Concert Spirituel

Mémoire de Master 2 à soutenu à Sorbonne Université.

Résumé :

"Les femmes musiciennes du XVIIIe siècle sont considérées souvent comme des amatrices et donc exclues de la vie musicale professionnelle, hormis les chanteuses. En même temps, c'est aussi l'époque de la popularisation des sociétés de concert bourgeoises, qui popularisent la pratique musicale et donnent de nouvelles possibilités aux musiciens professionnels. Ce mémoire eut le but de trouver des éventuelles musiciennes instrumentistes de profession et, en suite, d'analyser le regard que la presse portait et sur leurs prestations et sur leur genre"

Les sonates en symphonie de Mondonville sont un arrangement pour orchestre, que le compositeur élabora pour le Concert spirituel, de ses propres sonates pour violon et clavecin op. 3. Ces pièces orchestrales brillantes, tiennent une place non négligeable dans le développement d’un courant symphonique au sein des concerts, et dans la gestation de la symphonie moderne.

La Sonate en symphonie n°2, d’une durée de 8 minutes environ, est composée pour orchestre (violons 1, violons 2, violoncelles, basses).

Cette édition du Centre de musique baroque de Versailles comporte une introduction en français et en anglais, la partition et un appareil critique.

Jean-Marie Leclair est le plus éminent représentant de l’école française de violon du XVIIIe siècle. Après plusieurs voyages dans le Piémont où il se forma à l’école italienne de violon, Leclair fit une carrière de soliste et de compositeur, à la ville, notamment au Concert Spirituel où ses concertos ont régulièrement été joués, mais aussi à la Cour en tant que violoniste de la Chambre et de la Chapelle royale. Ses concertos, d’une grande qualité formelle, ont une écriture particulièrement dense et contrapuntique, peu commune en France à cette époque et sans doute rapportée par Leclair de ses nombreux voyages à l’étranger.

Chaque concerto est en 3 mouvements et dure environ un quart d’heure. L’orchestre est à 4 parties à l’italienne (Violino 1&2, Alto viola, Violoncello et continuo). La partie de violon concertant du concerto n°3 peut aussi être jouée, d’après l’auteur, par la flûte allemande (flûte traversière) ou le hautbois.

Cette édition du Centre de musique baroque de Versailles comporte une introduction en français et en anglais (comprenant des notes historiques et des notes pour l'interprétation), la partition et des notes critiques.

Les sonates en symphonie de Mondonville sont un arrangement pour orchestre, que le compositeur élabora pour le Concert spirituel, de ses propres sonates pour violon et clavecin op. 3. Ces pièces orchestrales brillantes, tiennent une place non négligeable dans le développement d’un courant symphonique au sein des concerts, et dans la gestation de la symphonie moderne.

La Sonate en symphonie n°1, d’une durée de 10 minutes environ, est composée pour orchestre (hautbois, violons 1, violons 2, bassons, basses).

Cette édition du Centre de musique baroque de Versailles comporte une introduction en français et en anglais, la partition et un appareil critique.

Sergei Bondarchuk’s epic cinematization of Tolstoy’s War and Peace (1965–67) makes touching use of the last movement of Haydn’s Farewell Symphony. First played by an orchestra on the grounds of the country estate of old Prince Nicholas Bolkonsky, the music comes to be associated, in the course of several recurrences, with the estate’s isolation, emotional as well as physical. This section of the film may be seen on this  YouTube video: http://www.youtube.com/watch?v=W4EcRSoOG_w&feature=youtu.be&t=40m18s. The dramatic appropriateness of the Adagio makes viewers forget the chronological disjunction between music composed in 1772 and events taking place more than thirty  years later.

But perhaps Bondarchuk’s use of the Farewell is not quite as anachronistic as it seems. The symphony plays an unexpected role in letters that a Russian nobleman and a French cellist exchanged from 1783 to 1793, as one of several symphonies by Haydn shipped from Paris to Russia. Thus the Farewell may have really been part of the sound-world of the Russian nobility during the Napoleonic era.

Count Nicholas Sheremetev, one of Russia’s richest noblemen, was born in 1751 (thus only a decade or so younger than Tolstoy’s fictional Nicholas Bolkonsky). A youthful  visit to Paris in the early 1770s left him passionately fond of French opera, and he devoted much of his life to the production of opera on his estates near Moscow, where his serfs served as singers, instrumentalists, and stagehands. In Paris Nicholas played chamber music with a cellist in the orchestra of the Opéra and the Concert Spirituel  whom we know only by his last name, Hivart. As Nicholas’s musical ambitions grew, Hivart became his agent and artistic advisor, sending designs for scenery and costumes, theatrical models, printed scores, librettos, and sets of instrumental parts. The letters that accompanied the shipments have long been available in Russian translation (in N. A. Elizarova’s Teatry Sheremetevykh
[Moscow, 1944]). But they have never been published in the original French and are little known outside Russia. The primary value of the Hivart-Sheremetev correspondence lies in what it tells us about how opera was staged in Paris in the 1780s. But this study, based on the letters in the original French (as preserved in the Russian State Historical Archive in St. Petersburg), demonstrates their value for students of instrumental music as well. It corroborates other kinds of evidence of the popularity of Haydn’s symphonies in Paris, gives us new information about how Parisian audiences reacted to the Farewell Symphony, and alerts us to the presence in Russia, before 1790, of many of Haydn’s symphonies, including the Farewell.

Une affiche du Concert spirituel retrouvée (pour l’année 1754) ; un corpus de « Paroles du concert » (ancêtres des programmes de salle) issu des académies de musique de six villes françaises et datant de la deuxième partie du XVIIIe siècle ; les archives du droit des pauvres (taxe sur les spectacles fixée sous la Révolution française) concernant les événements parisiens de la Restauration et de la monarchie de Juillet : en analysant ces documents méconnus, Beverly Wilcox, Florence Doé de Maindreville, Patrick Taïeb et Étienne Jardin apportent, dans cet ouvrage, de nouveaux éclairages sur l’histoire du concert en France entre 1750 et 1850. Leurs études y sont complétées par le répertoire indexé des concerts publics ayant eu lieu à Paris entre 1822 et 1848 : plus de 3000 fiches établies à partir des archives du droit des pauvres qui permettent de retracer le parcours de musiciens prestigieux (Berlioz, Liszt, Paganini, Chopin ou Offenbach) et de découvrir une vie musicale d’une richesse encore insoupçonnée.

During the French Revolution, important music collections were seized and sent to literary depots, housed in Paris's former monasteries and convents. I never found time to turn this conference paper into a published article, but I'm posting it here as the information may be useful to researchers interested in French ancien regime music.