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Guerre en Ukraine: la traque contre la désinformation coule d’open source

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Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
Depuis le début du conflit, la communauté en ligne des enquêteurs en sources ouvertes, de plus en plus structurée, permet d’authentifier les vidéos décontextualisées publiées sur les réseaux sociaux.
par Adrien Franque
publié le 19 mars 2022 à 14h50

Il faut bien s’y résoudre : désormais, la guerre défile sur TikTok. Encore faut-il en être certain. Alors, dans la profusion d’images décontextualisées qui nous arrivent du conflit ukrainien et atterrissent directement sur les réseaux sociaux, ils sont aux avant-postes. Journalistes spécialisés, analystes professionnels ou amateurs, les enquêteurs en sources ouvertes veillent, recoupent, datent, géolocalisent, etc. Bref, ils authentifient, depuis le début du conflit, les vidéos les plus informatives de bombardements russes ou de manifestants ukrainiens protestant contre l’invasion de leur pays. Osint, pour Open source intelligence, ou «renseignement en sources ouvertes», est un terme est militaire, mais il recouvre simplement la collecte et l’authentification en ligne d’informations disponibles publiquement.

Tout au long des années 2010, la pratique s’est démocratisée sur les réseaux sociaux et dans les rédactions – parmi lesquelles Libération et notamment son service CheckNews – pour documenter autant les violences policières dans les manifestations de gilets jaunes que l’explosion sur le port de Beyrouth ou la présence de néonazis dans l’armée française. Au point qu’au moment où surgit ce conflit en Ukraine qui charrie, comme rarement auparavant, son flot d’images de tanks captés au smartphone, une communauté Osint structurée se retrouve en effervescence. Pour le collectif d’investigation Belli

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