Fronto

The villa called «Agrippa Postumus’» overlooking the Sorrento’s waterfront should be noted as an emblematic case-study, even if limited to its only statuary, to confirm the hypothetical historical rate. It must have undergone through the analysis of its marble sculptures (an athlete’s head; a fragmentary double herm of young Apollo; a trapezophoron Faun/Pan-shaped; a child Napoli’s type; a fountain depicting a satyr): according to the chronology of the finds, it can not only confirm that this villa was originally an imperial establishment, but also to ratify its supposed transition of the Fronto from Cirta’s family or a member of Roman high society during the 2nd century A.D.

Epistolary politeness is paramount in the long fifth century in Italy and Gaul. An important means is the proper wielding of 'You and I': ego/nos, tu/vos. To this end, the classical paradigm, found in Cicero’s letters, is restructured to enable shaping foreground and background, nearness and distance. Symmachus is among the first representatives of this metamorphosis.

Si on ne rencontre pas à proprement parler de théorie de la lettre chez Fronton, l’épistolier fournit de manière diffuse dans sa correspondance des informations sur ses conceptions en la matière. Ce qu’il dit de la lettre d’information révèle un souci de l’autre, les sentiments d’amitié jouant un rôle essentiel. Il établit un historique de la lettre de recommandation en rappelant un code, qu’il enfreint d’ailleurs, selon lequel ce type de lettre repose sur une amicitia. Il émet un jugement littéraire sur les lettres de Marc et de Verus et reconnaît en Cicéron un maître sans égal. Parmi les
lettres officielles, il s’intéresse tout particulièrement aux lettres impériales comme expression de l’autorité et mode de gouvernement ; ainsi qu’à la correspondance entre le co-empereur Verus et le Sénat à propos des opérations militaires d’Orient. Il évoque aussi les usages concernant la longueur ou la fréquence de la correspondance, développant le paradoxe que leur rareté peut être un témoignage d’affection et d’égard pour quelqu’un de fort occupé. Il s’attache aussi aux difficultés qu’il peut
y avoir à écrire des lettres : douleur physique, douleur morale, diplomatie sociale, excès de joie… Il souligne que la correspondance ne peut remplacer une rencontre véritable ; et, lui, dont la postérité n’a conservé que quelques lettres et seulement d’infimes bribes de discours, montre ses réticences à l’égard de l’épistolaire.

In Epist. ad M. Caes. 1.7, Fronto expresses his gratitude to Marcus, who had recited a part from Fronto’s speech to Emperor Antoninus Pius. Exploring the rich literary texture of Fronto’s epistolary praise, this paper simultaneously highlights its double-edged message. Restructuring the power balance between senator and Caesar, teacher and pupil and supreme orator and dilettante, Fronto’s epistolary self-fashioning develops an innovative example of literary communication, which expresses a deeper political concern about how to make an impudent prince into a good Emperor.

Nella sua Epist. ad M. Caes. 1.7 Frontone esprime la propria gratitudine per Marco, che aveva recitato una sezione di un discorso del suo maestro di fronte all’imperatore Antonino Pio. Questo articolo esplora la ricca tessitura letteraria dell’elogio epistolare di Frontone, e allo stesso tempo ne mette in luce i doppi significati reconditi. La rappresentazione di sé che Frontone offre nelle proprie lettere mira a ristrutturare il rapporto di potere tra il senatore e Cesare, tra il maestro e l’allievo, tra l’oratore affermato e il dilettante. Allo stesso tempo, essa sviluppa un esempio innovativo di comunicazione letteraria, che esprime una intima preoccupazione, di natura politica, su come si possa trasformare un principe impudente in un buon imperatore.

Fronton évoque le sublime à propos de l’éloquence impériale principalement, car à ses yeux l’instrument de pouvoir par excellence est l’éloquence ; l’empereur, incarnant le pouvoir suprême, doit être doté d’une parole qui le place au-dessus des autres. Ce sublime impérial est présent aussi bien dans le genre délibératif que dans le genre judiciaire ou dans
le genre épidictique. De ces sommets à atteindre Fronton donne une idée grâce à l’utilisation d’images d’élévation, des images solaires, mythologiques, vestimentaires, numismatiques…
L’éloquence impériale est comme la foudre, ou a le charme du chant d’Orphée, selon les auditoires ou les circonstances, elle ravit ou en impose : elle est un outil de pouvoir. Si la technique oratoire est importante – et le maître est là pour le rappeler à l’élève –, elle ne serait rien sans l’excellence morale du prince. En cela, comme chez Longin la grandeur
d’âme est essentielle. On trouve aussi, en commun, l’intérêt pour les images comme moyen de “produire la majesté, la grandeur d’expression et la véhémence” (Du sublime, 15.1 : Ὄγκου
καὶ μεγαληγορίας καὶ  γῶνος [...] καὶ αἱ φαντασίαι παρασκευαστικώταται).
Mais on chercherait en vain, chez Fronton, le goût du risque que Longin, comme aussiPline le Jeune, apprécient.