Depuis la terrasse de l’Hôtel Moderne, dans la vieille ville de Porto-Vecchio, le 30 avril 2024. KAMIL ZIHNIOGLU POUR M LE MAGAZINE DU MONDE Une vingtaine de kilomètres séparent l’aéroport de Figari, où atterrissent une bonne partie des vols en provenance « du continent », du centre historique de Porto-Vecchio (Portivechju, en corse). En plein cœur des remparts de la citadelle génoise, un petit établissement à la façade de granit beige a rouvert ses portes l’été dernier, après quatre années de travaux : l’Hôtel Moderne. Trois sœurs originaires de l’île – Anaïs, Chloé et Marie-Léa Tubiana – sont à l’origine du projet. Dans les années 1980, leur père avait acquis, avec un de ses amis, cet hôtel bâti dans les années 1940.
Après avoir connu un certain succès, l’endroit méritait d’être rénové de fond en comble. Il comprend aujourd’hui quinze chambres et un vaste toit-terrasse offrant une vue à 360 degrés sur la ville et le golfe de Porto-Vecchio. On peut s’y installer pour contempler le panorama, bouquiner ou boire un verre. Deux étages plus bas, la chambre 35 dispose d’une terrasse privée donnant sur le clocher de l’église baroque Saint-Jean-Baptiste et, au loin, sur la droite, la Méditerranée.
A l’intérieur de la pièce, comme dans le reste de l’hôtel, le trio a pris le parti de la sobriété. Les murs sont blancs, le sol d’inspiration minérale et l’espace optimisé grâce à des meubles de rangement sur mesure en chêne. Deux options pour le petit déjeuner : une formule avec une assiette de fruits, une autre avec des viennoiseries et des pâtisseries. On le prend sur sa terrasse ou dans la petite salle du rez-de-chaussée dont la baie vitrée s’ouvre sur la rue piétonne.
Le café-bar de l’Hôtel Moderne, à Porto-Vecchio. KAMIL ZIHNIOGLU POUR M LE MAGAZINE DU MONDE A 40 mètres : siroter un jus bien frais
Dans la boutique du fleuriste et primeur, A Nepita, dans la vieille ville de Porto-Vecchio. KAMIL ZIHNIOGLU POUR M LE MAGAZINE DU MONDE A Nepita tient son nom d’une plante aromatique, proche de la menthe sauvage, qui pousse dans le maquis corse. Dans cette étonnante boutique, à la fois primeur et fleuriste, les étals de fruits et légumes cohabitent avec des bouquets de toutes les couleurs et des compositions florales champêtres. Teresa et Guillaume Angeli, le couple de trentenaires qui a ouvert l’endroit début février, proposent aussi de délicieux cocktails de jus de fruits à emporter, pressés à la demande.
2, cours Napoléon, Ouvert tous les jours. Jus de fruits de 4 à 6,50 €.
A 70 mètres : faire le plein de gastronomie corse
A l’épicerie fine, L’Orriu. KAMIL ZIHNIOGLU POUR M LE MAGAZINE DU MONDE Des dizaines de jambons entiers sont suspendus au plafond de L’Orriu, incontournable épicerie fine corse fondée il y a trois générations par la famille Andreani, dans une ancienne cave voûtée en granit. Les étagères regorgent de fromages de chèvre et de brebis, de jambons de porc noir, de terrines, de bouteille de vin de myrte et autres canistrellis (biscuits secs typiques de l’île). Ce temple de la gastronomie locale comprend aussi une cave à vin et une cantina où il est conseillé de réserver.
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