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Le fil du 25 avril

Les États-Unis construisent un port à Gaza pour acheminer l'aide humanitaire

Le Pentagone a annoncé, jeudi, la construction à Gaza d'un port temporaire destiné à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire dans l'enclave guettée par la famine et assiégée par l'armée israélienne. Selon l'ambassadeur palestinien au Caire, de 80 000 à 100 000 réfugiés palestiniens sont arrivés en Égypte depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël. Voici le fil du 25 avril. 

Le navire humanitaire Open Arms, en provenance de Chypre, s'approche des côtes de Gaza, le 15 mars 2024.
Le navire humanitaire Open Arms, en provenance de Chypre, s'approche des côtes de Gaza, le 15 mars 2024. © AFP archives
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L'essentiel

  • Israël a bombardé jeudi plusieurs secteurs de la bande de Gaza, comme la ville de Rafah. Le porte-parole du gouvernement, David Mencer, a annoncé que le cabinet de guerre s'était réuni "pour discuter des moyens de détruire les derniers bataillons du Hamas".
  • Les États-Unis ont commencé la construction d'une jetée à Gaza, a annoncé le Pentagone, un projet destiné à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.
  • La tension reste électrique sur les campus américains, où le mouvement de protestation contre la guerre à Gaza se généralise à travers le pays, et a conduit à des centaines d'arrestations.
  • De 80 000 à 100 000 Palestiniens sont arrivés en Égypte depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël à Gaza, a affirmé à l'AFP jeudi l'ambassadeur palestinien au Caire, Diab Allouh.
  • Les dirigeants de 18 pays, dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Brésil, appellent dans un texte commun à "la libération immédiate de tous les otages retenus par le Hamas à Gaza".

Ce direct n'est plus alimenté. Notre couverture de la situation au Proche-Orient continue ici.

  • 23 h 58 : Donald Trump compare les manifestations pour Gaza au rassemblement d'extrême droite de Charlottesville

Donald Trump a dénoncé les manifestations pro-palestiniennes qui secouent les campus américains. "Charlottesville ce n'était rien du tout, rien comparé au niveau de haine que vous avez ici, c'est une haine énorme", a déclaré l'ancien président Donald Trump, candidat républicain à la Maison Blanche.

Donald Trump faisait référence au célèbre rassemblement de militants de l'ultra-droite en Virginie en 2017, qui avait débuté par une marche de néonazis et de membres du Ku Klux Klan défilant à la lumière de leurs torches.

  • 22 h 47 : nouvelle mobilisation d'étudiants pro-palestiniens à Sciences Po Paris

Quelques dizaines d'étudiants mobilisés en faveur des Palestiniens ont décidé d'occuper un nouveau bâtiment de Sciences Po Paris jeudi soir au lendemain d'une évacuation par la police d'un autre site de l'établissement.

Après la fermeture à 21 h des grilles du bâtiment historique de l'établissement, situé rue Saint-Guillaume, une journaliste de l'AFP a pu constater la présence d'environ 80 étudiants dans la rue, encourageant et apportant des oreillers et denrées à leurs camarades restés à l'intérieur des locaux après le vote d'une nouvelle occupation décidée lors d'une assemblée générale

Le comité réclame notamment "la condamnation claire des agissements d'Israël par Sciences Po" et "la fin des collaborations" avec toutes "les institutions ou entités" complices "de l'oppression systémique du peuple palestinien". Il réclame en outre l'arrêt de "la répression des voix propalestiniennes sur le campus".

  • 22 h 40 : bombardements israéliens et combats avec le Hamas dans la bande de Gaza

Israël a bombardé plusieurs secteurs de la bande de Gaza, comme la ville de Rafah, où l'armée se prépare à une opération terrestre dans sa guerre contre le Hamas, malgré les mises en garde de la communauté internationale.

L'armée israélienne a annoncé jeudi que ses avions avaient frappé la veille "30 cibles du Hamas" à travers le territoire et tué plusieurs combattants du mouvement islamiste. Le ministère de la Santé du Hamas a dénombré 43 morts en 24 heures. 

Des combats ont eu lieu au nord du camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, selon des témoins.

Des correspondants de l'AFP et des témoins ont fait état par ailleurs de tirs d'artillerie et de frappes aériennes sur le quartier de Zeitoun, dans le sud de la ville de Gaza.

Selon des responsables égyptiens, cités par le Wall Street Journal, Israël se prépare à déplacer les civils de Rafah vers la ville proche de Khan Younès, notamment, où il prévoit d'installer des abris et des centres de distribution de nourriture.

  • 22 h 30 : Macron menace de nouvelles sanctions les colons israéliens "coupables de violences"

La France "envisage d'autres mesures" de sanctions contre les colons israéliens "coupables de violences sur des civils palestiniens" en Cisjordanie, a fait savoir la présidence française, à l'issue d'un appel téléphonique entre Emmanuel Macron et le roi de Jordanie Abdallah II.

"S'agissant de la Cisjordanie, les deux dirigeants ont fermement condamné les récentes annonces israéliennes en matière de colonisation, qui étaient contraires au droit international", a indiqué la présidence dans un communiqué.

Emmanuel Macron "a rappelé que des premières mesures avaient été prises contres des colons coupables de violences sur des civils palestiniens, et que la France envisageait d'autres mesures, en concertation avec ses partenaires", a-t-on ajouté de même source. 

En février, Paris avait dit avoir adopté des "sanctions" à l'encontre de 28 "colons israéliens extrémistes" coupables de "violences contre des civils palestiniens en Cisjordanie". Ces 28 individus sont "visés par une interdiction administrative du territoire français", selon le ministère des Affaires étrangères.

  • 22 h : le mouvement de soutien à Gaza se généralise sur les campus américains

Des centaines d'arrestations, des policiers anti-émeutes face à des étudiants qui ne décolèrent pas : la tension reste électrique sur les campus américains, où le mouvement de protestation contre la guerre à Gaza se généralise à travers le pays.

De Los Angeles à Atlanta, d'Austin à Boston, en passant par Chicago, le mouvement d'étudiants américains pro-palestiniens grossit d'heure en heure après être parti il y a plus d'une semaine de l'université Columbia à New York. Certaines des universités les plus prestigieuses au monde sont concernées, telles Harvard, Yale ou encore Princeton.

Mercredi soir, plus d'une centaine de manifestants ont ainsi été arrêtés aux abords d'Emerson College, une université à Boston. À des milliers de kilomètres de là, des officiers à cheval ont appréhendé des étudiants à l'université du Texas, à Austin.

Sur le campus de l'université Emory d'Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis, des manifestants ont été délogés manu militari par la police, certains projetés au sol pour être arrêtés, selon des images d'un photojournaliste de l'AFP.

Des policiers arrêtent un manifestant lors d'une manifestation pro-palestinienne contre la guerre à Gaza à l'université Emory, le 25 avril 2024, à Atlanta (Géorgie).
Des policiers arrêtent un manifestant lors d'une manifestation pro-palestinienne contre la guerre à Gaza à l'université Emory, le 25 avril 2024, à Atlanta (Géorgie). © Elijah Nouvelage, AFP
  • 20 h 48 : le Pentagone annonce que les États-Unis ont commencé la construction d'une jetée à Gaza

Les États-Unis ont commencé la construction d'une jetée à Gaza, a annoncé jeudi le Pentagone. Un projet destiné à faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien bombardé et assiégé par Israël.

Face aux retards et blocages d'Israël concernant la livraison par voie terrestre d'aide humanitaire dans une bande de Gaza frappée par un désastre humanitaire, le président américain Joe Biden avait annoncé début mars la construction d'un port artificiel.

Des navires militaires américains "ont commencé à construire [...] le port temporaire et la jetée en mer", a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder.

Ce port maritime temporaire doit permettre à des navires militaires ou civils de déposer leur cargaison. L'aide doit ensuite être apportée par des navires de soutien logistique jusqu'à une jetée sur la côte.

Les responsables américains ont affirmé que cette démarche n'impliquerait pas de "troupes au sol" sur le territoire palestinien en guerre. Des soldats américains seront toutefois à proximité de la bande de Gaza lors de la construction de la jetée, qui doit être encadrée par des troupes israéliennes.

Des ONG seront probablement chargées de distribuer l'aide une fois livrée sur le territoire, avait déjà fait savoir le Pentagone.

  • 19 h 30 : la marine britannique dit avoir abattu mercredi un missile houthi qui ciblait un navire marchand

La marine britannique a annoncé dans un communiqué avoir détruit mercredi un missile houthi qui ciblait un navire marchand dans le golfe d'Aden.

Selon la Royal Navy, l'équipage du HMS Diamond, actuellement déployé en mer Rouge et dans le golfe d'Aden pour "assurer la liberté de navigation et rendre les eaux internationales plus sûres", a utilisé un missile Sea Viper pour abattre le projectile.

Les Houthis mènent depuis novembre des attaques contre des navires qu'ils estiment liés à Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas.

  • 18 h 35 : cérémonie à Washington en hommage à sept travailleurs humanitaires tués à Gaza

Une cérémonie d'hommage aux sept collaborateurs de l'ONG américaine World Central Kitchen, tués dans une frappe israélienne à Gaza le 1er avril, a eu lieu à Washington, en présence notamment du fondateur et dirigeant de l'association, le chef José Andrés.

La cérémonie interconfessionnelle de "célébration de vie" a débuté dans la matinée à la Cathédrale nationale, église épiscopalienne de la capitale américaine.

Doug Emhoff, époux de la vice-présidente Kamala Harris, était également présent, de même que le célèbre violoncelliste Yo-Yo Ma qui a joué un morceau pour l'occasion.

  • 17 h 16 : de 80 000 à 100 000 Palestiniens de Gaza arrivés en Égypte depuis le 7 octobre 

De 80 000 à 100 000 Palestiniens sont arrivés en Égypte depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël à Gaza, a affirmé à l'AFP l'ambassadeur palestinien au Caire, Diab Allouh.  

Le point de passage de Rafah est, en théorie, l'unique ouverture sur le monde de Gaza qui ne soit pas sous contrôle direct israélien. En pratique, Israël conserve un droit de regard sur les entrées et les sorties de biens et de personnes, et c'est par-là que passe, au compte-gouttes, l'aide humanitaire destinée à Gaza.

  • 15 h 20 : appel commun de 18 pays pour demander au Hamas de libérer les otages

Les dirigeants de 18 pays, dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, appellent dans un texte commun à "la libération immédiate de tous les otages retenus par le Hamas à Gaza".

"Le sort des otages et de la population civile à Gaza, qui sont protégés par le droit international, est une inquiétude internationale", ajoute le texte diffusé par la Maison Blanche.

Un tel accord permettrait aussi "de faciliter la livraison accrue d'une aide humanitaire indispensable à travers Gaza, et pourrait mener à une véritable fin des hostilités", relève le texte.

Le texte a été signé par les dirigeants de l'Argentine, de l'Autriche, de l'Allemagne, de la Bulgarie, du Canada, de la Colombie, du Danemark, de la Hongrie, de la Pologne, du Portugal, de la Roumanie, de la Serbie, de l'Espagne et de la Thaïlande.

Les négociations menées par l'intermédiaire de pays médiateurs sont au point mort, Israël et le Hamas s'accusant mutuellement de les bloquer.

  • 15 h 05 : au Liban, les élections municipales reportées en raison des violences dans le sud

Le Parlement libanais a décidé de reporter, pour la troisième année consécutive, des élections municipales prévues en mai, en raison des violences dans le sud du pays entre le Hezbollah et Israël.

Ces élections municipales étaient initialement prévues en 2022. Les deux reports précédents avaient été imputés à l'effondrement économique dans le pays.

Le Parlement "a approuvé une loi prolongeant le mandat des conseils municipaux (...) jusqu'au 31 mai 2025 au plus tard", a annoncé l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

Aucune nouvelle date n'a été fixée.

  • 14 h 15 : Lee Yaron, journaliste d’Haaretz : "Le 7 octobre est un jour sans fin en Israël"

200 jours après le massacre du 7 octobre 2023 en Israël, journée la plus meurtrière de l’histoire du pays avec 1 200 personnes tuées, 250 kidnappées et 5 000 blessées, la journaliste d’Haaretz Lee Yaron, revient sur cette terrible journée. Dans son livre "7 octobre" (Ed. Grasset), elle signe un récit minute par minute de ce jour qui a traumatisé la société israélienne. Elle est notre invitée, aux côtés de l’avocat Patrick Klugman.

PARLONS-EN
PARLONS-EN © FRANCE 24
  • 13 h : la guerre à Gaza pourrait faire remonter l'inflation, selon la Banque mondiale

Le conflit à Gaza, s'il s'étendait au reste de la région, pourrait avoir un impact significatif sur l'économie mondiale en faisant repartir l'inflation sous l'effet d'une hausse des prix de l'énergie, selon un nouveau rapport publié jeudi par la Banque mondiale.

Selon les données issues de son rapport sur le marché des matières premières, un conflit plus large au Proche et Moyen-Orient, alors que les tensions entre Israël et l'Iran restent vives, pourrait entraîner des ruptures d'approvisionnement de pétrole et une forte accélération du Brent (référence européenne de l'or noir), qui pourrait dépasser 100 dollars le baril.

Si les tensions géopolitiques restent limitées au conflit de Gaza, les prix du baril devraient atteindre en moyenne 84 dollars cette année, avant de redescendre à 79 dollars de moyenne en 2025. Cela reste cependant supérieur à la moyenne de long terme observée avant la pandémie : entre 2015 et 2019, le prix moyen du baril de Brent était autour de 57 dollars.

  • 12 h 15 : le Hezbollah libanais dément que la moitié de ses commandants dans le sud aient été tués par Israël

Le Hezbollah libanais a démenti jeudi que la moitié de ses commandants dans le sud du Liban aient été "éliminés" comme l'a affirmé Israël, assurant qu'un petit nombre de ses responsables ont été tués en plus de six mois d'affrontements.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes, avait affirmé mercredi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.

Liban : le Hezbollah dément que la moitié de ses commandants dans le sud aient été tués par Israël
Liban : le Hezbollah dément que la moitié de ses commandants dans le sud aient été tués par Israël © .
  • 11 h 52 : un campus de Science Po Paris évacué par la police après une mobilisation pro-palestinienne

Les forces de l'ordre sont intervenues dans la nuit de mercredi à jeudi sur un des campus de Sciences Po Paris pour évacuer le site occupé par quelques dizaines d'étudiants qui y tenaient un rassemblement pro-palestinien.

Mercredi soir, "l'amphithéâtre extérieur du campus du 1 rue Saint-Thomas a été occupé par une soixantaine d'étudiants militant en faveur de la cause palestinienne, contribuant à un fort climat de tensions pour les étudiants, les enseignants et les salariés" de l'école, selon la direction dans un message à l'AFP. "Après échange avec la direction de Sciences Po, la plupart ont accepté de quitter les lieux" mais "un petit groupe d'étudiants a néanmoins refusé et il a été décidé que les forces de l'ordre procèdent à l'évacuation du site", a-t-elle ajouté.

La direction de l'établissement "regrette que les nombreuses tentatives de dialogue afin qu'ils quittent les lieux dans le calme n'aient pas permis de trouver une autre issue à cette situation".

Selon la préfecture de police, une dizaine de tentes avaient été installées dans la cour de ce campus. À l'arrivée de la police, "50 étudiants ont quitté d'eux-mêmes les lieux, 70 ont été évacués dans le calme à partir de 0 h 20" et la police "a quitté les lieux à 1 h 30, aucun incident à déplorer". Cette mobilisation a été organisée par le Comité Palestine de Sciences Po.

  • 10 h 57 : le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34 305 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi un nouveau bilan de 34 305 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

En 24 h, au moins 43 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère qui fait état de 77 293 blessés en plus de 200 jours de guerre.

  • 1 h 28 : les États-Unis détruisent quatre drones au-dessus du Yémen

Les forces américaines ont réussi à "détruire quatre drones" qui "représentaient une menace imminente pour les navires américains, les navires de la coalition et les navires marchands dans la région" (au-dessus de zones du Yémen contrôlées par les rebelles Houthis), a déclaré le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), dans un communiqué partagé sur X.

Un navire de la coalition a également réussi à intercepter le même jour un missile antinavire lancé depuis des zones contrôlées par les rebelles yéménites et en direction du golfe d'Aden, selon la même source. Ce missile "visait probablement le MV Yorktown", un porte-conteneurs "battant pavillon américain et détenu et opéré par des américains", a précisé le Centcom. "Aucun blessé ou dommage n'a été signalé par les navires américains, de la coalition ou commerciaux."

  • 0 h 55 : de nouvelles frappes sur Rafah

L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi dans la bande de Gaza, notamment dans le secteur de Rafah.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assure depuis des semaines que cette ville, située à l'extrémité sud du territoire palestinien, est le dernier bastion du Hamas.

"Israël avance vers son opération ciblant le Hamas à Rafah", a encore déclaré le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer. "Deux brigades de réservistes ont été mobilisées pour des opérations" à Gaza, a-t-il ajouté, précisant qu'il y a "quatre bataillons (du Hamas) encore à Rafah" qui sont visés par l'armée.

- L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais. Elle assure avoir tué la moitié de ses commandants dans ce secteur depuis octobre.

- Le Hezbollah pro-iranien a annoncé mercredi matin avoir lancé des "dizaines de roquettes" sur le nord d'Israël, au lendemain de violents échanges de tirs dans lesquels deux civils libanais ont été tués.

- La Maison Blanche a exigé des "réponses" des autorités israéliennes après la découverte de fosses communes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

Israël a remercié le Sénat américain pour avoir voté mardi une aide militaire de 13 milliards de dollars à l'État hébreu, estimant que cela envoyait un "message fort" à ses "ennemis".

- Le gouvernement allemand a déclaré qu'il allait reprendre sa coopération avec l'agence des Nations unies pour les Palestiniens (Unrwa) à Gaza, après le résultat d'une enquête sur d'éventuels liens entre des employés de l'agence et l'attaque du 7 octobre en Israël. Celle-ci avait conclu qu'Israël n'avait pas apporté de "preuve" soutenant ses accusations.

Avec AFP et Reuters

À savoir : le bilan des victimes à Gaza est donné par le ministère de la Santé dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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