Victime d’une agression au couteau en 2022, l’écrivain raconte l’attentat, sa convalescence… Un récit remarquable qui oppose l’amour, la beauté à la violence et au fanatisme.
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Publié le 18 avril 2024 à 09h00
Mis à jour le 18 avril 2024 à 09h49
Le matin du 12 août 2022, à Chautauqua, à l’ouest de l’État de New York, dans l’amphithéâtre du centre culturel de la ville où il s’apprêtait à prendre la parole, Salman Rushdie a été victime d’une violente agression. Vingt-sept secondes, quinze coups de couteau qui ont tranché la chair, les organes, les nerfs – jusqu’au nerf optique lorsque la lame s’est enfoncée dans son œil droit, qu’il a perdu.
« Il s’était écoulé trente-trois ans et demi depuis la fameuse condamnation à mort prononcée par l’ayatollah Ruhollah Khomeyni contre moi […] et pendant ces années, je l’avoue, j’ai parfois imaginé mon assassin se lever de quelque assemblée publique ou autre et foncer vers moi exactement
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