archeologiques et des sources textuelles, l’abbaye se prete en effet remarquablement bien a un travail collectif. En 2011, l’equipe du PCR a travaille autour de cinq axes de recherche. Axe 1 : Origine et implantation de l’abbaye de Savigny Largement alimente par l’analyse du cartulaire de Savigny (Bernard 1853), ce premi...
Une prospection a ete realisee sur le site de l’abbaye de Savigny, entre fevrier et avril 2011. Subdivisee en quatre operations, elle avait pour objectifs de mieux cerner les conditions d’implantation du monastere et de completer notre... more
Une prospection a ete realisee sur le site de l’abbaye de Savigny, entre fevrier et avril 2011. Subdivisee en quatre operations, elle avait pour objectifs de mieux cerner les conditions d’implantation du monastere et de completer notre connaissance des edifices monastiques. Les installations hydrauliques liees a l’abbaye La prospection et l’analyse des plans de 1796 et 1830 ont permis a Gilles Rollier de mettre en evidence un systeme d’alimentation en eau complexe. Trois biefs provenant du SO...
Fondee au debut du ixe s., Savigny, abbaye majeure du diocese de Lyon, a ete detruite au cours des xviiie et xixe s. Du claustrum compose d’une abbatiale Saint-Martin, munie d’un cloitre au sud, et d’une eglise Sainte-Marie, situee dans... more
Fondee au debut du ixe s., Savigny, abbaye majeure du diocese de Lyon, a ete detruite au cours des xviiie et xixe s. Du claustrum compose d’une abbatiale Saint-Martin, munie d’un cloitre au sud, et d’une eglise Sainte-Marie, situee dans l’angle SE de ce cloitre, ne subsiste qu’une chapelle secondaire, dite de Saint-Leger, autrefois rattachee a cette deuxieme eglise. A la suite d’un sondage d’evaluation archeologique, qui avait mis au jour les vestiges lacunaires du chevet de l’abbatiale en 20...
Code INSEE de la commune : 69175Lien Atlas (MCC) :http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/index.php?ap_theme=DOM_2.01.02a45.788;4.604;45.847 Engage en 2009, le PCR « Saint-Martin de Savigny : l’abbaye et son territoire » arrive... more
Code INSEE de la commune : 69175Lien Atlas (MCC) :http://atlas.patrimoines.culture.fr/atlas/trunk/index.php?ap_theme=DOM_2.01.02a45.788;4.604;45.847 Engage en 2009, le PCR « Saint-Martin de Savigny : l’abbaye et son territoire » arrive aujourd’hui a son terme avec l’elaboration d’une monographie collective sous la direction de Pierre Ganivet et Olivia Puel (voir la liste des collaborateurs dans les precedents BSR). Un chapitre liminaire s’attachera a la description du cadre terr...
La reconversion du site de l’hotel-Dieu prevoyait la rehabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classes au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de... more
La reconversion du site de l’hotel-Dieu prevoyait la rehabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classes au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs operations preventives de diagnostic ou de fouille, realisees par le Service archeologique de la Ville de Lyon. Ce diagnostic (tranche 9 E zone nord, crypte) concerne la cave du bâtiment qui borde, a l’ouest, la cour du Magasin, elle-meme entierement fouillee en 2016, sous la direction de S. Ardouin. A l’exception de quelques maconneries antiques, au sens large du terme, qui ne dessinent malheureusement pas plan coherent, les vestiges appartiennent presque exclusivement a une crypte juive utilisee entre 1775 et 1795. Les sources documentaires, en particulier les registres mortuaires de l’hopital, depouilles par J. Gerstenkorn, font etat d’une quarantaine d’individus inhumes en ce lieu. De son cote, l’archeologie n’a mis en evidence que des...
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La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. Le présent diagnostic d’archéologie, réalisé fin 2016, pour le Service archéologique de la Ville de Lyon, concerne les seuls vestiges conservés de l’établissement hospitalier antérieur au XVIIe siècle. L’opération a consisté en la réalisation d’une étude du bâti sur les murs anciens, d’une part, et en la relecture analytique de la documentation disponible, d’autre part. Il est intervenu peu de temps avant la réalisation de sondages dans la galerie sud de la Cour d’honneur et dans le bâtiment R (tranche 9 E, nord ; Puel et al. en cours), qui ont livré des vestiges du cloître, en connexion avec les élévations. Ce rapport intègre donc l’ensemble des résultats obtenus ; il propose un premier bilan sur les deux états de construction principaux correspondant respectivement à l’établissement primitif dont les origines remontent, d’après les sources historiques, au XIIe siècle, et à l’hôtel-Dieu construit à la charnière du Moyen Âge et des Temps modernes. La présence, au cours de l’état 1, d’un mur d’au moins 10 m de long à l’emplacement exact du mur qui, au cours de l’état 2, limitait l’église et la salle des malades, suggère une belle continuité dans l’utilisation des espaces. L’hôtel-Dieu, tel qu’il fût représenté sur le Plan scénographique de la Ville de Lyon, au milieu du XVIe siècle, s’enrichit en outre de données nouvelles relatives à son organisation spatiale et à la subdivision intérieure du bâtiment principal.
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La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. À la suite du diagnostic menée dans les bâtiments localisés au sud de la chapelle de l’hôtel-Dieu, La fouille des caves du bâtiment G, qui borde au nord la cour de la Chaufferie, a été réalisée en avril 2016. Elle a permis de mettre en évidence des structures du haut Empire et de l’époque moderne, mais aucun vestige attribuable à la fin de l’Antiquité ou au Moyen Âge. Sur toute l’emprise de la fouille a été mis au jour le terrain naturel, ponctuellement surmonté par des remblais anthropiques ou des niveaux de fréquentation, mais surtout entaillé par des nombreux fossés et par une importante dépression, colmatée par des remblais artificiels, qui témoignent de la nécessité de juguler l’activité persistance des chenaux de tressage du Rhône au moment de l’installation humaine. Il existait vraisemblablement un site d’occupation à proximité immédiate. Cette fréquentation, ponctuelle et opportuniste, s’inscrit dans le Haut Empire ; elle coexiste avec des occupations importantes, en particulier une vaste domus fouillée dans la cour de la Chaufferie, en 2011, sous la direction d’É. Bertrand, et de probables entrepôts, fouillés dans la cour Saint-Martin, en 2016, sous la direction de S. Ardouin et de Ph. Dessaint. Les vestiges datés de l’époque moderne sont des structures enterrées (puits, fosses d’aisance) qui doivent être mis en relation avec le quartier d’habitation du Bourgchanin. Ils appartiennent à la partie centrale de propriétés déjà documentées lors de la fouille de la cour de la Chaufferie ; ils permettent d’avoir une vision plus large des maisons qui bordaient la rue de la Triperie, devenue par la suite la rue Serpillère, et qui étaient fréquemment remaniées (agrandissement, réunion ou, au contraire, subdivision), comme l’attestent à la fois les sources d’archives, étudiées par C. Ducourthial, et les vestiges archéologiques.
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La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. Ce diagnostic (tranche 9 E zone nord, crypte) concerne la cave du bâtiment qui borde, à l’ouest, la cour du Magasin, elle-même entièrement fouillée en 2016, sous la direction de S. Ardouin. À l’exception de quelques maçonneries antiques, au sens large du terme, qui ne dessinent malheureusement pas plan cohérent, les vestiges appartiennent presque exclusivement à une crypte juive utilisée entre 1775 et 1795. Les sources documentaires, en particulier les registres mortuaires de l’hôpital, dépouillés par J. Gerstenkorn, font état d’une quarantaine d’individus inhumés en ce lieu. De son côté, l’archéologie n’a mis en évidence que des structures en creux, correspondant potentiellement à des sépultures, qui n’ont cependant pas été fouillées pour des motifs religieux. Les résultats de cette opération portent donc essentiellement sur la répartition des inhumations présumées, étant entendu qu’il n’était pas question d’identifier une tombe à une classe d’âge en fonction de ses seules dimensions. L’occupation funéraire de la crypte semble avoir connu deux à trois étapes successives. Dans un premier temps, la gestion de l’espace est rigoureuse : les tombes sont alignées les unes à côté des autres, le long des murs, et elles délimitent une allée centrale, sans doute réservée à la circulation. Elle témoigne d’un respect manifeste des individus. Par la suite, la gestion du cimetière devient nettement plus aléatoire : les nouvelles tombes empiètent sur des fosses antérieures, puis elles finissent même par investir l’allée centrale. Le phénomène témoigne vraisemblablement d’un manque crucial d’espace.
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La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. Le présent diagnostic (tranche 9 E zone sud) englobe les bâtiments localisés au sud de l’église ; il a consisté en la réalisation de sondages dans les différentes caves concernées. Il a livré des structures antiques, très ponctuelles, qui relèvent davantage de la fréquentation (fossés d’assainissement, par exemple) que de l’occupation franche. Dans le bâtiment qui occupe l’angle sud-ouest de l’hôtel-Dieu ont pourtant été mis en évidence une tranchée de récupération de mur et plusieurs niveaux de circulation ainsi qu’un mobilier céramique, peu abondant, et des enduits peints, qui placent cette occupation dans le premier tiers du Ier siècle. Les vestiges d’époque moderne correspondent essentiellement à des aménagements intérieurs réalisés dans les caves de l’hôpital (sols de terre battue ou de mortier, soubassements de meubles ou d’étagères, chemins de dalles). Seul un mur en pierres dorées mis au jour à proximité de la cour de la Chaufferie, où des maisons ont été fouillées, en 2011, sous la direction d’É. Bertrand et de C. Ducourthial,  a été attribué au quartier du Bourgchanin en raison de son désaxement par rapport aux bâtiments de l’hôpital.
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Localisée dans le quartier du Vieux-Lyon, à proximité de la cathédrale Saint-Jean, la maison du chamarier est aujourd’hui admirée pour sa façade ciselée de style gothique flamboyant. Classée au titre des Monuments historiques depuis 1943, elle a fait l’objet de plusieurs opérations archéologiques préventives effectuées, entre 2000 et 2006, par Ch. Delomier, G. Macabéo ou C. Arlaud pour le compte de l’Inrap). La présente étude préalable a été menée en 2014, dans le cadre d’un projet d’aménagement, à la demande du Service Régional de l’Archéologie et de la Ville de Lyon. Son objectif était de réaliser des recherches en archives, de synthétiser les données archéologiques connues et de déterminer les zones d’ombre, susceptibles d’être examinées lors d’une opération ultérieure. La confrontation des données a révélé une remarquable concordance entre les textes et les vestiges bâtis, qu’il s’agisse des premières maisons adossées à l’enceinte du quartier canonial, au cours du XIIIe siècle, qui passèrent à plusieurs reprises entre les mains des chamariers et des doyens successifs, ou de l’édifice reconstruit, à la charnière du XVe et du XVIe siècle, à la suite d’un conflit qui opposait deux candidats au titre de chamarier. Les résultats intéressent en particulier le mode de transmission des maisons canoniales avant qu’elles ne deviennent des maisons de fonction, attachées à un office spécifique.
L’histoire de l’architecture médiévale fut écrite, à partir du milieu du XIXe siècle, par des hommes dont la formation, le parcours professionnel et les objectifs étaient variés. Tous élaborèrent leurs propres méthodes d’analyse et leurs... more
L’histoire de l’architecture médiévale fut écrite, à partir du milieu du XIXe siècle, par des hommes dont la formation, le parcours professionnel et les objectifs étaient variés. Tous élaborèrent leurs propres méthodes d’analyse et leurs propres grilles de lecture du bâti médiéval, lesquelles sont à l’origine de nos pratiques en histoire de l’art et en archéologie.

S’intéresser à ces hommes et à leurs travaux, tel est l’objet d'une rencontre scientifique en deux actes.

« Étudier et restaurer le bâti médiéval (1850-1950). Acteurs, méthodes et enjeux »

Vous trouverez ci-joint le programme du colloque international, qui
aura lieu du 3 au 5 juin 2021, ainsi que le lien pour s'inscrire (en amont) et les liens pour se connecter au webinaire (un lien par jour).

Lien pour s'inscrire au colloque : https://framadate.org/etudierlebatimedieval

Lien de connexion pour le 3 juin 2021 : https://cnrs.zoom.us/meeting/94461560166?occurrence=1622745000000

Lien de connexion pour le 4 juin 2021 : https://cnrs.zoom.us/meeting/94461560166?occurrence=1622831400000

Lien de connexion pour le 5 juin 2021 : https://cnrs.zoom.us/meeting/94461560166?occurrence=1622917800000

Pour mémoire, la journée d'études (Acte I), prévue en juin 2020, a été modifiée en raison de la situation sanitaire. Les intervenants ont accepté de se prêter à l'exercice, peu commun, d'un enregistrement à domicile. Leurs communications sont accessibles en ligne en suivant ce lien : https://www.arar.mom.fr/recherche-et-activites/axes-de-recherche/3-archeologie-medievale/etudier-et-restaurer-le-bati-medieval-1850-1950
APPEL À COMMUNICATIONS (fin : 31 octobre 2019) Résumé : L’histoire de l’architecture médiévale fut écrite, à partir du milieu du XIXe siècle, par des hommes dont la formation, le parcours professionnel et les objectifs étaient variés. De... more
APPEL À COMMUNICATIONS (fin : 31 octobre 2019)
Résumé :
L’histoire de l’architecture médiévale fut écrite, à partir du milieu du XIXe siècle, par des hommes dont la formation, le parcours professionnel et les objectifs étaient variés. De fait, ils élaborèrent chacun leurs méthodes d’analyse et leurs grilles de lecture du bâti médiéval, lesquelles sont à l’origine de nos pratiques en histoire de l’art et en archéologie. S’intéresser à ces hommes et à leurs travaux : tel est l’objet de cette journée d’études (26-27 mars 2020, Lyon) qui permettra de mettre en œuvre, à l’échelle de l’Europe occidentale, une approche épistémologique des sciences médiévales consacrées au bâti castral, civil ou religieux. Au-delà des monuments eux-mêmes, qui tiennent lieu de source majeure, les correspondances de savants, les archives de sociétés savantes, les photographies ou les relevés anciens, ou encore les fonds des Monuments historiques, par exemple, pourront être convoqués pour aborder un ou plusieurs des axes suggérés.


CALL FOR PAPERS (end : 2019, October 31st)
Abstract :
The history of medieval architecture was written, from the mid-19th century, by men whose training, career and objectives were variable. In fact, they each developed their methods of analysis and their reading grids of medieval buildings, which are at the origin of our practices in art history and archeology. To be interested in these men and their works: this is the purpose of this study day (2020, March 26-27, Lyon) that will allow to implement, at the scale of Western Europe, this epistemological approach of the medieval sciences dedicated to the castral, civil or religious building. Beyond the monuments themselves, which take the place of a major source, correspondences of scientists, archives of learned societies, photographs, old drawings, or the funds of historical monuments, for example, may be used to deal with one or more of the topics presented below.
Research Interests:
La période post-carolingienne a donné lieu ces dernières décennies à des approches très différentes des deux côtés du Rhin : cette période, longtemps très étudiée en Allemagne selon une approche institutionnelle, y a été globalement... more
La période post-carolingienne a donné lieu ces dernières décennies à des approches très différentes des deux côtés du Rhin : cette période, longtemps très étudiée en Allemagne selon une approche institutionnelle, y a été globalement délaissée ces dernières décennies. À l’inverse, les chercheurs francophones ont réinvesti récemment le moment grégorien, désormais interprété comme une « révolution totale », pour reprendre l’expression de F. Mazel, alors que la césure grégorienne est au contraire très peu soulignée dans les travaux portant sur l’espace germanique.
L’objectif de cet atelier est de faire se rencontrer de jeunes chercheurs issus de champs disciplinaires très différents, de l’histoire religieuse à la diplomatique, en passant par l’histoire de l’art et l’histoire politique, l'archéologie et l’histoire du droit. Cette approche permettra un décloisonnement entre les disciplines concernées, et constituera surtout une opportunité de dialogue entre jeunes chercheurs francophones et germanophones, afin de mieux comprendre si ces approches différentes s’expliquent par la diversité des sources conservées des deux côtés du Rhin ou si elles relèvent avant tout de traditions historiographiques divergentes.
Research Interests:
Annonce du colloque organisé par la Société française d'Histoire des hôpitaux et l'Université Lyon 2, les 11 et 12 octobre 2018, à Lyon Communication personnelle "L'Hôtel-Dieu de Lyon au regard de l'archéologie (XIIIe-XVIe siècle), en... more
Annonce du colloque organisé par la Société française d'Histoire des hôpitaux et l'Université Lyon 2, les 11 et 12 octobre 2018, à Lyon

Communication personnelle "L'Hôtel-Dieu de Lyon au regard de l'archéologie (XIIIe-XVIe siècle), en collaboration avec S. Ardouin
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La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de... more
La reconversion du site de l’hôtel-Dieu prévoyait la réhabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classés au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs opérations préventives de diagnostic ou de fouille, réalisées par le Service archéologique de la Ville de Lyon. Ce diagnostic (tranche 9 E zone nord, crypte) concerne la cave du bâtiment qui borde, à l’ouest, la cour du Magasin, elle-même entièrement fouillée en 2016, sous la direction de S. Ardouin. À l’exception de quelques maçonneries antiques, au sens large du terme, qui ne dessinent malheureusement pas plan cohérent, les vestiges appartiennent presque exclusivement à une crypte juive utilisée entre 1775 et 1795. Les sources documentaires, en particulier les registres mortuaires de l’hôpital, dépouillés par J. Gerstenkorn, font état d’une quarantaine d’individus inhumés en ce lieu. De son côté, l’archéologie n’a mis en évidence que des...
L’Hotel-Dieu est un etablissement hospitalier probablement fonde des la fin du xiie s. sur la rive droite du Rhone, pres du pont franchissant le fleuve. La necessite d’accroitre ses capacites d’accueil imposa plusieurs extensions... more
L’Hotel-Dieu est un etablissement hospitalier probablement fonde des la fin du xiie s. sur la rive droite du Rhone, pres du pont franchissant le fleuve. La necessite d’accroitre ses capacites d’accueil imposa plusieurs extensions successives entre le xve et le xixe s., au detriment des habitations peripheriques et notamment du Bourgchanin, un quartier d’habitation qui s’etait developpe au sud de l’hopital. La reconversion de cet ensemble monumental, qui s’etend aujourd’hui sur une surface de ...
Le dossier relatif a la population juive qui s’installe a Lyon a la fin de l’epoque moderne a ete ouvert a l’occasion des operations d’archeologie preventive menees a l’hotel-Dieu, a l’emplacement presume des cimetieres communautaires. Il... more
Le dossier relatif a la population juive qui s’installe a Lyon a la fin de l’epoque moderne a ete ouvert a l’occasion des operations d’archeologie preventive menees a l’hotel-Dieu, a l’emplacement presume des cimetieres communautaires. Il permet d’etudier l’emergence de cette diaspora urbaine, mais aussi la recherche et la gestion d’un lieu d’inhumation reserve a cette communaute confessionnelle.
La reconversion du site de l’hotel-Dieu prevoyait la rehabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classes au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de... more
La reconversion du site de l’hotel-Dieu prevoyait la rehabilitation des bâtiments existants (62 000 m²), classes au titre des monuments historiques depuis 2011, et la construction de nouveaux bâtiments (10 000 m²). Elle a fait l’objet de plusieurs operations preventives de diagnostic ou de fouille, realisees par le Service archeologique de la Ville de Lyon. Le present diagnostic (tranche 9 E, zone sud) englobe les bâtiments localises au sud de l’eglise ; il a consiste en la realisation de sondages dans les differentes caves concernees. Il a livre des structures antiques, tres ponctuelles, qui relevent davantage de la frequentation (fosses d’assainissement, par exemple) que de l’occupation franche. Dans le bâtiment qui occupe l’angle sud-ouest de l’hotel-Dieu ont pourtant ete mis en evidence une tranchee de recuperation de mur et plusieurs niveaux de circulation ainsi qu’un mobilier ceramique, peu abondant, et des enduits peints, qui placent cette occupation dans le premier tiers du ...
Le remploi – abordé comme la réutilisation ou le recyclage d’objets ou de matériaux variés – est un phénomène fréquemment rencontré, notamment dans l’analyse des constructions anciennes. Pratiqué de tout temps, il s’inscrit... more
Le remploi – abordé comme la réutilisation ou le recyclage d’objets ou de matériaux variés – est un phénomène fréquemment rencontré,  notamment  dans  l’analyse  des  constructions  anciennes.  Pratiqué  de  tout  temps,  il  s’inscrit  dans  la  chaîne  opératoire  ordi-naire de la construction. Malgré cette apparente banalité, le regard de l’archéologue ne peut pas toujours en saisir la présence. Il faut en effet qu’il revête un caractère manifeste: il se voit, se repère, lorsque son matériau, sa forme, sa finition, détonne avec le reste de la maçonnerie. Il devient alors évident et nous rappelle son omniprésence dans le bâti. Observé comme le résultat d’un processus dont on perçoit difficilement toutes les étapes, le remploi ne procède pourtant pas d’une récupération hasardeuse. Les matériaux sont choisis, tout comme leur destination dans la construction. À ce titre, le choin de Fay – calcaire froid extrait des carrières du Bugey (Ain) –, fournit un exemple de remploi bien identifié dans les villes de Lyon (Rhône) et de Vienne (Isère). Abondamment utilisée dans les constructions monumentales  antiques,  cette  pierre  aux  qualités  recherchées  (facilité  de  polissage,  résistance  à  la  compression  et  au  gel,  modules  de  taille importante) est largement remployée dès l’Antiquité et tout au long du Moyen Âge. Le croisement de plus de 60ans de données archéologiques et de sources textuelles inédites permet de restituer une partie de la chaîne opératoire, depuis sa récupération jusqu’à sa nouvelle  mise  en  œuvre.  Son  étude  met  en  lumière  la  diversité  des  facteurs  qui  conduisent  à  ce  remploi:  ils  sont  esthétiques,  techni-ques  ou  encore  économiques.  Elle  permet  de  questionner  la  propriété  des  gisements  et  le  contexte  juridique  qui  encadre  ces  pratiques.  Derrière l’exemple du choin de Fay, l’économie du remploi peut être ainsi abordée dans toute sa complexité

The  reuse-recycling  of  objects  and  materials  is  a  phenomenon  frequently  identified  in  ancient  constructions.  However,  despite its apparent banality, archaeologists are not always able to recognize this practice. It can be seen and identified only when the material and its form and finishing deviate from the rest of the masonry. It then becomes evident and we are reminded of its ubiquity in buildings. Though the stages of the reuse-recycling process are difficult to perceive, this practice is not the result of random material recuperations. The materials are selected, as is their destination in the construction. The “choin de Fay” – a cold limestone extracted from  the  Bugey  quarries  –  provides  a  well-identified  example  of  reuse-recycling  in  the  cities  of  Lyon  and  Vienne.  Abundantly  used  in Antique monumental constructions, this stone with desirable qualities (ease of polishing, resistance to compression and frost, large pieces) was widely reused-recycled in Antiquity and throughout the Middle Ages. Based on a confrontation of more than 60 years of archaeological data and bibliographic sources, it was possible to reconstruct part of the chaîne opératoire (production sequence) from the recuperation of the material until its new use. This study thus reveals the diverse esthetic, technical and economic factors leading to reuse-recycling. It addresses questions concerning resource site ownership and the legal context surrounding these practices. The example of “choin de Fay” thus offers an opportunity to study the complexity of the practice of reuse-recycling.