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« Journal d’Arizona et du Mexique » : libre comme Chantal Thomas

Par Elisabeth Philippe

Publié le

L’écrivaine Chantal Thomas chez elle à Paris, le 4 mai 2024.

L’écrivaine Chantal Thomas chez elle à Paris, le 4 mai 2024. PHILIPPE MATSAS/LE SEUIL

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Critique  Après son bienfaisant « Journal de nage », l’écrivaine, diariste miraculeuse comme a pu l’être Kafka, publie les notes prises durant le semestre passé à enseigner le français à l’université de Tucson en 1982.

Quelle merveille. Chaque phrase enchante, émoustille ou surprend. Celle-ci par exemple : « La piscine, en forme de haricot. Lisse et opaque comme un suicide réussi. » Cette autre, irrésistible : « Le coucher et le déshabiller du Roi à Versailles sont-ils la lointaine origine du strip-tease masculin ? » Etrangement, ou pas tant que ça, ces deux citations piochées au hasard de notre lecture ravie du « Journal d’Arizona et du Mexique », disent à elles seules beaucoup de leur autrice, Chantal Thomas, académicienne, connue pour ses « Adieux à la reine », spécialiste du XVIIIe siècle, de Sade et des libertins.

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Après nous avoir immergés dans ses souvenirs aquatiques avec son bienfaisant « Journal de nage », l’écrivaine, diariste miraculeuse comme a pu l’être Kafka, nous ouvre les pages qu’elle a noircies de janvier à juin 1982. Durant ces six mois, elle a enseigné le français à l’université de Tucson, en Arizona. Au départ, elle souhaitait aller en Alaska. Sa candidature n’a pas été retenue. Elle s’en est alors remise « à l’arbitraire de l’ordre alphab…

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