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Châteaux et art royal dans le duché d'Alençon (1370-1415)

[article]

Année 2001 159-4 pp. 335-336
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Châteaux et Art royal dans le Duché d'Alençon (1370- 1415) . — Notre consœur Isabelle Chave a consacré sa thèse de l'Ecole des Chartes aux châteaux de l'apanage d'Alençon ; bien que cette thèse excellente n'ait pas été publiée, un article important concernant le château d'Alençon a fait l'objet d'une publication dans le cadre d'un colloque tenu dans l'Orne (cf. Bulletin Monumental, 1999-2, p. 244-245).

L'auteur noirs offre, dans un nouvel article publié par la Société Historique et Archéologique de l'Orne, une synthèse sur la diffusion de l'art royal dans les châteaux d'Alençon, Argentan et Essay, châteaux des ducs d'Alençon, entre 1370 et 1415. En soixante-trois pages, c'est un véritable résumé de sa thèse que nous propose ici Isabelle Chave ; l'exercice est remarquable, mais on regrettera seulement qu'elle ait, d'une certaine façon, écorné largement le sujet pour une publication intégrale de son travail.

L'auteur allie les qualités de chercheur de sources (je ne sais si, aujourd'hui, ceci peut encore être appelé « archiviste »), de paléographe, d'interpréteur de plans, enfin de connaisseur de l'architecture. Déjà son article concernant Alençon l'avait révélé.

Après avoir retracé rapidement les grandes lignes du contexte historique et domanial, Isabelle Chave évoque les questions relatives à la maîtrise d'ouvrage, la maîtrise d'œuvre, l'organisation des travaux, au financement. Puis elle entre dans les réalisations spécifiques de chacun des comtes, puis ducs ; sont évoqués les programmes de Pierre II et de Jean I", qui furent les grands maîtres d'ouvrage de cette lignée, comme en atteste leur fidèle officier Perceval de Cagny.

Demeurent encore, en élévation, le châtelet du château d'Alençon, le logis-palais d'Argentan, la chapelle d'Essay et celle d'Argentan. Le châtelet d'Alençon, qui fut incontestablement un logis sur porte du type de ceux que nous a fait découvrir Christophe Amiot, fait l'objet d'une étude détaillée, y compris son annexe que fut une poterne à pont-levis conservée, inattendue dans ce contexte. Le logis-palais d'Argentan, attribué à Pierre II, constitue l'un des éléments majeurs des découvertes — ou redécouvertes — d'Isabelle Chave. Cet édifice unitaire, marqué du sceau des réalisations royales contemporaines — je pense évidemment à Vincennes — reste, malgré ses restaurations, l'un des édifices majeurs de la construction princière de l'époque.

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