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Servette Chênois«Zurich, c’est vraiment l’équipe que tu veux battre en finale»

Battues 3-0 l’an dernier en finale, Monica Mendes et les Grenat tenteront de prendre leur revanche sur Seraina Piubel et les Zurichoises.
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On prend les mêmes et on recommence. Instaurés il y a trois ans, les play-off de Women’s Super League se termineront par une finale entre Servette Chênois et Zurich, comme en 2022 et en 2023. Les Genevoises aborderont à nouveau ce choc au sommet en ayant remporté la saison régulière, devant les Zurichoises. Mais, contrairement aux deux dernières finales, où elles avaient perdu après les tirs au but il y a deux ans (2-2; 5-4 tab) puis étaient passées à travers l’année suivante, les Grenat espèrent cette fois ramener le trophée à la maison. Victorieuses de la Coupe de Suisse, les protégées de Jose Barcala visent un doublé historique. Thaïs Hurni, ancienne Servetienne et internationale helvétique (6 sélections), officiera en tant que consultante sur la RTS dimanche, depuis Thoune (15h15). Interview.

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Thaïs Hurni, pour la 3e fois de suite, la finale des play-off oppose Servette Chênois à Zurich. Comment est-ce qu’on explique une telle domination?

C’est logique que ces deux équipes se retrouvent en finale, elles ont chaque fois été les deux meilleures de la saison régulière. Et même en play-off, où il peut y avoir des surprises, tant Servette que Zurich ont été au-dessus. Les deux, car je pense qu’on peut désormais mettre le SFCCF dans la même catégorie que le FCZ, ont désormais l’expérience des matches à élimination directe et savent exactement ce qu’il faut faire dans ces duels. Comment bien gérer les moments-clés, par exemple. 

Y a-t-il un favori?

C’est vraiment dur de se prononcer. Les matches entre Zurich et Servette réservent toujours des surprises (ndlr: en championnat, victoire grenat 0-3 à Zurich, succès zurichois 0-3 à Genève). Mais je dirais quand même Servette.

Pourquoi?

Elles ont vraiment réalisé une saison complète. L’entraîneur Jose Barcala a très bien su gérer son effectif, en donnant du temps de jeu à beaucoup de joueuses. Ce qui fait qu'il n'y en a aucune qui est à bout de souffle lors de ce sprint final.

Quelle est la force de Servette cette saison?

Le SFCCF a vraiment des joueuses redoutables à tous les postes. Tant au goal, en défense, dans l’entrejeu, qu’en attaque, c’est vraiment du très, très solide. Et si leurs milieux de terrain sont dans un bon jour, cela va être très compliqué d’aller les chercher. Mais les Genevoises peuvent aussi connaître un match “sans”, comme lors de la défaite contre Zurich au Stade de Genève. Et ce revers pourrait donner un avantage psychologique aux tenantes du titre.

De son côté, Zurich a perdu passablement de joueuses au cours des douze derniers mois. Est-il moins bon que l’année dernière?

Peut-être. Ce n’est plus la grosse équipe d’avant et elle est un peu moins forte collectivement. Mais individuellement, il y a encore de très bonnes joueuses. Malgré certains départs (ndlr: Seraina Friedli, Nadine Riesen, Laura Vetterlein, Marie Höbinger, Alayah Pilgrim, Irina Pando, Leela Egli), il reste quand même des cadres comme Julia Stierli, Naomi Mégroz, Seraina Piubel, Fabienne Humm ou Viktoria Pinther, qui ont de la bouteille. Zurich sait quoi faire pour rester en haut et il est toujours au rendez-vous.

La saison des deux équipes se joue sur un seul match. Tu as vécu les deux premières finales avec le SFCCF de l’intérieur. Comment est-ce qu’on se sent à l’approche d’un tel match?

Tu te réjouis énormément. Encore plus, dans notre cas, quand tu joues contre Zurich, car c’est l’équipe que tu veux vraiment battre en finale. Ces 90 ou 120 dernières minutes de la saison, c’est la raison pour laquelle tu as travaillé depuis l’été précédent. L’enjeu est énorme. Mais sur le moment, tu es tellement dedans que tu peines à en profiter.

Et pour conclure, un pronostic?

2-1 pour Servette. C’est mon ancien club, on a perdu deux fois la finale et j’aimerais bien pour elles que la malédiction s’achève. Finir trois fois de suite en tête de la saison régulière mériterait un trophée. Mais il ne faut surtout pas que cela se termine aux tirs au but. Même si ce n’est pas une loterie, jouer tout un championnat sur ça, je trouve moche.