La députée macroniste a été difficilement réélue jeudi soir face au communiste André Chassaigne à la présidence de l’Assemblée nationale, à l’issue d’un troisième tour, grâce au soutien des élus de droite.
Les députés élisent le ou la présidente de l’Assemblée ce jeudi à partir de 15 heures. Le NFP a réussi à s’accorder sur un candidat commun pour briguer le perchoir de l’Assemblée nationale en la personne du communiste André Chassaigne.
Plus d’une semaine après les législatives, les différents partis du Nouveau Front populaire ne se sont toujours pas accordés sur un nom pour Matignon. Lundi soir, le PS, les Ecologistes et le PCF ont proposé aux insoumis la candidature de la spécialiste du climat Laurence Tubiana.
Chamboulée en raison de la météo et de la dissolution de l’Assemblée nationale, la baignade de la maire de la capitale dans le fleuve va finalement se tenir ce mercredi 17 juillet, à neuf jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Un « grand plongeon » aux symboles multiples : rassurer sur la qualité de l’eau et tenir une éternelle promesse politique.
A douze jours de la cérémonie d’ouverture des JO, l’arrivée de la flamme olympique dans la capitale doit relancer un engouement national freiné par l’actualité politique. Sur la première étape du relais, la foule et la passion sont toujours là.
Soutenue par les communistes, les insoumis et les écologistes, la présidente de La Réunion pourrait devenir la Première ministre de la gauche. Une figure que le gouvernement a maintes fois saluée pour son travail régional.
Deuxième force politique derrière la gauche, la majorité sortante appelle à une grande coalition pour débloquer une Assemblée sans majorité. Reste que les cadres macronistes sont eux-mêmes divisés sur la stratégie à mener.
Si le barrage républicain a été largement respecté, le Rassemblement national a tout de même remporté 10 sièges sur les 91 triangulaires et quadrangulaires. Sur 8 d’entre elles, des candidats macronistes (2) ou de droite (6) se sont maintenus, facilitant la victoire de l’extrême droite.
Coup de tonnerre : l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire est sortie en tête du deuxième tour des élections législatives dimanche, devant les macronistes et le Rassemblement national dont la progression est largement endiguée, sans qu’aucune majorité ne se dégage pour former un gouvernement.
A l’issue du second tour des élections législatives, le Nouveau Front populaire arrive devant les macronistes et le RN… mais aucune majorité absolue ne se dégage. Suivez la soirée électorale avec le « Nouvel Obs »
La campagne de l’entre-deux-tours touche à sa fin ce vendredi, à minuit. A l’approche d’un scrutin aussi décisif qu’incertain, coups et injures pleuvent sur des candidats et militants de tous bords politiques, symptôme de la tension qui s’accroît.
A trois jours du scrutin, la gauche et la majorité sortante s’efforcent de convaincre leurs électeurs d’appliquer le « front républicain » dans les urnes dimanche, alors que les nombreux désistements pourraient priver le RN de majorité absolue et conduire à la formation d’une coalition qui est encore loin de faire consensus.
Le décor est planté pour le second tour des élections législatives, après la clôture mardi à 18 heures des candidatures, qui laissent apparaître plus de 210 désistements dans une tentative de constitution d’un « front républicain » contre un Rassemblement national aux portes de la majorité absolue.
Troubles à l’ordre public, difficultés d’organisation, image dégradée de la France : que risquent les JO si le Rassemblement national accède au pouvoir le 7 juillet ?
Après le premier tour des élections anticipées dimanche 30 juin, « le Nouvel Obs » se penche sur les circonscriptions où s’engageront le 7 juillet des combats emblématiques, entre deux ou trois candidats surprises, ou des personnalités. Tour d’horizon.
Finistère, Vendée, Rhône… Conséquence de la forte participation, trois circonscriptions sont concernées par des seconds tours avec quatre candidats. Dans deux autres « circos », un candidat s’est désisté pour éviter cette configuration inédite depuis 1973.
Après la dissolution de l’Assemblée nationale, le premier tour des élections législatives a donné le Rassemblement national gagnant avec 34 % des voix. Le Nouveau Front populaire est arrivé deuxième, avec 28,1 %. La majorité présidentielle, elle, n’obtient que 20,3 % des suffrages.
Roger Chudeau, député Rassemblement national sortant de la 2ᵉ circonscription du Loir-et-Cher, s’en est pris à Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’Education nationale. Sur BFM-TV jeudi soir, il a considéré que la nomination de cette « Franco-Marocaine » fut une « erreur » et « pas une bonne chose pour la République ». Une sortie qui a enflammé la fin de la campagne du premier tour des élections législatives.
A partir de ce vendredi soir minuit, la campagne prend fin et tous les acteurs du débat électoral sont astreints au silence. Le premier tour aura lieu dimanche 30 juin.
Marine Le Pen a assuré que « le Premier ministre a le moyen de s’opposer à l’envoi de troupes à l’étranger », provoquant une levée de boucliers de la macronie. Pour le constitutionnaliste Bertrand Mathieu, ce discours montre que l’extrême droite veut établir un rapport de force avec Emmanuel Macron en cas de cohabitation.
