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Pourquoi les enseignants sont appelés à faire grève jeudi

Cinq organisations syndicales appellent le personnel de l’Éducation nationale à la grève, jeudi 1er février. Elles demandent, entre autres, une hausse des salaires.

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Des écoles, collèges et lycées fermés jeudi. Les principales organisations syndicales de l'Éducation nationale appellent à la grève et à la manifestation le 1er février pour « défendre l'école publique ». Dans un communiqué commun, SUD, l'Unsa-Éducation, la FSU, la Sgen-CFDT et la CGT Éduc'action s'opposent au plan « choc des savoirs » annoncé par Gabriel Attal en décembre, dénonçant un modèle « passéiste », qui pose les bases d'une « école du tri social ».

Ils réclament aussi une revalorisation des salaires, un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH et une amélioration de leurs conditions de travail, via un plan de recrutement pluriannuel et la baisse du nombre d'élèves par classe.

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40 % de grévistes

La grève, qui ne sera, a priori, pas reconductible, devrait être largement suivie, selon les syndicats. Il reste pour l'heure difficile d'en évaluer l'ampleur, mais « nous savons déjà que des centaines d'écoles seront fermées dans tout le pays », écrit le FSU-SNUipp, majoritaire dans le primaire, seul cycle où les enseignants sont tenus de se déclarer en grève avec 48 heures d'avance.

Le syndicat annonce ainsi 40 % de grévistes en France, 65 % à Paris, et plus de 50 % dans le Val-de-Marne, la Drôme, l'Ardèche ou les Pyrénées-Atlantiques.

L'appel, préparé depuis décembre, a en effet été rejoint courant janvier par l'Unsa-Éducation et la Sgen-CFDT. Jusque-là réticentes, les deux organisations semblent avoir changé d'avis en raison des polémiques ayant éclaté après la nomination d'Amélie Oudéa-Castéra à la tête du ministère de l'Éducation nationale.

La nouvelle ministre, dont certains syndicats demandent la démission, est d'ailleurs égratignée dans le communiqué commun, qui pointe ses « propos dénigrants ». Tout juste nommée, elle avait en effet expliqué avoir scolarisé ses enfants dans l'établissement privé catholique Stanislas en réaction aux heures de cours non assurées dans l'école publique. Des propos dont elle s'est depuis excusée, mais qui ont scandalisé les enseignants.

Une carte, disponible sur le site du Snes-Edu, situe également les différentes manifestations, prévues partout en France. À Paris, le cortège partira du Luxembourg à 14 heures.

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Commentaires (48)

  • chien triste

    Vous avez parfaitement raison mais les enseignants devraient se tourner vers les syndicats qui les défendent et leur demander des comptes. Le bilan semble lamentable !

  • Klaxon

    Vous semblez confondre heures de cours et heures de travail consacrées à l'enseignement.

  • Klaxon

    Vous remarquerez que lorsqu'il y a des avancées (ou du moins, pas trop de reculs) sur les conditions de travail ou la rémunération obtenues par les enseignants du Publics, les répétiteurs du privé en bénéficient aussi. Tout cela que ces derniers aient donné de leur personne ni même sacrifié un jour de salaire. Pas sûr qu'il faille s'en vanter.