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Nouveau Front populaire Législatives : et la gauche se mit à y croire…

Par Maël Thierry et Emmanuelle Souffi

Publié le , mis à jour le

Le 14 juin, conférence de presse et photo de famille du Nouveau Front populaire à la Maison de la Chimie à Paris.

Le 14 juin, conférence de presse et photo de famille du Nouveau Front populaire à la Maison de la Chimie à Paris. AMAURY CORNU/HANS LUCAS VIA AFP

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Récit  La gauche rabibochée pour mener la bataille électorale, des insoumis à François Hollande ? Qui l’eût cru ? Récit en cinq actes d’un Nouveau Front populaire plein d’espoir et de calculs.

C’est une histoire folle, totalement improbable. Celle d’une gauche plus fracturée que jamais ces derniers mois et qui, en l’espace de quelques heures, après l’annonce de la dissolution, s’est prise à rêver d’installer l’un des siens demain à Matignon. Après tout, n’a-t-elle pas déjà réussi à mettre sous la même bannière le trotskiste Philippe Poutou et l’ancien président François Hollande. Peuvent-ils tenir ensemble le temps d’une campagne ? Et virer en tête le 7 juillet, au soir du second tour ?

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Acte 1. Photo de famille

Ce n’est pas le perron de Matignon mais, à cette heure, ils ont envie d’y croire. Ce 14 juin, les chefs de file du Nouveau Front populaire (NFP) posent sur les marches de la Maison de la Chimie à Paris pour la photo de famille. Certes Clémentine Autain ou Raphaël ­Glucksmann manquent à l’appel, mais le cliché a des airs de possible gouvernement d’une gauche qui se prend à rêver de retour au pouvoir. Avec des socialistes, …

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