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Charles-Laurent Salch, L'Atlas des villes et villages fortifiés en France (Moyen Âge)

[compte-rendu]

Année 1979 137-1 pp. 77-78
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Charles-Laurent Salch, L'Atlas des villes et villages fortifiés en France (Moyen Age). Strasbourg, Éditions Publitotal, 1978, 1 vol. 23 X 31, 495 p., nombr. mil.

Après l' Atlas des châteaux forts en France et Les plus beaux châteaux forts en France, Charles-Laurent Salch vient de publier l'Atlas des villes et villages fortifiés en France, apportant ainsi une nouvelle contribution à la connaissance de l'architecture militaire en France. Cet ouvrage est conçu comme un répertoire de toutes les localités conservant des restes appréciables de fortifications villageoises ou urbaines, ainsi que des beffrois et des ponts fortifiés ; de ce fait, il constitue un prolongement tout naturel de l'Atlas des châteaux forts, et remplace le répertoire départemental, bien entaché d'erreurs, compilé jadis par Camille Enlart. La tentative de l'auteur vaut d'être saluée, car la fortification de type urbain n'a jamais fait l'objet de l'extraordinaire engouement qui anime aujourd'hui tous les « castellophiles », de telle sorte que bien des défenses de villes ou de villages restent encore peu connues.

L' Atlas est constitué de deux parties : la première rassemble une série de monographies, la seconde étant le répertoire départemental lui-même. Ces monographies, au nombre de soixante-six, sont destinées à fournir un aperçu sur la fortification urbaine ; et, de fait, l'on y trouve bien des exemples intéressants pouvant illustrer le sujet. Cependant, il est bien regrettable, à ce stade, de ne pas comprendre l'enchaînement logique des monographies, qui paraissent se succéder de façon un peu anarchique ; si l'auteur avait un critère de classement, pourquoi ne pas le donner, et si, au contraire, il n'en avait pas, pourquoi ne pas disposer les monographies suivant un ordre alphabétique, comme il l'avait fait dans ses Plus beaux châteaux forts en France ? Certes, un index situé en début d'ouvrage permet de s'y retrouver, sans pourtant que ce soit au bénéfice d'une compréhension générale du livre.

En second lieu, on regrettera un peu que les critères de choix de l'auteur l'aient conduit à écarter certains sites particulièrement importants : nous pensons ainsi, par exemple, au cas de Dinan, qui aurait pu avantageusement remplacer Montaiguët-en-Forez, dont l'on ne saisit pas bien la place au sein des monographies. N'eût-il pas été intéressant, également, de citer d'autres cas, comme Parthenay ou Thouars, plus imposants que Bordeaux et Salers, et certainement plus riches d'enseignements ? Évidemment, ceci n'ôte en aucune manière l'intérêt des autres monographies, et l'on sait gré à l'auteur de traiter de cas tels que l'enceinte de Mennetou-sur-Cher, trop souvent oubliée, ou encore de Cahors et Vaucouleurs.

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