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Comment ça marche, CheckNews?

CheckNews a été créé en septembre 2017, succédant au service Désintox de Libération, qui était la première rubrique de fact-checking de la presse française.


Depuis plus de trois ans, CheckNews est un service de «journalisme à la demande». Ce sont les lecteurs qui ont pris les commandes éditoriales, en posant des questions, via une plateforme dédiée, auxquelles l'équipe répond.


Fin 2020, CheckNews avait déjà répondu à plus de 5 500 questions, sur des sujets concernant aussi bien la politique, l'environnement, l'économie que l'immigration (et le Covid, forcément). Nous avons aussi de nombreuses questions relatives au titre Libération, son indépendance vis-à-vis de son actionnaire, ses choix éditoriaux, son fonctionnement. Nous y avons répondu à chaque fois en toute transparence.

Nous nous assignons des règles précises, dont la première est de ne répondre que sur des aspects factuels. Laisser de côté les questions qui appellent des réponses subjectives. Si le débat politique, idéologique, militant, est essentiel, nous le laissons vivre ailleurs, en nous attachant seulement à ce qui lui tient lieu de base : les faits.


Vos questions témoignent d'un besoin de vérification et d'information rigoureuse, alors que les réseaux sociaux charrient toujours davantage d'intox et que le débat politique, plus polarisé que jamais, exige parfois un arbitrage neutre pour s'y retrouver.


Pourquoi ce nom ?


Avant son lancement définitif, CheckNews a été testé pendant quatre jours en avril 2017, pendant l’entre-deux-tours de la campagne présidentielle. C’est l’agence J. Walter Thompson qui nous a contactés en nous proposant ce projet, qui devait être temporaire. J. Walter Thompson a développé le site, nous avons fourni la main d'œuvre journalistique. Pour cette agence, l'intérêt d'un projet comme celui-ci était l'image. Pour nous, il s'agissait évidemment d'un intérêt éditorial, tout en pouvant nous reposer sur les ressources d'un tiers pour développer un site en quelques jours. Et c’est donc l’agence qui a choisi ce nom en anglais (que l’on pourrait traduire par «vérifier les infos»).


En septembre 2017, nous avons décidé de relancer le projet et de pérenniser le site avec l'accord gracieux de J. Walter Thompson, mais sans lui. Il s'agit désormais d'un projet purement Libé, mais qui n'aurait pas existé sans l'agence. Nous avons donc décidé de garder ce nom en anglais. Ce, même s’il chagrine quelques-uns de nos lecteurs, et même s’il entraîne parfois une forme de confusion, suggérant que nous ne faisons que du fact-checking, là où notre fonctionnement en questions-réponses nous amène aussi parfois, au-delà de la vérification au sens strict, à expliquer des faits d’actualité, voire à enquêter à la demande d’internautes.


Comment choisit-on les questions auxquelles on répond ?


Il y a nécessairement une sélection des questions. Nous en avons des milliers en attente. Le tri s'opère d’abord en fonction du temps que nous avons. Certaines questions demandent des enquêtes très longues. D'autres questions demandent moins de temps pour répondre. Nous tenons compte aussi, pour l'intérêt évident de nos lecteurs, des questions en lien avec l'actualité. Mais nous n'écartons pas pour autant les questions sans lien direct avec cette actualité, car l'intérêt d'une plateforme comme CheckNews est de coller aux interrogations des internautes. Nos réponses doivent être le miroir de vos questions, et refléter la grande diversité des interrogations que vous nous adressez.


En revanche, certaines questions n'auront pas de réponses, soit parce qu'elles n'ont pas d'intérêt (certaines sont plus des blagues ou des coups de gueule que de véritables interrogations), soit parce qu'il serait impossible d'y répondre factuellement. Par exemple, nous ne voyons aucun intérêt à répondre à la question «A quel point Macron est-il de gauche ?». C'est subjectif, forcément contestable, etc. Les questions trop vastes ou trop vagues sont également laissées de côté. Nous nous interdisons, enfin, de répondre à des questions ayant trait à la vie privée ou à la sexualité des personnalités publiques. Nous ne choisissons pas les questions en fonction de ce qui nous dérangerait sur un plan idéologique ou de ce qui nous sied sur un plan politique. Nous avons conscience que l'intérêt d'un tel site est de répondre à tous et toutes.


Depuis le lancement du site, en septembre 2017, nous espérons avoir fait la preuve de notre impartialité au travers de nos réponses. Nous y tenons absolument, parce que la crédibilité d'un tel site en dépend. Nous sommes comptables de nos réponses. Et nous en avons déjà amendé certaines après des commentaires de lecteurs nous indiquant des erreurs ou imprécisions. À chaque fois qu’un article est modifié ou corrigé, la mise à jour est systématiquement indiquée en pied d’article, de manière visible, avec la date et l’heure de la modification. Ces règles sont appliquées à l’ensemble des articles publiés sur Libération.


Comment vérifie-t-on nos informations ?


Pour chaque article, nous essayons au maximum de contacter la personne à l’origine de l’affirmation à vérifier ou mise en cause. Nous essayons de comprendre d’où vient l’affirmation, et sur quoi s’appuie chaque partie.


Nous récoltons un maximum de données et de documents, et contactons de nombreux experts pour nous éclairer. Nous nous assurons que ces experts n’ont pas de parti pris et, pour les sujets scientifiques, que leur parole reflète les consensus existants dans leur discipline et non leur opinion personnelle.


Nous considérons qu’un article est fini quand nous avons la réponse à la question, en ayant fait des recherches équilibrées et sans être partisans. Chaque article est relu par au moins un.e chef.fe de service puis par le service édition avant mise en ligne, afin de s’assurer de sa rigueur et justesse. La charte éthique de Libération s’applique à CheckNews.


Comment nous contacter ?


Vous pouvez nous poser des questions directement via le formulaire CheckNews et nous contacter sur nos comptes Twitter, Facebook ou par email sur [email protected]


Le réseau IFCN


CheckNews est membre du réseau international de fact-checking (IFCN) depuis 2017. L’adhésion à l’IFCN doit être renouvelée tous les ans grâce à un dossier étudié par des tiers indépendants. Ne peuvent être membres que ceux dont le travail respecte un «code de principes» de transparence, de méthodologie et d’indépendance. Vous pouvez trouver ici toutes les informations sur les candidatures des médias membres de l’IFCN, et les critères à respecter. Si vous considérez que nous sommes en violation des règles IFCN, vous pouvez les saisir ici.


Quelles sont les sources de revenus de CheckNews?


CheckNews est un service de Libération, qui appartient à Presse Indépendante SAS, financée par un fonds de dotation pour une presse indépendante. Son directeur général est Denis Olivennes. Nous ne touchons aucun financement de puissances étrangères ou de partis politiques. Les aides à la presse touchées par Libération, versées à tous les journaux en France, ne remettent pas en cause notre indépendance. Il s’agit d’aides à la diffusion et au pluralisme, versées en fonction des revenus publicitaires, comme nous l’expliquons ici.


CheckNews est-il toujours en contrat avec Facebook ?


Après trois ans de contrat, Libération a mis fin à son partenariat avec Facebook en janvier 2021.


Quelle équipe ?


À ce jour, CheckNews est composé de neuf personnes.


Chef de service : Cédric Mathiot


Chefs de service adjoints : Luc Peillon et Pauline Moullot


Cédric Mathiot a créé le service Désintox de Libération en 2008 et CheckNews en 2017.


Luc Peillon est arrivé en 2009 à Libération. Il a été chef du service économie du journal, et est désormais chef-adjoint du service CheckNews.


Pauline Moullot a rejoint Libération en 2015, au service Désintox. Elle est désormais cheffe adjointe de CheckNews. Auparavant, elle a travaillé à AFP Services et été journaliste indépendante.


Et six rédacteurs : Anaïs Condomines, Vincent Coquaz, Emma Donada, Florian Gouthière, Fabien Leboucq et Jacques Pezet (basé à Berlin).


Anaïs Condomines a rejoint le service CheckNews de Libération en 2019, après trois années passées à LCI. Elle est co-autrice du livre "Cyberharcèlement, bien plus qu'un mal virtuel" aux éditions Pygmalion.


Vincent Coquaz a rejoint Libération en 2016, au service Désintox puis Checknews. Il a travaillé auparavant pendant trois ans pour le site Arrêt sur Images.


Emma Donada est journaliste au service CheckNews de Libération depuis 2018. Auparavant, elle a couvert l'actualité de la fonction publique pour la presse professionnelle.


Florian Gouthière est journaliste scientifique au service CheckNews de Libération depuis 2020, après six années au Magazine de la Santé (France 5). Il est l’auteur du livre “Santé, science, doit-on tout gober ?” aux éditions Belin.


Après un an à RFI, Fabien Leboucq est arrivé à Libération en 2017, quand Désintox devenait CheckNews.


Jacques Pezet a rejoint l’équipe de fact-checking de Libération en 2015. Il s’est spécialisé dans les sujets internationaux ou nécessitant des compétences avancées en vérification d’images ou de contenus sur les réseaux sociaux.