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Céline Dion, un peu de com et beaucoup d’humilité : « Ne souffrez pas seuls, parlez à vos voisins, à vos amis, consultez… »

« Ecran total ». Invitée du journal de TF1 dimanche 16 juin, la star canadienne est venue promouvoir le lancement, sur Prime Video, du documentaire qui lui est consacré, « Je suis : Céline Dion ». Ce faisant, elle a offert un rare moment de sincérité, sur son état de santé et sa voix abîmée par la maladie.

Publié le 21 juin 2024 à 05h00, modifié le 21 juin 2024 à 07h48 Temps de Lecture 2 min.

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La chanteuse Céline Dion, lors de la projection en avant-première du film documentaire « Je suis : Céline Dion », à l’Alice Tully Hall, à New York, le 17 juin 2024.

La personnalité invitée du « 20 heures » n’était ni Gabriel Attal, ni Jordan Bardella, ni Jean-Luc Mélenchon. Un petit temps suspendu à la fin du journal télévisé de TF1, dimanche 16 juin, entre la dissolution de l’Assemblée nationale et les législatives anticipées : dix minutes d’entretien loin de toute polémique, avec une de ces célébrités que personne ne peut vraiment détester – une denrée devenue rare.

Forte de quarante ans de carrière, Céline Dion est certes une grande professionnelle de la communication autant qu’une chanteuse de talent ayant vendu quelque 230 millions de disques à travers le monde. Et cette séquence « exclusive », largement promue par la première chaîne avant et après sa diffusion, faisait certes partie d’un plan de lancement bien orchestré pour la sortie, le 25 juin, du documentaire Je suis : Céline Dion, sur la plate-forme Prime Video.

Il n’empêche, la Canadienne de 56 ans dégage toujours cette espèce de candeur à laquelle on a envie de croire, une forme de bienveillance très premier degré dont elle ne s’est jamais départie. Ce petit côté cucul la praline bien illustré dans Aline, le biopic que lui a consacré Valérie Lemercier en 2021, qui a fini par être touchant par sa constance, et particulièrement bienvenu dans une période dominée par les invectives et les faux-semblants.

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D’autant que la chanteuse est précisément venue plaider la « sincérité » et la fin des « mensonges » quant à son état de santé, deux ans après avoir révélé qu’elle souffrait du syndrome de la personne raide, une maladie neurologique rare et sans remède connu, qui provoque douleurs aiguës et spasmes. Après s’être voilé la face pendant près de vingt ans, après des années d’errance médicale, Céline Dion veut tout confesser. Les séances chez le médecin, les douleurs, les traits tirés, la frustration… On nous promet un documentaire 100 % authentique, mis en scène par une réalisatrice capée, l’Américaine Irene Taylor, précédemment nommée pour des Emmys et pour un Oscar, qui assure avoir eu carte blanche pour filmer la star.

Regard empathique

Surtout, et c’est assez peu fréquent pour être souligné, la chanteuse parle ouvertement des dangers de l’automédication et de l’addiction aux antidouleurs, avec lesquels elle a flirté, prenant parfois jusqu’à 90 milligrammes de Valium, un anxiolytique, pour tenir jusqu’à la fin d’un spectacle, soit six fois la posologie couramment recommandée par jour. Un engrenage dans lequel ont sombré nombre de chanteurs performeurs, d’Elvis Presley à Michael Jackson. « Ne souffrez pas seuls, parlez à vos voisins, à vos amis, consultez… », nous enjoint-elle face caméra, avec ce regard empathique qu’on lui connaît si bien. On peut ne pas être sensible à la musique de Céline Dion, mais difficile de ne pas reconnaître un certain courage dans sa démarche et de l’humilité dans ses propos, quand elle explique qu’elle va devoir réapprendre à chanter avec sa voix abîmée par la maladie.

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