Lors de sa première apparition après la tentative d’assassinat qui l’a visé, Donald Trump a dévoilé le nom de son vice-président pressenti : James David Vance, sénateur qui « se moque de ce qui peut arriver à l’Ukraine » et voudrait couper toute aide à Kyiv.
Les alliés, réunis à Washington, devraient évoquer la défense du ciel ukrainien, alors que des frappes russes ont touché un hôpital pour enfants lundi 8 juillet et fait au moins 27 morts dans la capitale. Mais les soutiens de Kyiv s’attendent à être déçus par les résultats concrets de ce sommet.
Les questions internationales n’ont guère été évoquées pendant la campagne électorale. Mais si nous ne regardons plus le monde, celui-ci nous regarde. Certains, comme Moscou, se réjouissent d’une possible victoire de l’extrême droite. D’autres, à l’instar de l’Allemagne, s’en inquiètent.
En cas de cohabitation avec l’extrême droite, qui aura la main sur la politique de défense et la diplomatie ? L’historien Yannick Pincé apporte des éléments de réponse en s’appuyant sur les règles de la Constitution et les expériences du passé – et souligne l’importance des rapports de force qui s’installeront.
La guerre en Ukraine a renforcé les liens entre la Corée du Nord et la Russie, deux pays soumis à des sanctions internationales. En visite à Pyongyang, le président russe a signé un partenariat stratégique global avec Kim Jong-un, suscitant l’inquiétude occidentale.
Plongée dans la machine à désinformer du Kremlin, qui diffuse ces messages visant, selon les services secrets français, « à amplifier les dissensions et les fractures internes à la société française » et à influencer dans un sens qui lui soit favorable la vie politique française.
Après les revers subis par Macron et Scholz aux européennes, la cheffe post-fasciste du gouvernement italien reçoit en position de force les dirigeants des principales puissances occidentales et du Japon. L’aide à l’Ukraine, Gaza et la rivalité économique avec la Chine dominent les débats.
Le chef d’État ukrainien, invité aux commémorations du Débarquement, s’est vu promettre par Emmanuel Macron des avions Mirage 2000-5 et la formation d’une brigade de 4 500 hommes. Les oppositions dénoncent un hold-up sur la campagne pour les élections européennes.
Face aux guerres et aux bouleversements géopolitiques en cours, que peut et que doit faire l’Union européenne ? Mediapart a organisé un débat entre Bernard Guetta (Renaissance), favorable à une « Europe de la défense » forte, et Bastien Lachaud (LFI), critique de cette voie.
Fondée en 1998 pour poursuivre des individus, et non des États, la Cour pénale internationale a démontré son utilité en poursuivant Vladimir Poutine. Le cas de Nétanyahou, allié de « l’Occident global », est plus épineux encore. Et met en jeu l’avenir même du système international.
L’indignation suscitée par les frappes israéliennes sur un camp de réfugiés palestiniens met en relief l’inertie de l’exécutif français. De La France insoumise au Parti socialiste, en passant par Les Écologistes et les communistes, les responsables demandent davantage que des mots, des sanctions.
La frappe meurtrière qui s’est abattue sur un camp de déplacés à Rafah révèle, une nouvelle fois, l’extrême violence de la guerre menée par Israël depuis bientôt huit mois. Les pays occidentaux, dont la France, ne peuvent plus se contenter de condamnations de façade.
Après des mois de relative stabilité du front, la Russie lance de nouvelles offensives. Le chercheur Yohann Michel revient sur la phase « difficile » du conflit que traverse l’armée ukrainienne et explique en quoi l’issue de la guerre dépend largement de la volonté politique de ses soutiens occidentaux.
Plusieurs pays occidentaux forment des militaires ukrainiens au maniement des armes. Un groupe venu en France à la fin de l’année 2023 comptait dans ses rangs d’authentiques néonazis. Une donnée que l’armée française ne pouvait ignorer : l’un portait le symbole de la SS tatoué sur le visage.
Le président chinois Xi Jinping doit être accueilli dimanche à Paris pour une visite d’État de deux jours, avant de poursuivre vers la Hongrie et la Serbie. Au menu des discussions : les échanges économiques et la guerre en Ukraine qui assombrissent les succès diplomatiques revendiqués par l’Élysée.
De récentes déclarations d’Emmanuel Macron sur un possible partage européen de la dissuasion nucléaire française ont remis la question de l’atome au centre des débats. Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, est-il encore possible de contrôler et de diminuer les arsenaux des États dotés de cette arme ?