L’Affaire Gramin Djamel : Fraude ou Complicité Gouvernementale ?

Publié le 27 janvier 2024 , 5:02
Mis à jour le: 27 janvier 2024 4:40 am

L’Affaire Gramin Djamel : Fraude ou Complicité Gouvernementale ?

 

La lettre police sur leur pick-up
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Bangui, 28 janvier 2024 (CNC) – La République centrafricaine est secouée par les révélations concernant les activités de l’ONG Gramin Djamel, qui soulèvent des soupçons quant à sa légitimité et à une possible complicité de l’État. Les Centrafricains expriment leur inquiétude face à cette affaire, craignant d’être les victimes d’une nouvelle fraude et pointant du doigt une collusion entre l’organisation et les autorités gouvernementales.

 

 

Gramin Djamel, se présentant comme une organisation à but non lucratif, a attiré l’attention des autorités pour ses activités financières suspectes. La récente suspension temporaire de ses opérations par le Ministère des Finances et du Budget a jeté une lumière crue sur ces pratiques douteuses. La descente sur le terrain effectuée par les responsables gouvernementaux a conduit à la fermeture des locaux de l’ONG et à la saisie de matériel, notamment quatre véhicules.

 

Les Centrafricains, déjà méfiants face à de nombreuses escroqueries, expriment leur frustration et leur colère devant ce possible nouveau scandale. Ils remettent en question la sincérité des activités de Gramin Djamel et suspectent une possible implication de l’État dans cette affaire. Certains vont jusqu’à accuser les autorités de jouer un rôle actif dans la mise en place de cette organisation pour collecter des fonds en vue de financer des projets gouvernementaux ou de garantir le paiement des salaires.

 

Élisée Nguimalé, présidente de l’Observatoire pour la gouvernance démocratique en Centrafrique, appelle à une vigilance accrue de la part de la population et demande au gouvernement d’enquêter en profondeur sur les activités de Gramin Djamel. Elle souligne également le préjudice financier que pourraient subir les adhérents de l’ONG, ayant déjà versé des frais d’adhésion de 5 000 francs.

 

Dans un pays où la confiance envers les institutions est déjà fragilisée, cette affaire suscite des questionnements profonds quant à la transparence et à l’intégrité du système. Les Centrafricains demandent des réponses claires et des mesures concrètes pour mettre fin à ces pratiques préjudiciables à la population.

 

 

La suspension des activités de l’ONG Gramin Djamel révèle les lacunes du système de contrôle et de régulation en République centrafricaine. Les Centrafricains expriment leur méfiance envers les institutions et réclament des mesures fermes pour lutter contre les pratiques frauduleuses. Cette affaire souligne l’importance d’une vigilance accrue de la part de la population et d’une action gouvernementale transparente et efficace pour protéger les citoyens contre de telles tromperies à l’avenir.

 

Par Prisca VICKOS

 

Corbeaunews Centrafrique

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