Temps de lecture : 4 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lecture audio réservée aux abonnés
Monaco. Une ville qui fleure bon le luxe, le glamour, les palaces, le champagne et l'asphalte. En effet, tant pour les aficionados de course automobile que les pilotes eux-mêmes, le circuit de la Principauté est un mythe. Gagner le Grand Prix de Monaco ou devenir champion du monde de Formule 1 ? Quitte à choisir, beaucoup opteraient pour la première option car gravir la plus haute marche du podium sur le Rocher fait de vous une icône. Et y parvenir à plusieurs reprises vous hisse au rang de légende à l'image d'Ayrton Senna (6 victoires), Michael Schumacher (5 victoires), Alain Prost (4 victoires), Jackie Stewart (3 victoires), Juan Manuel Fangio et Niki Lauda (2 victoires). Ceci, sans oublier les scénarios à rebondissements qui ont fait entrer un peu plus dans l'histoire, le plus prestigieux des Grand Prix de F1 comme en 1955 lorsqu'Alberto Ascari plongea dans les eaux du port au volant de sa Lancia ou en 1996, lorsque trois monoplaces seulement réussirent à franchir le drapeau à damier.
Aujourd'hui, la Formule 1 est devenue un véritable laboratoire technologique et continue de mettre des hommes d'exception dans des voitures de l'extrême, toujours plus performantes. Néanmoins, les monoplaces d'antan (celles qui ont forgé la légende du circuit monégasque) occupent une place à part dans le coeur des amoureux de sports mécaniques. Cette nostalgie et cet engouement permettent ainsi à des épreuves particulières de remporter un vif succès à l'instar des courses « classiques » où l'on voit défiler des bolides d'autrefois, plus exactement des oeuvres-d'art à quatre roues, retrouver la piste. C'est le cas notamment du Grand Prix de Monaco Historique (GPMH), dont le top départ de cette 14e édition est donné ce vendredi. Un évènement qui a une saveur toute particulière cette année puisqu'il commémore le 30e anniversaire du décès du légendaire Ayrton Senna. Ce pilote fut, de 1988 à 1994, le premier partenaire de TAG Heuer, la maison suisse étant par ailleurs partenaire officiel et chronométreur du GPMH après son association à l'Automobile Club de Monaco (ACM). Une collaboration qui consolide ainsi le lien privilégié que l'horloger entretient depuis plus d'un siècle avec le sport automobile.
Une boutique et un chronographe inédit
À partir d'aujourd'hui et jusqu'à dimanche, le circuit de Monaco va battre au rythme de TAG Heuer. 214 monoplaces d'antan, réparties en huit séries, seront sur la grille de départ comme la plus ancienne d'entre elles, une Bugatti 35 de 1925 ainsi que les voitures à moteur avant de l'après-guerre ou les Formule 1 3L des années 1980. Huit époques différentes du sport automobile, trois glorieux jours de course et un circuit emblématique : un cocktail détonnant qui promet une très belle édition de ce nouveau Grand Prix de Monaco Historique. Pour l'occasion et dans un premier temps, TAG Heuer a annoncé l'ouverture d'un nouvel écrin situé au coeur de la Principauté, Place du Casino. Pour le développement de cette boutique, la maison a fait confiance au Groupe Aubéri, leader de la distribution horlogerie/joaillerie sur la région.
Dans un second temps, TAG Heuer profite de cette visibilité sur le Rocher pour introduire un garde-temps inédit et très exclusif puisque limité à 50 exemplaires. Il s'agit (sans surprise) d'une nouvelle itération de son icône des circuits : le chronographe Monaco. Une pièce qui, pour rappel, fut lancée en 1969 par Jack Heuer et considérée à l'époque comme la première montre à disposer d'un boîtier carré étanche, agrémenté d'un cadran bleu et d'une couronne de remontoir positionnée à 9h. Désormais iconique, la Monaco a pourtant essuyé à ses débuts de nombreuses critiques de la part de l'intelligentsia horlogère de l'époque : « trop carrée », « trop avant-gardiste », « trop radicale », disait-on. Mais son destin va basculer au tout début des années 1970. Plus exactement en 1971, lorsque la Monaco est popularisée à l'écran dans le film Le Mans, dans lequel Steve McQueen s'inspire du pilote suisse Jo Siffert pour s'imprégner de son rôle.
Cinquante-cinq après son lancement et de multiples versions plus innovantes les unes que les autres (à l'image des spectaculaires Monaco Split-Seconds Chronograph dévoilées récemment au salon Watches and Wonders), TAG Heuer a offert une cure de jouvence à son modèle mythique. Ce tout nouveau visage dynamique de la Monaco se caractérise par sa livrée rouge et blanc. On retrouve une boîte de 39 mm en titane sablé DLC noir qui renferme un cadran partiellement squeletté sur lequel dansent des aiguilles rouges racing et présentant trois compteurs. À 3h, un sous-cadran 30 minutes. L'indicateur de la seconde permanente à 6h et un compteur de 12h situé à 9h. Sous le capot, cette Monaco s'anime du calibre Heuer 02 Automatique visible à travers le fond de boîte s'ouvrant sur la roue à colonnes et la masse oscillante. Dotée d'une réserve de marche de 80 heures, la montre est étanche à 100 mètres. Last but not least, elle s'équipe d'un bracelet en cuir de veau rouge texturé embossé et caoutchouc blanc. Une nouvelle bête de course réussie pour TAG Heuer qui célèbrera le 26 mai prochain, toujours à Monaco, le Grand Prix de Formule 1 où son ambassadeur et pilote de l'écurie Oracle Red Bull Racing Max Verstappen espère bien briller à nouveau après sa déconvenue à Miami.