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Législatives 2024 : Qui sont ces militants qui se sont engagés dans le Loiret après la dissolution ?

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Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin dernier et la perspective des nouvelles élections législatives, des jeunes se sont lancés, pour la première fois, dans le militantisme. Focus sur deux de ces nouveaux militants, du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national

Les actions militantes se multiplient à l'approche des législatives, ici à Saint-Jean-de-Braye Les actions militantes se multiplient à l'approche des législatives, ici à Saint-Jean-de-Braye
Les actions militantes se multiplient à l'approche des législatives, ici à Saint-Jean-de-Braye © Radio France - Antoine Vandendrische

Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, au soir des élections européennes du 9 juin dernier et la perspective des nouvelles élections législatives, de nombreux jeunes se sont lancés pour la première fois dans le militantisme. Ces législatives ont eu pour beaucoup l'effet d'un déclic.

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Sur le marché de Saint-Jean-le-Braye, une pile de tracts sous les bras, Marie-Ange, 21 ans, n'a pas hésité à rejoindre le Nouveau Front populaire dans les quelques jours qui ont suivi la dissolution. "Ce qui m'a convaincu, c'est la montée de l'extrême-droite, le programme que propose le Rassemblement National, que je veux combattre." explique la jeune femme, employée à la mairie de Fleury-les-Aubrais. "Après les élections, j'ai commencé à poster sur les réseaux sociaux, et j'ai été contacté par un militant insoumis et le lendemain j'étais sur les marchés. On dort peu mais on aura le temps après, parce que là c'est le moment où jamais."

Le score du Rassemblement National a aussi été un déclic pour Nolan, 16 ans, en première année d'apprentissage à Orléans, mais pour lui ça a été une vraie réjouissance. "Comme j'ai vu tout l'engouement que prenait le RN, je me suis dis qu'il fallait que je prenne part à la campagne", explique le jeune homme, pour qui ce résultat a été une libération, "J'en parle beaucoup plus autour de moi depuis ce résultat, j'ai beaucoup de moins de complexe à en parler surtout avec ceux qui se classent au centre et à gauche."

"On peut faire changer un vote, qui peut faire changer un député"

Si Nolan n'est pas en âge de voter, il se plait à dire qu'il met son "grain de sel" dans la campagne : "En discutant de nos idées, ça peut nous permettre de changer un vote, un vote peut faire changer ne serait-ce qu'un député qui pourra changer de grandes choses donc c'est important", indique-t-il "Et puis il y a un aspect collectif dans le militantisme, ça a joué dans le fait que j'ai rejoint le RN, et beaucoup de jeunes, on est vraiment dans un groupe soudé et c'est ça que j'apprécie."

Difficile toutefois dans ces actions militantes de changer l'avis du camp adverse "ce sont des blocs marqués, donc ceux qui sont déjà convaincus par un parti, on n'arrivera pas à les convaincre et ça peut donner des échanges virulents", affirme Marie-Ange "mais il y en a qui ont un ras le bol, qui sont plus hésitants, certains n'ont pas envie de la gauche à cause d'une personnalité, ou n'ont pas envie du Rassemblement National. Avec eux, c'est plus simple de les convaincre, je leur explique les mesures que le Nouveau Front populaire veut mettre en place."

En tout cas les deux l'assurent c'est la première mais certainement pas la dernière élection sur le terrain.

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