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Stephen Shore à la Fondation Cartier-Bresson : Photo mobile

Par Julien Bordier

Publié le

« Second Street, Ashland, Wisconsin, July 9, 1973 », de la série « Uncommon Places », 1973-1986.

« Second Street, Ashland, Wisconsin, July 9, 1973 », de la série « Uncommon Places », 1973-1986. STEPHEN SHORE. COURTESY 303 GALLERY, NEW YORK AND SPRÜTH MAGERS

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Critique  Ce pionnier, aujourd’hui âgé de 76 ans, et légende de la photographie américaine, s’attache à capturer l’architecture vernaculaire des bords de route.

Pour aller plus loin

Légende de la photographie américaine, Stephen Shore s’est vite révélé précoce et inventif. A 14 ans, il réussit à vendre trois images à Edward Steichen, le conservateur du MoMA, à New York. A 16, il fréquente quotidiennement la Factory d’Andy Warhol et fixe sur pellicule la galaxie qui gravite autour de l’astre du pop art. En 1969, à 21 ans, il accompagne son père en voyage d’affaires à Los Angeles. A travers les vitres de la voiture, il enregistre les signes d’une mégapole façonnée par la bagnole. Cette première série d’images prises depuis un véhicule en annonce d’autres, toutes présentées à la Fondation Henri Cartier-Bresson.

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Dans les années 1970 et 1980, Stephen Shore entreprend plusieurs road trips à travers les Etats-Unis, qui débouchent sur deux séries devenues célèbres : « American Surfaces » et « Uncommon Places ». Avec deux approches différentes (photos à la volée pour la première, prises de vues à la chambre pour la seconde), Stephen Shore s’attache à capturer l’architecture vernaculaire des bords de route, typique de l’Amérique : stations-service, drive-in, …

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