Mad Max : Fury Road est un film frénétique, bouillonnant, presque enragé. Normal, il compte pas moins de 2 700 plans en à peine deux heures qui s’enchaînent à toute allure. Pour le nouvel opus de la saga, Furiosa projeté au Festival de Cannes, c’est exactement la même idée. Car cette vitesse est devenue la marque de fabrique du réalisateur australien George Miller — il en a même fait un « critère » confie John Seale, chef opérateur de Fury Road. Pour générer ce rythme ultra rapide, le film opère de différentes façons : des accélérés, des plans très courts, des images saccadées donnant un effet quasi stroboscopique… Tout cela participe à rendre la saga totalement addictive. Y compris pour Furiosa. Mais comment tenir un rythme aussi effréné pendant cent vingt minutes de film sans perdre le spectateur en cours de route ? Le Monde vous explique la recette de fabrication de Mad Max : Fury Road, grâce aux éclairages de John Seale, chef opérateur du film, et de Vashi Nedomansky, monteur passionné, membre des American Cinema Editors. Parmi nos sources : « The Fastest Cut : Furious Film Editing », Vashi Nedomansky, ACEBase de données de Radomír D. KokešFilming « Mad Max : Fury Road » : 2-Hour Masterclass with John Seale and David BurrMad Max : Fury Road Behind the Scenes DocumentaryScénario de Mad Max : Fury RoadCinemetrics Mad Max : Fury Road Chaos Cinema, un essai vidéo de Matthias Stork Léa Bello, Fanny Zarifi et Elisa Bellanger (motion design) L’espace des contributions est réservé aux abonnés. Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion. S’abonner Contribuer Réutiliser ce contenu