Chine, Russie, Iran, Corée du Nord... Face aux menaces de l'Est, l'infantilisme à l'Ouest
ANALYSE - Face à l’agressivité des régimes autoritaires qui peaufinent leur alliance anti-occidentale, on peine à trouver à l’Ouest le garde-fou solide qui puisse les dissuader
Nous vivons une époque à la fois très dangereuse et profondément infantile. À l'Est et au Sud, les régimes agressifs chinois, russe, iranien et nord-coréen, peaufinent leur alliance anti-occidentale et antidémocratique, réprimant leurs peuples et travaillant à imposer leur loi sur la scène du monde par la force et la déstabilisation hybride de nos démocraties. Mais on peine à trouver à l'Ouest le garde-fou solide qui les dissuadera. C'est le durcissement d'un côté contre le délitement de l'autre.
L'Amérique, tout d'abord, en éclipse jusqu'au 5 novembre, est plongée dans une séquence électorale aussi agitée que confuse, dont les programmes et débats de fond ont disparu au profit d'accusations réciproques ad hominem, sans parler des photos de chats diffusées sur les réseaux sociaux, les unes brandies par des femmes anti-Trump comme Taylor Swift, et les autres par les bataillons de la campagne républicaine, voire Elon Musk lui-même, qui publient des photos de minets…
TIESSE DI HOYE
le
L'Occident supporte très bien Erdogan mais veut se débarrasser de Poutine. L'Occident fustige le régime communiste chinois mais veille à ses bonnes relations avec le Vietnam communiste. La seule explication que je vois à ces différences de traitement, c'est la défense des intérêts américains.
anonyme 54493
le
Ces épouvantables pays, "rongées, comme la Russie, par la crise économique et morale." Encore un article absolument sidérant d'arrogance.
Sans doute son auteur constate-t-il aussi avec un bon sourire, que les Russes bluffent en Ukraine avec leurs menaces jamais suivies d'effets !
C'est vrai : il ne se passe rien sur le front et pour les Ukrainiens, tout baigne.
Pauvres de nous...
Dr Hilaire
le
Il semble que Mme Mandeville, qui emboîtait benoîtement depuis deux ans tous les poncifs de la propagande washintonienne, ait un peu perdu son compas... Comme la petite fille insatisfaite de ses cadeaux au pied du sapin, elle incrimine le Père Noël qui n'est plus aussi bienveillant et reproche à ses parents de regarder ailleurs. Pas grave ! Elle grandira...