greice schneider
Greice Schneider is associate professor of communications at the Universidade Federal de Sergipe (Brazil) and is the author of What happens when nothing happens: boredom and everyday life in contemporary comics (Leuven University Press). Her main interests lie in the field of visual studies, with a particular interest in the relations between image and narrative.
less
InterestsView All (86)
Uploads
***
EN. The history of the documentary value of visuality in journalism is marked by continuous tensions. The emergence of a new image-producing technology, with its impact on belief systems, is usually accompanied by renewed interactions between the fields of art and journalism. Over the last few decades, this phenomenon has manifested itself in a particularly inventive way within graphic journalism (or illustrated journalism). This article explores the field of visual journalism through an interdisciplinary approach, drawing on the concept of graphiation (Marion), which originated in comics studies. We begin by looking at the intersection between journalism and visuality, and in particular at possible intersections between the fields of visual journalism and comics. Marion's concept is then examined, focusing on the materiality of graphic representation, the instances of visual enunciation and their effects on the viewer-reader. Finally, we examine this conceptual matrix using specific examples of graphic journalism, published in major journalistic media and produced by four contemporary authors: Mona Chalabi, Susie Cagle, Julia Rothman and Wendy MacNaughton. Their work suggests to some extent a return to the illustrated journalism that prevailed before the age of photography, in a rising movement where the instance of graphic enunciation is less and less transparent and more and more obvious. This opens up new possibilities for approaching factuality through the stroke and gestures of drawing, with more personal narratives and narrative devices. The concept of graphiation explored here constitutes a methodological tool that enables us to approach the gesture of drawing as the construction of a graphic style capable of producing subjectivity and engagement in the sphere of reading.
***
FR. L’histoire du statut documentaire de la visualité dans le journalisme est marquée par des tensions constantes. À chaque fois qu’émerge une nouvelle technologie de production d'images, avec son impact sur les systèmes de croyance, elle s’accompagne généralement d’une réouverture des interactions entre les domaines de l'art et du journalisme. Au cours des dernières décennies, ce phénomène s'est manifesté de manière particulièrement inventive au sein du journalisme graphique (ou journalisme illustré). Cet article se propose d'explorer le domaine du journalisme visuel selon une démarche interdisciplinaire, en partant du concept de graphiation (Marion), issu des études sur la bande dessinée. Dans un premier temps, nous nous intéressons à l'intersection entre journalisme et visualités, et en particulier aux croisements possibles entre les champs d'études du journalisme visuel et de la bande dessinée. Nous nous penchons ensuite sur le concept de Marion, qui touche à la matérialité de la représentation graphique, aux instances d'énonciation visuelle et à leurs effets sur le spectateur-lecteur. Nous examinons enfin cette matrice conceptuelle à partir d'exemples concrets de journalisme dessiné, publiés dans de grands médias journalistiques et produits par quatre auteures contemporaines : Mona Chalabi, Susie Cagle, Julia Rothman et Wendy MacNaughton. Leur travail marque d'une certaine manière un retour au journalisme illustré qui prévalait avant l'avènement de la photographie, dans un mouvement croissant où l'instance d'énonciation graphique est de moins en moins transparente et de plus en plus évidente, ouvrant de nouvelles possibilités pour aborder la factualité à partir du trait et des gestes du dessin, avec des récits et des dispositifs narratifs plus personnels. Le concept de graphiation exploré ici constitue un outil méthodologique qui nous permet d'aborder ce geste du dessin en tant que construction d'un style graphique capable de produire de la subjectivité et de l'engagement dans la sphère de la lecture.
***
ES. La historia del régimen documental de la visualidad en el periodismo se enfrenta a una tensión constante. Cada aparición de nuevas tecnologías de producción de imágenes y su impacto en los sistemas de creencias suele ir acompañada de una reapertura de las interacciones entre los campos del arte y el periodismo. En las últimas décadas este fenómeno se ha reflejado de forma particularmente inventiva en el campo del periodismo gráfico (o periodismo ilustrado). El artículo propone un movimiento interdisciplinar al explorar el campo del periodismo visual utilizando el concepto de grafiación (Marion), proveniente de los estudios sobre el cómic. Un primer momento se dedica a la intersección entre periodismo y visualidades, en particular a los posibles cruces entre los campos de los estudios del periodismo visual y el campo de los estudios del cómic. A continuación, se centra en el concepto de Marion, que aborda aspectos de la materialidad de la representación gráfica, instancias de enunciación visual y sus efectos en el espectador-lector. Por último, discute esta matriz conceptual a partir de ejemplos concretos publicados en medios de comunicación importantes por cuatro autoras contemporáneas que hacen periodismo gráfico: Mona Chalabi, Susie Cagle, Julia Rothman y Wendy MacNaughton. Sus trabajos muestran, en cierto modo, una vuelta al periodismo ilustrado dominante antes de la llegada de la fotografía, parte de una tendencia creciente en la que la instancia de enunciación gráfica es cada vez menos transparente y más evidente, abriendo espacios para abordar la facticidad a partir del trazo y los gestos del dibujo y de relatos y narraciones más personales. El concepto de grafiación explorado aquí contribuye como herramienta metodológica y permite abordar el gesto de
dibujar como construcción de un estilo gráfico capaz de producir subjetividad y compromiso en la esfera de la lectura.
***
EN. The history of the documentary value of visuality in journalism is marked by continuous tensions. The emergence of a new image-producing technology, with its impact on belief systems, is usually accompanied by renewed interactions between the fields of art and journalism. Over the last few decades, this phenomenon has manifested itself in a particularly inventive way within graphic journalism (or illustrated journalism). This article explores the field of visual journalism through an interdisciplinary approach, drawing on the concept of graphiation (Marion), which originated in comics studies. We begin by looking at the intersection between journalism and visuality, and in particular at possible intersections between the fields of visual journalism and comics. Marion's concept is then examined, focusing on the materiality of graphic representation, the instances of visual enunciation and their effects on the viewer-reader. Finally, we examine this conceptual matrix using specific examples of graphic journalism, published in major journalistic media and produced by four contemporary authors: Mona Chalabi, Susie Cagle, Julia Rothman and Wendy MacNaughton. Their work suggests to some extent a return to the illustrated journalism that prevailed before the age of photography, in a rising movement where the instance of graphic enunciation is less and less transparent and more and more obvious. This opens up new possibilities for approaching factuality through the stroke and gestures of drawing, with more personal narratives and narrative devices. The concept of graphiation explored here constitutes a methodological tool that enables us to approach the gesture of drawing as the construction of a graphic style capable of producing subjectivity and engagement in the sphere of reading.
***
FR. L’histoire du statut documentaire de la visualité dans le journalisme est marquée par des tensions constantes. À chaque fois qu’émerge une nouvelle technologie de production d'images, avec son impact sur les systèmes de croyance, elle s’accompagne généralement d’une réouverture des interactions entre les domaines de l'art et du journalisme. Au cours des dernières décennies, ce phénomène s'est manifesté de manière particulièrement inventive au sein du journalisme graphique (ou journalisme illustré). Cet article se propose d'explorer le domaine du journalisme visuel selon une démarche interdisciplinaire, en partant du concept de graphiation (Marion), issu des études sur la bande dessinée. Dans un premier temps, nous nous intéressons à l'intersection entre journalisme et visualités, et en particulier aux croisements possibles entre les champs d'études du journalisme visuel et de la bande dessinée. Nous nous penchons ensuite sur le concept de Marion, qui touche à la matérialité de la représentation graphique, aux instances d'énonciation visuelle et à leurs effets sur le spectateur-lecteur. Nous examinons enfin cette matrice conceptuelle à partir d'exemples concrets de journalisme dessiné, publiés dans de grands médias journalistiques et produits par quatre auteures contemporaines : Mona Chalabi, Susie Cagle, Julia Rothman et Wendy MacNaughton. Leur travail marque d'une certaine manière un retour au journalisme illustré qui prévalait avant l'avènement de la photographie, dans un mouvement croissant où l'instance d'énonciation graphique est de moins en moins transparente et de plus en plus évidente, ouvrant de nouvelles possibilités pour aborder la factualité à partir du trait et des gestes du dessin, avec des récits et des dispositifs narratifs plus personnels. Le concept de graphiation exploré ici constitue un outil méthodologique qui nous permet d'aborder ce geste du dessin en tant que construction d'un style graphique capable de produire de la subjectivité et de l'engagement dans la sphère de la lecture.
***
ES. La historia del régimen documental de la visualidad en el periodismo se enfrenta a una tensión constante. Cada aparición de nuevas tecnologías de producción de imágenes y su impacto en los sistemas de creencias suele ir acompañada de una reapertura de las interacciones entre los campos del arte y el periodismo. En las últimas décadas este fenómeno se ha reflejado de forma particularmente inventiva en el campo del periodismo gráfico (o periodismo ilustrado). El artículo propone un movimiento interdisciplinar al explorar el campo del periodismo visual utilizando el concepto de grafiación (Marion), proveniente de los estudios sobre el cómic. Un primer momento se dedica a la intersección entre periodismo y visualidades, en particular a los posibles cruces entre los campos de los estudios del periodismo visual y el campo de los estudios del cómic. A continuación, se centra en el concepto de Marion, que aborda aspectos de la materialidad de la representación gráfica, instancias de enunciación visual y sus efectos en el espectador-lector. Por último, discute esta matriz conceptual a partir de ejemplos concretos publicados en medios de comunicación importantes por cuatro autoras contemporáneas que hacen periodismo gráfico: Mona Chalabi, Susie Cagle, Julia Rothman y Wendy MacNaughton. Sus trabajos muestran, en cierto modo, una vuelta al periodismo ilustrado dominante antes de la llegada de la fotografía, parte de una tendencia creciente en la que la instancia de enunciación gráfica es cada vez menos transparente y más evidente, abriendo espacios para abordar la facticidad a partir del trazo y los gestos del dibujo y de relatos y narraciones más personales. El concepto de grafiación explorado aquí contribuye como herramienta metodológica y permite abordar el gesto de
dibujar como construcción de un estilo gráfico capaz de producir subjetividad y compromiso en la esfera de la lectura.
a fabula‹. At the same time, we limit this rejection of narrativity to the interactions between ›narrative‹ and ›intrigue‹ – or, in the terms of Russian Formalism, to
›syuzhet‹ . We thus problematize the extent to which narrative eventfulness entails the generation of ›narrative tension‹ as paradigms either of
›suspense‹, ›curiosity‹, or ›surprise‹ . From our standpoint, such assumptions that narrative eventfulness is necessarily structured as a ›plot‹ about characters or as series of events constitute overstatements. In contrast to such positions, we acknowledge the survival of matrices of narrativity which are derived from lower levels of eventfulness in certain stylistic schools of the art of comics.
same time that photojournalism is diagnosed with a crisis of credibility (Lavoie, Ritchin, Mitchell), terms as “visual journalism”, “multimedia storytelling”, “graphic journalism” have recently become trends. The aim here is to explore the possibilities on the shift from the single image (like the decisive moment, canonized by Cartier-Bresson), to the possibilities of using images in series, emphasizing strategies to administrate information visually, organize hierarchies, and build visual narratives. The paper will focus on the visual representation of time and space. Special attention will be given to strategies well developed in comics (by authors such as Chris Ware or Kevin Huizenga, for example) that can contribute in the important (and often misused) articulation between timelines and maps in journalism. The examples will be taken both from media experiences (from newspapers and magazines such as New York Times, The Guardian, Piauí, Revista Trip) and also comic authors that somehow have been tackling (explicitly or not) the issue of graphic journalism, such as Joe Sacco, Guibert, Lefèvre, Lemercier ,Guy Deslile, or the brazilian Allan Sieber (É Tudo Mais ou Menos Verdade: o Jornalismo Investigativo, Tendencioso e Ficcional).
Bibliography
Baetens, Jan, and Mieke Bleyen. “Photo Narrative, Sequential Photography, Photonovels.” Intermediality and storytelling 24 (2010): 165.
Bal, M., 2002. Travelling concepts in the humanities : a rough guide, Toronto ; London: University of Toronto Press.
Hatfield, Charles. 2005. Alternative Comics: an emerging literature. University Press of Mississipi, 2005.
Fresnault-Deruelle, Pierre, 1976. Du linéaire au tabulaire. Communications, 24(1), pp.7–23.
Groensteen, T., 2011. Bande dessinée et narration: système de la bande dessinée 2, Paris: Presses universitaires de France.
Lavoie, Vincent. “La rectitude photojournalistique.” Études photographiques 26 (2010): n. pag. etudesphotographiques.revues.org. Web. 30 Jan. 2013.
Ritchin, Fred. After Photography. W. W. Norton, 2010.
ação e aumento da proporção de quadros por página, alterando a equação entre tempo da narrativa e tempo narrado, a intensificação do nível de detalhe e complexidade gráficas, demandando um regime de atenção, e a introdução de texto,
que atrasa o virar de páginas. Falar de ritmo de leitura também envolve abordar questões como a dinâmica entre diferença e repetição – em especial o recurso de iteração gráfica, que faz parte do fazer próprio dos quadrinhos.
Hypermedia works, alternative photo-reportage, documentary comics, insertion of still images in television news, production of photographic memes, publication of artists' books, there are many reuses for documentary, testimonial or simply playful purposes of photographic images from the web. What do these attempts to slow down and stabilize visual flows entail? Does the sequencing, narrativization or iconization inherent to these practices give back a uniqueness to the image? Don’t these "freeze frames" create an antagonism between the dynamics of flows and archival hoarding? This seminar will attempt some answers to these reinterpretations of the still image.
Journée d’étude organisée par Greice Schneider (UQAM/UFS, Brésil), Joanne Lalonde (UQAM) et Vincent Lavoie (UQAM), avec le soutien de l’équipe de recherche «Archiver le présent».
http://archiverlepresent.org/actualite/arrets-sur-images-breaking-visual-flows?fbclid=IwAR2OXJUCa3mLiE-A6A6-cjZqzXfh2BkfJhtYCzdyUQUVZOEruVbuj_g6xfY
Para esta segunda edição de nosso encontro, convidamos pesquisadores, em nível de pós-graduação (de mestrandos a doutores), a submeter trabalhos para apresentação. Tais contribuições devem se inserir em um dos dois eixos temáticos principais do evento:
1. Teoria e crítica da fotografia: pensando para além do cânone: neste eixo, aguardamos propostas que pensem os limites externos ao costume com o qual a pedagogia das teorias da fotografia entre nós se interrompeu no âmbito de determinados autores, tradições e modos de problematização da fotografia, promovendo assim uma ampliação dos vocabulários e problemas teóricos de tematização de sua imagem e de seus regimes de experiência;
2. Regimes expressivos da fotografia na contemporaneidade: neste eixo, esperamos receber contribuições que explorem questões relativas aos diversos aspectos da significação e da produção discursiva da fotografia, suas variadas dimensões de expressão da temporalidade e da historicidade, assim como também questões de estilo e autoria, identidade cultural e diferentes regimes de circulação mediática de sua imagem.
As propostas devem ser enviadas para o e-mail da Rede ([email protected]), na forma de resumos expandidos (no limite máximo de 1.000 palavras, não incluídos aí o título e o autor da apresentação), até o dia 17 de março de 2017. Os trabalhos submetidos serão avaliados pelos pesquisadores membros da Rede Grafo, tendo em vista a qualidade intrínseca da proposta e seu potencial de geração de ampliação do alcance da própria rede. O resultado com a lista dos aprovados deve ser divulgado até o dia 24 de março de 2017.
Não será cobrada taxa para submissão de resumo, apresentação de trabalho ou participação como ouvinte.