Svoboda | Graniru | BBC Russia | Golosameriki | Facebook
Europe
édition abonné

En Italie, la gauche de la gauche se cherche une âme et un chef

Le Monde | • Mis à jour le | Par

Et si c’était le bon moment ? Nichi Vendola, le chef du parti Gauche écologie et liberté (SEL) a choisi, ce dimanche 25 janvier, date de la victoire de Syriza en Grèce pour appeler à Milan « la naissance d’une coordination » des forces politiques et des associations de la gauche de la gauche. Le calendrier est déjà fixé : des réunions de préparation durant tout le mois de février pour décider d’une stratégie au printemps lorsque se dérouleront plusieurs élections régionales. La méthode, elle, reste encore floue : « Nous ne pourrons pas être la gauche de l’avenir si nous sommes simplement la somme des gauches du passé. »

Dans la foulée du triomphe d’Alexis Tsipras à Athènes, ils sont nombreux dans la Péninsule à rêver d’une alternative au Parti démocrate (PD) de Matteo Renzi au pouvoir. Sur le papier, cela paraît possible. Le premier ministre s’est allié avec Silvio Berlusconi pour faire voter les réformes constitutionnelles (mode de scrutin et réforme du Sénat). Il y a de forte chances qu’il cherche également à s’attirer ses bonnes grâces pour élire le futur président de la République à partir du jeudi 29 janvier. De plus la situation économique ne s’est pas améliorée, malgré l’austérité des gouvernements Monti et Letta ou la plus grande souplesse de M. Renzi. La récession s’est installée, et 2015 ne promet qu’une faible croissance (0,5 % selon le consensus des experts). Tout de suite après la Grèce, l’Italie détient le record d’Europe de la dett...

Cliquez sur un pays pour accéder à ses dernières actualités