Couverture fascicule

Mededelingen van het Nederlands Instituut te Rome. Antiquity. LVI, 1997

[compte-rendu]

Fait partie d'un numéro thématique : Antiquite - Oudheid
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. — Présentation (E.M. Moorrmann) des Actes d'un colloque international consacré à Satricum à l'occasion du premier centenaire des fouilles (1996).

— Historique des recherches et précieux bilan bibliographique (36 pages), bien classé ; fouilles initiales (1896-98) (D.J. Waarsenburg).

— Fouilles hollandaises en divers points du site depuis 1977 (M. Gnade).

Quatre thèmes principaux ont été abordés : l'architecture des temples, les terres cuites architectoniques, le culte de Mater Matuta, le lapis Satricanus.

— Chronologie (580-530 a.C. pour Yoikos ; 530-488 a.C. pour le temple I ; 485 à la république romaine pour le temple II, ce qui confirme les données de l'annalistique : J.A.K.E. de Waele). Dans l'inscription dédiée par les sodales de Publius Valerius à Mars (Mamartei) on peut restituer le mot [Sali]iei.

— Mythes grecs : la représentation du pouvoir sur les toits de Satricum (P.S. Lulof) : apothéose d'Héraklès sur le toit étrusco-ionien, en rapport avec Mater Matuta ; une céphalophorie et une déesse ailée sur le toit campanien (Méduse), en relation avec le pouvoir aristocratique ; une Gigantomachie (et Ino Leucothéa) et une Amazonomachie sur le toit archaïque tardif (mise en série avec Rome, Véies, Caere, Pyrgi). Ces représentations correspondraient à un message politique de la part des tyrans ; les combats mythologiques symboliseraient des victoires contemporaines de l'aristocratie.

— Signification politique de la Gigantomachie du temple de Mater Matuta (F.H. Massa- Pairault) : les Fils de la Terre symboliseraient l'expansion romaine vers l'ager Pompti- nus au milieu des luttes de factions à Rome et dans le Latium. Dans la Gigantomachie le pouvoir volsque proclamerait la justice des dieux et de la divinité du sanctuaire sur un territoire contesté en vue d'empêcher les Romains de procéder à de nouvelles divisions de terres, problème crucial autour de Cumes. Un atelier campanien aurait travaillé pour l'aristocratie de Satricum (parallèle avec les problèmes de la terre et de la citoyenneté en Grèce).

— L'organisation spatiale des cultes à Satricum (M. Kleibrink) d'après les dépôts votifs et leur continuité jusqu'à l'époque romaine, d'où une meilleure compréhension du développement et du caractère de la cité (problème des subsistances et de l'équilibre entre l'homme et le milieu, marginal et marécageux).

— Le culte romain de Mater Matuta (M. Torelli), en rapport avec le rituel du triomphe (parallèle avec Rome, où le culte aurait été transplanté).

— Anciennes et nouvelles conjectures concernant l'inscription de P. Valerius (H.S. Versnel) : hésitation entre un gentilice Iunii et IUNIEI.

— Interprétation d'une photographie ancienne de l'inscription (D.J. Waarsenburg), qui fait apparaître un nom pluriel en -iei.

— Le lapis Satricanus, 1 5 ans après la découverte (C. De Simone) : problèmes linguistiques.

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